Alors que la sécurité des chefs d’État africains vire à l’obsession, les agents chargés de la garantir sont moins nombreux mais mieux formés et mieux équipés. Enquête sur ces hommes qui suivent nos présidents comme leur ombre.
Alors que la France rendait hommage lundi par une minute de silence aux victimes des attentats de Paris du 13 novembre, les journaux du monde entier continuaient d’avoir les yeux tournés vers la capitale française. Les journalistes et éditorialistes du continent ne font pas exception, entre compassion et analyse.
Le corps d’un deuxième kamikaze, retrouvé dans la salle de spectacles du Bataclan à Paris, a été identifié, a-t-on appris dimanche auprès de source proche de l’enquête.
Le président de l’Union nationale des fédéralistes du Congo (Unafec) et de l’Assemblée provinciale du Haut- Katanga, Gabriel Kyungu wa Kumwanza, a affirmé dimanche avoir été empêché par les forces de l’ordre d’accéder à son lieu de culte à Lubumbashi dans le sud-est de la RDC.
Les corps de 15 migrants africains tués par balles ont été retrouvés dans le Sinaï en Égypte à la frontière israélienne, ont indiqué dimanche des sources sécuritaires et un responsable de la Santé.
Gardes à vue, voiture retrouvée : l’enquête sur les attentats et la recherche d’éventuels complices progressait dimanche, une journée marquée par le recueillement et l’appel à l’unité nationale face aux attaques les plus meurtrières de l’histoire en France.
État d’urgence, écoles fermées, manifestations interdites : la France était samedi en état de choc, au lendemain des attentats les plus meurtriers de son histoire, revendiqués par le groupe jihadiste État islamique (EI), qui ont fait au moins 128 morts.
Le ministre allemand l’Intérieur, Thomas de Maizière, a appelé samedi à s’abstenir d’établir tout lien hâtif entre les attaques terroristes de Paris et la crise migratoire en Europe.
Des jihadistes armés ont décapité un jeune berger de 16 ans dans la province tunisienne de Sidi Bouzid (centre-ouest), a annoncé vendredi le ministère de l’Intérieur.
Le groupe jihadiste État islamique (EI) a revendiqué samedi les attentats ayant fait au moins 128 morts à Paris, dans un communiqué publié sur internet, affirmant que la France restera une de ses principales cibles.
Nkosazana Dlamini-Zuma, la présidente de la commission de l’Union africaine, Ali Bongo Ondimba, le président gabonais, ou son homologue sénégalais, Macky Sall… Plusieurs dirigeants du continent ont réagi aux attaques terroristes qui ont fait plus de 120 morts vendredi à Paris.
Le grand imam de la mosquée Al-Azhar, prestigieuse institution de l’islam sunnite, a condamné samedi les attaques à Paris qui ont fait au moins 128 morts les qualifiant d' »odieuses » et a appelé « le monde entier à s’unir pour faire face à ce monstre ».
État d’urgence, écoles fermées, contrôles renforcés : la France était samedi en état de choc, au lendemain des attentats les plus meurtriers de son histoire, avec pour la première fois des actions kamikazes.
L’Europe veut compter sur l’Afrique et la Turquie pour endiguer les flux de migrants. L’Union européenne (UE) a donc décidé jeudi 12 novembre lors du sommet de Malte d’apporter une aide financière à l’Afrique et de proposer un sommet à la Turquie.
Selon des sources judiciaires, le général Ferdinand Mbaou, ancien patron de la sécurité présidentielle au Congo-Brazzaville, en exil en France, a été blessé par balles mardi près de sa résidence située au nord de Paris.
Pékin fait main basse sur de nombreux récifs coralliens en mer de Chine méridionale, puis les aménage à grands frais. Les pays de la région s’insurgent, et les États-Unis montrent leurs muscles. Visite guidée d’une poudrière.
L’ONU étudie la possibilité d’envoyer des Casques bleus au Burundi depuis la RDC voisine, si les violences s’amplifiaient et devenaient incontrôlables.
A Dakar, où il a participé les 9 et 10 novembre au Forum sur la paix et la sécurité en Afrique, le ministre tchadien des Affaires étrangères, Moussa Faki Mahamat, a mis l’accent, lors d’une session publique, sur le coût que représente pour son pays la lutte contre les forces jihadistes dans le Sahel. Dans l’interview qui suit, il fait le point sur les fronts malien, nigérian et libyen.
Huit militants de l’Union nationale des fédéralistes du Congo (Unafec), récemment passée à l’opposition, ont été arrêtés mardi par l’armée à Lubumbashi.
Le Conseil de sécurité de l’ONU discute depuis lundi d’un texte qui proposerait de sanctionner les auteurs des violences au Burundi ou ceux qui empêchent tout dialogue entre le gouvernement et l’opposition.
Le gouvernement tchadien a décrété lundi l’état d’urgence dans la région du lac Tchad, ciblée la veille par un double attentat-suicide de Boko Haram ayant fait deux morts.
La seconde édition du Forum de Dakar pour la paix et la sécurité en Afrique s’est ouverte lundi dans la capitale sénégalaise. Si les chefs d’État étrangers étaient absents, la participation était en hausse.
Une mutinerie a éclaté lundi à la prison civile de Conakry, faisant au moins une dizaine de blessés parmi les prisonniers et les gardiens. Les autorités guinéennes ont repris le contrôle de l’établissement dans l’après-midi.
Trois civils et deux femmes kamikazes ont été tués lundi au cours d’un attentat-suicide près d’une mosquée à Fotokol, ville frontalière du Nigeria dans l’extrême nord du Cameroun.
Ashraf Ali Ali Hassanein al-Gharabli, présenté comme un des plus dangereux terroristes de la branche égyptienne de l’État islamique, a été tué lors d’un échange de tirs alors que la police tentait de l’arrêter au Caire, a annoncé lundi le ministère de l’Intérieur.
Les forces de l’ordre burundaises a poursuivi dimanche leur opération de désarmement dans des quartiers acquis à l’opposition de Bujumbura, où neuf personnes ont été tuées dans la nuit. Lundi, le Conseil de sécurité de l’ONU doit se réunir pour évoquer l’escalade des tensions dans ce pays.
Deux fonctionnaires de l’ambassade de Serbie en Libye, dont une femme, ont été enlevés dimanche matin, a annoncé le ministère serbe des Affaires étrangères dans un communiqué.
Le Kenya s’apprête à déployer jusqu’à 10 000 policiers pour renforcer la sécurité pendant la visite du pape François fin novembre, ont déclaré dimanche les autorités, alors que la capitale Nairobi se prépare à accueillir jusqu’à un million de visiteurs.