Les cadavres d’au moins quarante jeunes tués par balles, souvent à bout portant, ont été découverts samedi matin dans les rues de Bujumbura, ont indiqué à l’AFP des témoins interrogés par téléphone.
Au moins 12 assaillants ont été tués lors d’une attaque coordonnée vendredi à l’aube contre deux camps militaires de Bujumbura et un en province qui a été repoussée après plusieurs heures d’affrontements, les plus intenses au Burundi depuis la tentative de coup militaire déjouée en mai.
Quatorze personnes ont été tuées, certaines décapitées, dans un raid attribué au groupe islamiste Boko Haram sur le village de Kamuya dans le nord-est du Nigeria qui a été entièrement détruit , selon les témoignages d’un habitant et d’un garde civil vendredi.
Sept personnes au moins ont perdu la vie dans une attaque suicide à Kolofata, dans l’Extrême-Nord du Cameroun, selon des sources locales. Depuis le mois de juillet, les islamistes du groupe Boko Haram ont multiplié les incursions dans le pays depuis le Nigeria.
Des sources concordantes ont fait état d’intenses affrontements vendredi à l’aube dans deux camps militaires du nord et du sud de Bujumbura. Après plusieurs heures de combat, l’armée a affirmé avoir repoussé les assaillants.
Avant une conférence internationale décisive prévue dimanche à Rome, les protagonistes de la crise libyenne se sont réunis jeudi à Tunis pour tenter de faire avancer le projet contesté de gouvernement d’union nationale parrainé par les Nations unies.
Après l’attentat du 24 novembre à Tunis, ce diplomate, ancien chef de la sécurité présidentielle sous Ben Ali, a été tiré de sa retraite pour prendre la direction de la Sûreté nationale.
Des barricades ont été érigées et des tirs entendus mardi après-midi à Bangui après l’annonce des candidatures retenues pour participer à la présidentielle prévue le 27 décembre, et le rejet de celle de l’ex-président François Bozizé.
Au moins 20 personnes ont été tuées, 120 blessées et plus de 90.000 ont pris la fuite après de violents combats entre milices rivales autour de la ville de Galkayo, dans le centre de la Somalie, a annoncé l’ONU mardi.
Des militants armés du groupe islamiste Boko Haram ont entièrement incendié dimanche un village dans le nord-est du Nigeria, selon les témoignages d’un habitant et d’un chef communautaire.
À Bamako, deux semaines après l’attaque du 20 novembre contre l’hôtel Radisson (22 morts), l’identité des deux assaillants tués lors de l’assaut des forces de l’ordre restait inconnue.
Pour s’être opposé à la tenue des prochains scrutins dans les zones qu’il contrôle illégalement, Noureddine Adam, ex-numéro deux de la Séléka, a été déclaré dimanche « ennemi public numéro 1 » par le gouvernement centrafricain.
La scène politique algérienne n’en finit pas de commenter la lettre ouverte de l’ancien homme fort de la Direction du renseignement et de la sécurité (DRS), le général Mohamed Mediène, dit Toufik, contestant la condamnation de son ancien bras droit à 5 ans de prison ferme.
Le président nigérian Muhammadu Buhari avait donné à l’armée jusqu’à fin décembre pour venir à bout du groupe islamiste. Mais il a prévenu lundi que les opérations militaires pour vaincre la rébellion de Boko Haram pourraient durer plus longtemps que prévu.
Une délégation multipartite ONU/CIRGL est actuellement à pied d’oeuvre en Ouganda pour préparer le rapatriement en RDC d’un millier d’ex-rebelles du M23, dans le courant du mois de décembre.
Plus de deux semaines après l’attaque terroriste de l’hôtel Radisson Blu de Bamako, le groupe jihadiste de l’Algérien Mokhtar Belmokhtar, Al-Mourabitoune, a diffusé la photo des deux assaillants présumés, vraisemblablement extrêmement jeunes.
Au moins trois personnes ont été tuées et six autres blessées vendredi dans une série d’attaques suicide dans l’Etat de Borno (nord-est) au Nigeria, imputées au groupe islamiste Boko Haram, ont déclaré des gardes civils à l’AFP.
La femme qui, avec son mari, aurait massacré 14 personnes mercredi en Californie, avait fait allégeance au chef autoproclamé de l’organisation jihadiste État islamique (EI) sur Facebook, affirment vendredi plusieurs médias américains, citant des sources proches de l’enquête.
L’accord d’Alger, signé en juin, était censé apporter la paix et la réconciliation. Problème : ni le gouvernement, ni l’opposition, ni les rebelles n’en sont vraiment satisfaits.
Branle-bas de combat au Sénégal. Fin octobre et début novembre, les autorités ont procédé à plusieurs arrestations d’hommes et de femmes présentés comme ayant des liens avec des groupes terroristes, parmi lesquels figurent des imams, dont l’un, Alioune Badara Ndao, est connu pour ses prêches salafistes.
Au moins 16 personnes ont été tuées vendredi avant l’aube dans une attaque au cocktail Molotov contre une discothèque du Caire dans le quartier d’Agouza. Le premier bilan provisoire faisait état de 16 morts.
Catastrophes naturelles, dépendance économique, faiblesse de l’État… Votre pays est-il capable de répondre aux menaces ? C’est une des questions à laquelle a tenté de répondre le Fonds des Nations unies pour la population, dans un rapport rendu public jeudi. Le point en infographies.
Après le Bardo en mars et El-Kantaoui (Sousse) en juin, l’attentat de l’avenue Mohammed-V, à Tunis, pose la question de l’efficacité de la lutte antiterroriste.
Qui sont-ils ? Que veulent-ils ? Le flou qui entourait il y a encore quelques mois les deux derniers nés de la galaxie jihadiste au Mali, le Front de libération du Macina (FLM) et la katiba Khalid Ibn Walid, plus connue sous le nom d’« Ansar Eddine Sud », se dissipe peu à peu.
Dix-sept heures. L’avenue Bourguiba est noire de monde. C’est l’heure de sortie des bureaux et, en ces Journées cinématographiques de Carthage (JCC), les files s’allongent devant les salles de projection.
Une semaine après l’attaque kamikaze en plein cœur de Tunis, et alors que Paris accueille la COP21 en plein état d’urgence, Jeune Afrique vous emmène sur la piste des jihadistes marocains. À découvrir dans le J.A. n° 2864, en kiosques du 29 novembre au 5 décembre.
Depuis mardi 1er décembre, Abderrahmane Hadj Ali est le nouvel homme fort des services de la police tunisienne. Sa nomination est accompagnée par une série de chamboulements dans l’appareil sécuritaire suite à l’attentat meurtrier du 24 novembre.