Depuis la publication par des enquêteurs de l’ONU d’un rapport accusant le gouvernement d’être responsable de graves violations des droits de l’homme et mettant en garde contre la possibilité d’un génocide, des manifestations sont organisées quotidiennement à Bujumbura. Le président Pierre Nkurunziza s’est fendu d’une quarantaine de tweets ce samedi pour critiquer les Nations unies et défendre son action à la tête de l’État.
L’armée française a pris ses distances avec les ex-rebelles touaregs, à qui elle reproche un double jeu permanent. Désormais, c’est front uni avec les militaires maliens.
Annoncé mort ou grièvement blessé, le chef de Boko Haram Abubakar Shekau a fait une réapparition dans une vidéo dimanche. Dans la foulée, l’armée nigériane l’a qualifié de « fou » et de « malade mental », répliquant à ses provocations en annonçant la mort de 22 jihadistes de Boko Haram dans un raid lancé dimanche.
Après les affrontements qui ont éclaté entre jeudi et vendredi entre les forces de sécurité et certains habitants de Kananga, dans le centre du pays, pour le contrôle de l’aéroport, le bilan s’est alourdi ces derniers jours. Une centaine de personnes au moins auraient été tuées, selon des sources concordantes.
Quatre soldats tchadiens ont été tués samedi soir près de la frontière avec le Niger dans une attaque attribuée au groupe jihadiste nigérian Boko Haram, a indiqué dimanche à l’AFP une source sécuritaire dans la capitale tchadienne N’Djamena.
Le chef du groupe jihadiste nigérian Boko Haram, Abubakar Shekau, a diffusé dans la nuit de samedi à dimanche une nouvelle vidéo dans laquelle il dit aller parfaitement bien, fustigeant des déclarations de l’armée nigériane qui avait annoncé l’avoir grièvement blessé le mois dernier.
Le « dialogue national » censé résoudre la crise politique en République démocratique du Congo a été de nouveau suspendu vendredi alors que les suites des violences meurtrières de lundi et mardi empoisonnent le climat politique dans le pays.
De nouveaux corps ont été repêchés vendredi au large de l’Égypte portant à au moins 162 morts le bilan du naufrage il y a deux jours d’un bateau de pêche transportant des centaines de migrants.
De nombreuses personnes ont été tuées jeudi et vendredi dans des troubles à Kananga, dans le centre de la RDC, où des partisans d’un chef coutumier tué en août par les forces de l’ordre ont attaqué l’aéroport, selon des sources concordantes.
Checkpoints, déploiement des militaires aux quatre coins de la ville : Libreville est suspendue à la délibération décisive de la Cour constitutionnelle dont le verdict est attendu ce vendredi, dans les heures à venir.
Le bastion de l’État islamique en Libye agonise sous les assauts des troupes fidèles au gouvernement de Tripoli. Le risque : qu’une fois la ville libérée, les jihadistes s’éparpillent dans les pays voisins…
Neuf soldats progouvernementaux et dix jihadistes ont été tués jeudi dans des combats à Syrte, le bastion du groupe État islamique (EI) en Libye, que tente de reprendre depuis quatre mois le gouvernement d’union nationale (GNA), selon des sources médicales et militaires.
Le calme a prévalu jeudi à Kinshasa, où la question des funérailles des victimes des violences occupe désormais les esprits, à commencer par ceux des dirigeants et des opposants politiques.
Trois civils ont été tués mercredi soir dans un attentat-suicide perpétré dans une localité de l’Extrême-Nord du Cameroun, cible d’attaques récurrentes attribuées aux islamistes nigérians de Boko Haram, a appris l’AFP de sources concordantes.
Pour Akram Kharief, journaliste spécialisé dans les questions de défense, le pays peut être la cible de terroristes infiltrés, mais la vigilance de l’armée rendra difficile toute attaque d’envergure.
Le Conseil de sécurité de l’ONU a lancé mercredi un appel au calme en République démocratique du Congo (RDC) et insisté sur « l’importance cruciale » de la tenue d’une élection présidentielle « dans le respect de la constitution ». Le président Joseph Kabila a quant à lui présenté ses condoléances aux victimes dans un communiqué et renouvelé son appel au dialogue.
Selon un bilan provisoire communiqué mercredi par la police, trente-deux personnes ont été tuées lundi et mardi dans les violences entre manifestants et forces de l’ordre à Kinshasa. De son côté, l’opposition a donné un nouveau bilan de 100 morts, et de plus de 1000 blessés.
Les affrontements entre l’opposition et les forces de l’ordre qui ont débuté lundi ont fait un nombre indéterminé de morts. Mais les violences semblent cependant marquer un coup d’arrêt à Kinshasa. De son côté, le président français François Hollande a accusé « l’État congolais lui-même » d’avoir provoqué « des exactions ».
Le Ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique nigérien a accordé un entretien à Jeune Afrique, à l’occasion duquel il s’est montré confiant dans la capacité de l’armée à mettre à bas la secte islamiste.
Interpellé lundi à Kinshasa lors de la manifestation de l’opposition exigeant la convocation de la présidentielle dans les délais constitutionnels, Moïse Moni Della est introuvable. L’opposant serait détenu dans un cachot à Ndolo, selon ses proches.
Les échauffourées entre policiers et manifestants qui ont eu lieu lundi à Kinshasa ont fait au moins 17 morts, dont trois policiers, selon un bilan officiel encore provisoire. Les Kinois étaient sortis en nombre à l’appel de plusieurs partis d’opposition, demandant la convocation de l’élection présidentielle dans les délais constitutionnels.
La police fédérale américaine (FBI) a déclaré dimanche enquêter sur une attaque à l’arme blanche samedi dans un centre commercial du Minnesota, qu’elle considère comme « un potentiel acte de terrorisme », un journal local identifiant l’assaillant comme un Américain d’origine somalienne. L’EI a pour sa part revendiqué la paternité des faits.
Les combats contre les jihadistes du groupe État islamique (EI) retranchés à Syrte ont repris dimanche après deux semaines d’accalmie, ont annoncé les forces du gouvernement libyen d’union qui tentent depuis quatre mois de reprendre cette ville. De son côté, l’Italie a prévu d’envoyer 300 militaires dans la ville de Misrata.
Le groupe État islamique a revendiqué pour la première fois une attaque sur le sol kényan après l’attentat dans le commissariat de Mombasa survenu dimanche.
Le gouvernement béninois a suspendu trois responsables administratifs de la localité de Tori, à 40 kilomètres de Cotonou, où une explosion à la décharge d’incinération de produits avariés a fait 16 morts et 92 blessés jeudi 8 septembre, selon un nouveau bilan officiel.
Dans la dernière vidéo du groupe armé Boko Haram, diffusée dans la nuit de mardi à mercredi, son ex-commandant officiel Abubakar Shekau n’apparaît à aucun moment. Suffisant pour donner raison à l’armée nigériane, qui avait affirmé l’avoir grièvement blessé dans un bombardement ?
Le chef du gouvernement d’union nationale a appelé mercredi au dialogue pour éviter une aggravation du conflit après la prise des terminaux pétroliers par les autorités rivales.