Les Shebab se sont lancés dans de grandes manœuvres mardi à Afgooye, ville stratégique située à une trentaine de kilomètres au nord-ouest de la capitale, Mogadiscio. L’armée somalienne tente d’endiguer leur avancée, mais les Shebab on déjà fait au moins dix morts.
Étrange personnage que ce général touareg, célébré en héros à Bamako et soupçonné d’être à la tête du Gatia, groupe armé devenu acteur majeur du conflit. « Sauveur » de la patrie ou franc-tireur ?
Menée conjointement par les polices marocaine et espagnole, la dernière opération de démantèlement d’une filière de recrutement pour Daesh a abouti, le 12 octobre, à l’arrestation de quatre « gros poissons » marocains directement liés à la phalange Tariq Ibn Ziyad – un groupe de jihadistes originaires du royaume, sévissant dans la zone syro-irakienne contrôlée par l’État islamique.
Le gouvernement éthiopien durcit le ton. Addis Abeba a annoncé dimanche une trentaine de mesures dans le cadre de l’état d’urgence décrété le 9 octobre, imposant de sévères restrictions pour les déplacements et interdisant la consultation de certains médias d’opposition basés à l’étranger.
À Kidal, fief de l’ex-rébellion à dominante touareg dans le nord-est du Mali, les écoles étaient fermées depuis deux ans. Elles ont rouvert leurs portes lundi, en présence du gouverneur de la région.
Une « cellule terroriste » composée d’une soixantaine de membres a été démantelée en Tunisie alors qu’elle préparait des actions contre des « cadres sécuritaires », un « haut responsable de l’État » et une institution « de souveraineté », a indiqué lundi le porte-parole du pôle antiterroriste.
Des sources judiciaires ont indiqué lundi 17 octobre que le greffe pénal du palais de justice de Lubumbashi, dans le sud de la RDC, a été incendié dans la nuit, vers une heure du matin. Elles soupçonnent une tentative de faire disparaître le dossier relatif à l’affaire Gédéon, ce chef milicien condamné à mort en 2009 qui vient de se rendre aux autorités après cinq ans de cavale.
La prison de Koutoukalé, à 50 km au nord-ouest de Niamey, où sont détenus des terroristes, a été attaquée tôt ce lundi par des hommes armés qui ont été repoussés.
Le Soudan du Sud n’en finit pas de s’enfoncer dans la violence. 56 rebelles ont été tués dans des combats les ayant opposés ce week-end à des troupes gouvernementales près de Malakal, dans le nord-est du Soudan du Sud, a annoncé lundi un porte-parole de l’armée.
Alors que les 21 lycéennes de Chibok libérées jeudi 13 octobre ont retrouvé leur famille dimanche à Abuja, après plus de deux ans entre les mains de la secte islamiste nigériane Boko Haram, les négociations se poursuivent pour en libérer d’autres.
L’Américain Jeffery Woodke enlevé vendredi dans l’ouest du Niger est probablement aux mains du groupe jihadiste du Mujao (Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest), a déclaré à l’AFP le ministre de l’Intérieur nigérien Mohamed Bazoum.
Les chefs d’État de l’UA ont adopté samedi au Togo la « charte africaine sur la sûreté et la sécurité maritime et le développement ». Une impulsion politique indéniable, mais pas une fin en soi, préviennent d’ores et déjà les experts.
L’armée nigérienne était « totalement mobilisée » samedi pour tenter de retrouver l’humanitaire américain enlevé la veille dans une zone instable du pays sahélien alors que ses ravisseurs essayaient de gagner le Mali voisin.
A l’issue de cinq jours de discussions à Lomé, les chefs d’État de l’Union africaine s’apprêtent à signer, samedi lors d’un sommet extraordinaire, une charte sur la sécurité maritime. Parmi les présidents attendus dans la capitale togolaise pour parapher le document : Idriss Déby, Ibrahim Boubacar Keïta, Uhuru Kenyatta ou encore Yahya Jammeh.
