Inédite et spectaculaire, l’attaque de la ville de Kayes, le 1er juillet, a prouvé que le groupe jihadiste affilié à Al-Qaïda était parvenu à s’implanter dans cette région située aux portes du Sénégal et de la Mauritanie. Une infiltration préparée avec soin.
Au Mali, l’Office central des stupéfiants vient d’annoncer la saisie de 4,2 kg de cocaïne, dans la nuit du 12 au 13 juillet, dans les bagages d’une passagère au départ du principal aéroport du pays. L’Afrique de l’Ouest est devenue une plaque tournante du trafic de drogue.
Trois villages agricoles du sud-est du Soudan, situés près de la frontière avec l’Éthiopie ont été attaqués et pillés dimanche 13 juillet par des milices éthiopiennes, ont rapporté lundi des agriculteurs et des bénévoles locaux.
Le Nigeria a condamné, ce samedi 12 juillet, 44 jihadistes de Boko Haram à des peines de prison allant jusqu’à 30 ans pour financement d’activités terroristes, a indiqué une agence gouvernementale.
Le général Pascal Ianni, à la tête du commandement de l’armée française pour l’Afrique, s’est rendu jeudi 10 juillet en Centrafrique, une première pour un haut gradé français depuis 2016. Il a notamment évoqué le « partenariat » entre les deux armées en matière de formation.
Sept policiers et un soldat ont été tués fin juin au Burkina Faso lors d’une série d’attaques jihadistes près de la ville de Fada N’Gourma, dans l’est du pays près du Niger, selon des sources sécuritaires et locales.
Au moins 10 personnes ont été tuées et des centaines d’autres arrêtées, lundi 7 juillet, lors d’une nouvelle journée de manifestations marquée par des affrontements violents.
Pendant des semaines, la capitale du Tanganyika, province frontalière du Sud-Kivu, a redouté de voir arriver les rebelles du M23 et leurs alliés rwandais. L’accord de paix signé à Washington entre Kinshasa et Kigali lui évitera-t-il de connaître le même sort que Goma ou Bukavu ? L’inquiétude, en tout cas, commence à retomber.
Un gang armé a attaqué, ce dimanche 6 juillet, le siège de la Commission kényane des droits humains, où se tenait une conférence de presse appelant à la fin des brutalités policières.
Une vaste offensive coordonnée des jihadistes de la branche sahélienne d’Al-Qaïda a pris pour cible sept villes et localités de l’ouest du Mali. Si elles ont été repoussées par les Forces armées maliennes, ces attaques font craindre une expansion du JNIM dans cette région proche de Bamako et des frontières avec le Sénégal et la Mauritanie.
Ce samedi 28 juin, l’armée malienne a infligé deux revers à l’État islamique au Grand Sahara (EIGS) : un cadre jihadiste a été tué et un autre s’est rendu, avec plusieurs de ses combattants évoluant dans la zone des trois frontières.
L’assèchement des financements de l’ONU conduit le Haut-commissariat aux droits de l’homme à mettre un terme à une mission d’enquête sur des crimes commis dans l’est de la RDC. La fin des contributions des États-Unis, où Kigali et Kinshasa viennent de signer un accord de paix, en est la cause.
Le gouvernement ivoirien a confirmé le 29 juin l’arrivée à Abidjan des sous-officiers qui avaient été interpellés lors d’une patrouille sur un site d’orpaillage illégal à Kalamon, à la frontière avec le Burkina Faso.
Dans le nord et le centre du Mali, les groupes jihadistes font le vide, forçant les habitants de nombreuses localités, accusés de collaborer avec l’armée, à quitter la terre de leurs ancêtres. Un phénomène qui bouleverse l’équilibre démographique, économique et culturel du pays.
Nommé le 5 avril 2025 à la tête de la division de la Sécurité militaire (Semil) au Cameroun, le colonel Pacifique Melingui Nkolo incarne le renouvellement d’une génération d’officiers dans les cercles sensibles de la sécurité camerounaise. Portrait en dix points.
Les membres de la maréchaussée venus inspecter un site d’orpaillage illégal à la frontière avec le Burkina Faso, mais en territoire ivoirien, sont actuellement en détention à Ouagadougou.
Selon plusieurs sources locales, l’offensive qui visait des civils a eu lieu dans la région de Tillabéri, dans le sud-ouest du pays. La zone des « trois frontières », avec le Mali et le Burkina Faso, dans laquelle les groupes jihadistes sont actifs, est régulièrement le théâtre d’attaques similaires.
Le chef de l’État s’appuie sur de hauts responsables militaires et civils qui veillent à la stabilité du pays et du régime. Revue des troupes, à quatre mois d’une élection présidentielle sous haute tension.
Plusieurs élus de la province du Ouaddaï, dans l’est du pays, à la frontière avec le Soudan, font état « de 20 morts et 16 blessés » après des affrontements. Le gouvernement n’a encore communiqué aucun bilan.
Selon plusieurs sources locales, l’assaut attribué aux jihadistes a eu lieu sur l’axe routier reliant les villes de Makalondi et Torodi, dans la région dite des « trois frontières ».
Les indépendantistes touareg et les Forces armées maliennes appuyées par les mercenaires russes d’Africa Corps se sont affrontés dans le nord du pays vendredi 13 juin. Les deux camps affirment avoir tué des « combattants ennemis », « mais il faut attendre encore pour avoir des chiffres définitifs », a indiqué un élu de la région.
La représentante de l’ONU doit rencontrer des responsables de l’Alliance Fleuve Congo, la vitrine politique de la rébellion, alors que la ville est aux mains du M23 depuis janvier.
Après le blocus imposé fin mai par les jihadistes sur Diafarabé et l’enlèvement, ce 9 juin, de onze civils, dont des chefs traditionnels, dans le village voisin de Barké Daga, de discrètes discussions vont s’ouvrir entre des représentants de la localité et les jihadistes.
Après la CNSS marocaine, le ministère de l’Emploi, celui de l’Agriculture et la plateforme notariale tawtik.ma, les pirates informatiques du groupe JabaRoot DZ affirment avoir pénétré l’infrastructure numérique du ministère de la Justice. Ce que les autorités marocaines démentent.
Alors que les combats s’intensifient sur le terrain, une autre bataille fait rage entre les Forces armées maliennes et les jihadistes du Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans. Celle du contrôle du récit, en particulier via les réseaux sociaux.
Des gendarmes et policiers ont été déployés en nombre, ce vendredi 6 juin, dans plusieurs endroits de la capitale togolaise. Plus tôt dans la journée, ils avaient dispersé des manifestants qui protestaient contre le régime.
Selon une source militaire, deux policiers et trois militaires ont été tués lors de cet assaut survenu à Tanougou, non loin de la frontière avec le Burkina Faso et le Togo.
Dans le sud du Mali, un poste de sécurité militaire a été attaqué par des hommes armés, dans un contexte d’intensification des offensives contre les positions des forces armées maliennes.
L’assaut de lundi contre un camp militaire du centre-ville et l’aéroport a été revendiqué par le Jnim. Si la situation est désormais calme, plusieurs sources locales font part de l’inquiétude qui plane sur la localité.