L’ancien chef d’état-major de l’armée togolaise a été condamné pour complicité d’assassinat dans la mort du colonel Bitala Madjoulba, tué en mai 2020. C’est lui qui écope de la plus lourde peine.
Le Premier ministre israélien a rejeté une nouvelle fois cette possibilité, alors que le territoire palestinien sous contrôle du Hamas est devenu selon l’ONU « un cimetière pour les enfants ». Benjamin Netanyahou a promis d’y prendre la « responsabilité générale de la sécurité » après la guerre qui entre, ce 7 novembre, dans son deuxième mois.
L’armée israélienne poursuit son offensive dans le nord de la bande de Gaza avec pour objectif de détruire le centre de commandement du Hamas. Les appels à une trêve humanitaire se font de plus en plus pressants. Dénonçant un « massacre immoral », le président turc boycotte ce 6 novembre une rencontre avec le secrétaire d’État américain.
La Mission de l’ONU en RDC (Monusco) a annoncé vendredi 3 novembre le lancement avec l’armée congolaise de l’opération « Springbok », destinée à empêcher les rebelles du M23 de s’emparer de Goma.
Après une semaine de combats dans le nord de la bande de Gaza, les soldats israéliens sont parvenus où se trouve le « centre de l’organisation terroriste Hamas ». Le chef de la diplomatie américaine, Antony Blinken, est attendu ce 3 novembre en Israël, pour appeler à des « mesures concrètes » afin d’épargner les civils. Plus de 1 400 Israéliens, selon les autorités, et plus de 9 000 Palestiniens, selon le Hamas, ont été tués depuis l’attaque du 7 octobre.
Pris dans le tourment d’une guerre qui menace d’embraser toute la régions, l’exécutif libanais, fragile, peine à contenir son encombrant partenaire le Hezbollah, et cherche des médiations.
Les échanges de tirs sont quasi-quotidiens dans le secteur entre l’armée israélienne et des groupes armés pro-palestiniens, dont le Hezbollah libanais, depuis le début de la guerre entre Israël et le mouvement islamiste Hamas dans la bande de Gaza.
Le procureur de la Cour pénale internationale a averti Israël que bloquer les camions d’aide humanitaire peut constituer un crime, alors que les appels se multiplient pour laisser passer le soutien à destination des civils. De nombreux camions d’aide humanitaire sont toujours coincés à Rafah, à la frontière entre l’Égypte et la bande de Gaza.
Poussée hors du Mali, la Minusma est contrainte par Bamako à précipiter son départ et saboter le matériel laissé derrière elle. Pour les Casques bleus encore sur place, la route du départ est celle de tous les dangers.
Alors que l’armée fait route vers Kidal en vue de récupérer le camp onusien, les Casques bleus pourraient quitter cette localité du Nord plus tôt que prévu. Un véritable problème pour Bamako.
Après leur départ de Tessalit il y a quelques jours, les Casques bleus de l’ONU ont vidé leur second camp dans la région. Leur départ de la ville-bastion des séparatistes s’annonce périlleux.
Acteur central de la rébellion indépendantiste de 2012, le Mouvement national pour la libération de l’Azawad (MNLA) fait partie des groupes armés qui ont repris les armes contre Bamako. Jeune Afrique a rencontré son chef, Bilal Ag Acherif.
Un quart de siècle après avoir été déployée, la force onusienne s’apprête à entamer un retrait « progressif et ordonné ». Retour sur l’histoire et le mandat de la Monusco, critiquée au point d’être la cible de manifestations hostiles des Congolais.
Après avoir conquis Anéfis, l’armée malienne prépare la bataille de Tessalit. Une étape stratégique dans la reconquête du Nord et, surtout, de Kidal, bastion des rebelles touaregs.
Nommé le 16 septembre, le général-major Peter Cirimwami a pris ses fonctions dans un contexte délicat. Entre le choc du massacre de Goma et la reprise des combats avec le M23, le gouverneur militaire du Nord-Kivu a fort à faire.
Comment des organisations terroristes peuvent-elles financer leurs activités à partir de l’Afrique du Sud sans être inquiétées ? Pourquoi le pays semble-t-il lui même épargné par les attaques jihadistes ? Éléments de réponse avec Ryan Cummings, consultant en sécurité, basé au Cap.
Désormais rassemblées sous l’étendard de l’Alliance des États du Sahel (AES), les juntes militaires du Mali, du Burkina Faso et du Niger ont fait de la lutte contre l’insécurité une priorité. Le nombre de victimes ne cesse pourtant d’augmenter dans ces trois pays. État des lieux en infographies.
Un rapport récent dévoile que les gouvernements africains dépensent au moins un milliard de dollars par an pour surveiller leurs populations, de manière parfois illégale.
Alors que les combats entre les rebelles du M23, les milices d’autodéfense et d’autres groupes armés se poursuivent dans le Nord-Kivu, les autorités congolaises affirment que le mandat de la force est-africaine ne sera pas renouvelé.
Parti il y a huit jours de Gao, le convoi de l’armée malienne a gagné la commune d’Anéfis, à une centaine de kilomètres au sud du fief des rebelles indépendantistes. Une relative accalmie est revenue après les combats.
Le retrait des quelque 1 400 soldats français a été exigé par la junte arrivée au pouvoir à la fin de juillet. Après deux mois de bras de fer, Emmanuel Macron avait finalement annoncé en septembre le départ des militaires stationnés dans le pays.
Interpellée le 30 septembre, la journaliste a enfin pu joindre son avocat, qui s’est rendu dans les locaux de la police judiciaire, à Niamey. RSF a demandé sa libération immédiate.
À la suite de l’attaque d’Israël par le Hamas dans la matinée du 7 octobre et de l’escalade du conflit, l’organisation panafricaine a demandé aux deux parties de « revenir, sans conditions préalables, à la table des négociations pour mettre en œuvre le principe de deux États vivant côte à côte ».
Accusés de collaboration, deux villageois ont été abattus sur la place du marché d’un village par des rebelles anglophones dans l’ouest du Cameroun, en proie à des combats entre l’armée et des indépendantistes.
L’état-major français a annoncé que le départ de ses troupes allait débuter dans la semaine. La base de Ouallam, à l’ouest, sera la première à être évacuée.
Les combats ont redoublé d’intensité entre l’armée malienne et l’ancienne rébellion indépendantiste du Nord. En moins d’un mois, celle-ci a multiplié les attaques contre des camps militaires.
Des affrontements ont opposé dimanche l’armée malienne et des groupes armés à Bamba (nord), localité dont les rebelles séparatistes revendiquent avoir pris le contrôle.
Ces derniers jours, trois camps militaires ont été ciblés par la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA) et par le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM).
L’armée congolaise a accusé mercredi les rebelles d’avoir tenté de reprendre certaines positions abandonnées dans le cadre du cessez-le-feu et de vouloir de nouveau se rapprocher de Goma (Nord-Kivu).