Un travailleur humanitaire américain a été enlevé vendredi soir à Abalak, une préfecture de la région de Tahoua à 350 km au nord-est de Niamey, où deux personnes ont été tuées pendant le rapt, selon une source sécuritaire.
Habbech Saddek, l’un des chefs du satellite de l’État islamique, Jund Al-Khalifa, a été tué à l’Est du pays, au cours d’une opération de l’armée algérienne, a-t-on appris ce jeudi. L’organisation s’est fait connaître en enlevant et en tuant le Français Hervé Gourdel.
Des responsables de la police égyptienne ont rapporté que douze soldats avaient été tués vendredi, dans le nord du Sinaï, lors d’affrontements avec les forces d’un groupe jihadistes local affilié à l’organisation État Islamique (EI).
Le 8 octobre, Cheikh Ag Aoussa, chef militaire et figure majeure du HCUA, était tué dans l’explosion de sa voiture à Kidal. Une semaine après, de nombreuses questions entourent toujours les circonstances exactes de sa mort.
Des sources militaires locales ont indiqué jeudi que quatre soldats maliens ont été tués et sept autres blessés dans la soirée au cours d’une attaque dans le secteur de Goma-Coura, dans le centre du pays.
Plusieurs ex-miliciens de la Séléka ont attaqué mercredi soir des réfugiés basés à Kaga-Bandoro, dans le centre du pays. Bilan de l’attaque : au moins 30 morts et 57 blessés, a annoncé jeudi l’ONU.
Vingt-une filles faisant partie des lycéennes enlevées par Boko Haram il y a plus de deux ans à Chibok, ont été libérées, selon BBC qui a rapporté jeudi l’information, citant un responsable nigérian.
Le 13 octobre 2006, le Conseil consultatif des moudjahidines en Irak proclamait l’ « État islamique d’Irak ». Dix ans après, celui-ci s’est développé bien loin de son berceau. S’il sévit toujours en Irak et en Syrie, il s’est lancé à la conquête de l’Afrique, avec plus ou moins de succès. Jeune Afrique fait le point.
Des actes de représailles perpétrés par des miliciens ex-Séléka après la mort d’un des leurs ont fait mercredi entre six et neuf morts à Kaga Bandoro, dans le centre de la Centrafrique. Des violences qui sont survenues alors qu’au même moment Mgr Dieudonné Nzapalainga, récemment créé cardinal par le pape, marchait pour la paix dans la capitale.
Un taxi collectif a explosé ce mercredi dans une gare routière à Maiduguri, dans l’État du Borno. Une femme kamikaze se trouvait à bord. Le bilan fait état d’au moins huit morts, et d’une quinzaine de blessés.
Exilé à Khartoum après les violents combats de juillet entre ses hommes et l’armée sud-soudanaise à Juba, Riek Machar a quitté mercredi le Soudan pour l’Afrique du Sud. Il annonce qu’il va y effectuer des « examens médicaux complémentaires ».
En cavale depuis septembre 2011, Kyungu Mutanga, communément appelé Gédéon, et quelques-uns de ses hommes se sont rendus mardi aux autorités provinciales du Haut-Katanga, dans le sud de la RDC. Mais plusieurs zones d’ombre demeurent autour de cette reddition du chef milicien.
Dans la nuit de lundi à mardi, un homme qui projetait un attentat a été tué à Tombouctou, alors qu’il se dirigeait vers une patrouille de Casques bleus suédois de la Minusma.
Vingt-quatre heures après avoir déclaré l’état d’urgence, les autorités éthiopiennes ont accusé lundi l’Égypte d’être à l’origine du mouvement de contestation antigouvernementale qui secoue le pays, mais aussi l’Érythrée d’infiltrer des groupes terroristes.
Vingt-et-une personnes, pour la plupart des femmes et des enfants, ont été tuées samedi dans une embuscade attribuée aux rebelles sud-soudanais sur la route menant de la capitale, Djouba, à la ville de Yei.
De passage dans la capitale algérienne, le chef du gouvernement tunisien Youssef Chahed a fait part de sa volonté de renforcer davantage les relations bilatérales avec l’Algérie, en particulier dans les domaines économique et sécuritaire.