Le corps de Welli Nzitonda, fils de Pierre-Claver Mbonimpa, le plus célèbre défenseur des droits de l’Homme au Burundi, a été retrouvé vendredi dans un quartier de Bujumbura. Il avait été arrêté quelques heures plus tôt par la police.
À Bujumbura soumise aux affrontements quasi quotidiens entre opposants et forces de l’ordre, les discours menaçants prononcés par des responsables du régime de Pierre Nkurunziza se multiplient. Certains emploient même une rhétorique rappelant les heures sombres du Rwanda voisin.
Face à la dégradation de la situation au Burundi et la multiplication des propos incendiaires par le camp du président burundais, les inquiétudes se multiplient. Le Conseil de sécurité des Nations unies se réunira lundi 9 novembre à la demande du ministère des Affaires étrangères français.
La thèse de l’attentat semble privilégiée par Washington et Londres. Cinq jours après le crash d’un avion russe dans le Sinaï égyptien, qui a fait 224 morts, les dirigeants américain Barack Obama et britannique David Cameron ont ouvertement évoqué la piste d’une bombe à bord. Des spéculations pour Moscou et Le Caire.
Selon plusieurs médias français, un homme a été mis en examen mardi pour « entreprise individuelle terroriste » et placé en détention après avoir projeté une attaque à l’encontre de Seybah Dagoma, députée socialiste d’origine tchadienne.
À Bangui, les violences sont quasi quotidiennes depuis l’assaut mené le 26 septembre. Et depuis plus d’une semaine, les habitants de Bangui vivent dans une ville en état de siège. Décryptage de la situation.
L’Union européenne a signé jeudi un accord d’un montant de 23 millions d’euros avec le gouvernement tunisien pour soutenir la réforme et la modernisation du secteur de la sécurité dans le pays.
Le ministre égyptien de l’Aviation civile a affirmé jeudi que les enquêteurs n’avaient pas encore de preuve ni de données confirmant que l’explosion d’une bombe serait à l’origine du crash de l’avion russe qui a tué 224 personnes dans le Sinaï.
Les autorités britanniques ont annoncé mercredi avoir « de nouvelles informations » laissant craindre qu’une bombe ait été responsable du crash, samedi dernier, de l’avion russe dans le Sinaï égyptien.
Un attentat-suicide dans le Sinaï a tué au moins trois policiers mercredi 4 novembre. Des assassinats immédiatement revendiqués par la branche égyptienne de l’État islamique (EI), qui avait affirmé samedi 31 octobre être responsable du crash d’un avion russe ayant fait 224 morts.
Dans une déclaration faite mardi, le Conseil national de transition (CNT) a accusé le gouvernement d’être en partie responsable des violences qui secouent Bangui depuis une semaine.
Accident ou attentat ? Si l’examen des boîtes noires de l’avion russe se poursuit, ce processus risque de prendre du temps, ont prévenu les autorités égyptiennes. Le point sur les dernières révélations.
Dans un entretien publié sur le site de la BBC, Abdel Fattah al-Sissi a dénoncé mardi la « propagande » de l’État islamique qui chercherait, selon le président égyptien, à « nuire à la stabilité et la sécurité de l’Égypte ainsi qu’à son image ».
Après le crash de l’avion de Metrojet en Égypte samedi dernier, de nouvelles questions de posent sur le survol des zones de guerre. Zoom sur les pays africains faisant l’objet d’alertes recensées par l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI).
N’excluant pas complètement l’hypothèse de l’attentat, le chef du renseignement américain a indiqué lundi à Washington qu’« il n’y avait pas de signe pour l’instant » permettant d’attribuer le crash de l’avion russe dans le Sinaï à un groupe terroriste.
Dans un discours à la nation diffusé lundi sur les ondes publiques, le président burundais, Pierre Nkurunziza, a promis aux insurgés qui s’opposent à son troisième mandat controversé de déposer les armes d’ici cinq jours en échange de l’amnistie.
Cette semaine, Jeune Afrique s’intéresse aux coulisses du pouvoir et à la gestion d’un domaine aussi sensible que confidentiel : la sécurité des chefs d’État. Un numéro double, en kiosques du 1er au 14 novembre.
Quatorze agents du Centre de développement rural (Cederu), une ONG congolaise basée dans l’est de la RDC, ont été enlevés dimanche dans le Nord-Kivu. Les rebelles rwandais des Forces démocratiques pour la libération du Rwanda (FDLR) seraient les auteurs de l’enlèvement, selon les autorités locales.
Un avion civil russe a explosé en vol samedi dans le centre de la péninsule du Sinaï, en Égypte, avec 224 personnes à bord. Quarante-huit heures après, que sait-on de ce crash ?
Médecins sans frontières (MSF) a rejeté dimanche « avec la plus grande fermeté » les accusations du porte-parole de la police burundaise, qui avait insinué la veille que l’ONG soutenait les insurgés opposés au troisième mandat du président Pierre Nkurunziza.
Douze contractuels acheminant de l’équipement à des Casques bleus ont été enlevés lundi 26 octobre par une centaine de rebelles lourdement armés au Soudan du Sud.
L’armée congolaise a annoncé mercredi que deux de ses soldats et quatre rebelles ougandais des Forces démocratiques alliées (ADF) ont été tués lors de combats dans le territoire de Beni, dans la partie est de la RDC.
Soutenant la position de l’Union africaine qui a annoncé l’ouverture d’une enquête sur les violences au Burundi, le Conseil de sécurité des Nations unies a appelé mercredi les autorités burundaises à entamer des discussions avec toutes les parties prenantes à la crise. Une réaffirmation de « sa détermination à faire en sorte que les coupables aient à répondre de leurs actes »
Selon les autorités locales, 13 civils ont été tués et trois blessés par balles mardi soir par des membres du groupe islamiste Boko Haram dans un village près de Diffa, dans le sud-est du Niger à la frontière avec le Nigeria.
Samuel Eto’o lançait mardi à Londres une levée de fonds, en partenariat avec Oxfam et le Haut-commissariat aux réfugiés, à destination des déplacés de Boko Haram. Entouré de Manu Dibango, de Maître Gims ou d’Omar Hamidou Tchiana, ministre des Mines nigérien, il a déjà récolté plus de 100 000 livres sterling. Et accordé une interview à Jeune Afrique.