L’ONG Amnesty International dénonce des « atrocités » relevant de « graves violations des droits humains » pratiquées par le camp indépendantiste et par l’armée camerounaise, en conflit depuis plus de six ans dans l’ouest du pays.
Financement, connexions, organisations… Depuis son affiliation à Daesh, le groupe armé d’origine ougandaise qui sévit depuis les années 1990 dans l’est de la RDC est plus puissant que jamais. Décryptage en infographies.
En marge du salon du Bourget, le ministre ivoirien de la Défense a profité de son séjour en France fin juin pour rencontrer son homologue français. Objectif : renforcer les moyens de l’armée.
Le groupe d’experts de l’ONU affirme que le Rwanda a continué à apporter un soutien actif aux rebelles du M23 ces derniers mois. Kigali nie depuis le début toute implication, accusant en retour Kinshasa de collaborer avec des groupes armés – une collaboration également épinglée par le rapport.
Vingt personnes ont été arrêtées en lien avec l’attaque d’un lycée attribuée aux rebelles des Forces démocratiques alliées (ADF). Le président Yoweri Museveni a promis d’en éliminer les responsables.
Dans un communiqué publié le 18 juin, le gouvernement burkinabè a applaudi la demande de retrait de la mission onusienne formulée deux jours plus tôt par les autorités de transition maliennes devant le Conseil de sécurité, à New-York.
Les combats ont repris dimanche matin à Khartoum peu de temps après l’expiration d’une trêve de 24 heures, la énième depuis le début du conflit entre Burhane et Hemetti.
Depuis la condamnation de l’opposant Ousmane Sonko, le 1er juin, le pays est en proie à des violences qui ont fait 16 morts. Le Pastef et le gouvernement s’en rejettent la responsabilité.
La tension reste vive deux jours après la condamnation d’Ousmane Sonko, alors que les émeutes ont déjà fait au moins 15 morts. Manifestants et internautes parviennent toutefois à contourner le blocage des réseaux sociaux.
Après avoir tué deux soldats (dont une femme), le « policier » a été abattu lors d’un échange de tirs au cours duquel un autre Israélien a été tué, selon Tsahal. Plusieurs zones d’ombre persistent dans cette affaire.
Le chef de l’État ivoirien souhaite reprendre les opérations conjointes avec le Burkina Faso, mais, pour le moment, le président de la transition temporise. Explications.
Une cinquantaine de jihadistes appartenant à l’État islamique ont été reconnus coupables de meurtre et appartenance à une organisation terroriste par un tribunal libyen. Cinq des accusés ont été acquittés.
Depuis juin 2022, un différend territorial entre les Teke et les Yaka a fait au moins 300 morts dans l’ouest de la RDC. Les prélats ont appelé « certains hommes politiques » à « retirer leurs mains sanguinaires » des provinces concernées.
Selon une enquête conjointe de plusieurs médias français, des militaires auraient tenté de se servir du journaliste comme appât pour localiser un chef jihadiste malien. L’armée aurait renoncé in extremis, sans toutefois essayer d’empêcher le rapt du reporter.
Le déploiement d’une force pro-gouvernementale, appuyée d’une médiation auprès de notables et de chefs de tribus, a permis de faire cesser les combats à Zawiya, l’un des principaux points de départ des embarcations illégales de migrants vers l’Italie.
Des « individus armés non identifiés » ont attaqué et saccagé le village de Don, situé dans la province du Logone-Oriental, frontalière de la Centrafrique. Une enquête a été ouverte par le parquet de Goré.
Dans un contexte sous-régional très difficile, le chef de l’État gère personnellement sa politique de défense. Mais il s’est néanmoins entouré d’hommes de confiance. Voici ceux qui contribuent à élaborer, dans l’ombre, la stratégie sécuritaire de Nouakchott.
Après l’exécution de 136 civils dans le nord du pays par des personnes en uniformes militaires, le président de la transition a estimé que cette tuerie a pu être commise par des jihadistes qui auraient récupéré des équipements des forces de défense et de sécurité.
Une semaine après le départ de son commandant, poussé vers la sortie par Kinshasa, l’EACRF, qui attend toujours le renouvellement de son mandat, voit son avenir devenir de plus en plus incertain.
Le colonel-major Kassoum Coulibaly estime que les différentes « violations » de l’espace aérien sont liées au récent rapprochement du Burkina Faso avec la Russie.
Proposé sur initiative de l’Igad, ce cessez-le-feu doit permettre aux généraux Abdel Fattah al-Burhane et Mohamed Hamdane Daglo, dit « Hemetti », de « nommer des représentants et proposer une date pour le début des négociations », a plaidé le président sud-soudanais, Salva Kiir.
Les généraux ennemis Abdel Fattah al-Burhane et Mohamed Hamdane Daglo, dit « Hemetti », ont accepté de prolonger un cessez-le-feu de trois jours, après une « médiation des États-Unis et de l’Arabie saoudite ». Mais les combats se poursuivent et la situation humanitaire se dégrade fortement, alertent l’ONU et l’OMS.
Après les avions russes et les drones turcs, le régime d’Assimi Goïta a reçu un lot d’équipements militaires chinois, comportant notamment des véhicules blindés et tactiques.
Le général kényan qui commandait la force régionale de la Commaunauté d’Afrique de l’Est (EARCF) a posé sa démission, le 27 avril. Kinshasa lui reproche son inaction face au M23, tandis qu’il dénonce des intimidations et pressions politiques dans un courrier au vitriol que Jeune Afrique a pu consulter.
Les forces armées des généraux ennemis Abdel Fattah al-Burhane et Mohamed Hamdane Daglo entendent respecter cette trêve, négociée sous l’égide des États-Unis, si leurs rivaux en font autant. Les combats ont déjà fait plus de 400 morts depuis la mi-avril.
Accusée par Kinshasa d’inaction face à la rébellion du M23, la force de l’EAC attend toujours le renouvellement de son mandat. En parallèle, ses États membres – Kenya en tête – tentent d’obtenir des fonds pour soutenir leurs opérations.
Entre ses séjours au Bénin et en Guinée, le président rwandais est passé par Bissau le 16 avril afin d’évoquer, entre autres, la coopération sécuritaire avec son homologue, également président en exercice de la Cedeao.
Des survivants affirment que des dizaines d’hommes et de jeunes ont été exécutés par des hommes arrivés dans le village de Karma en motos et en pick-up. La justice a ouvert une enquête.
Quatre personnes, dont deux militaires ont été tués au cours de l’attaque survenue le 18 avril près de la frontière entre la Mauritanie et le Mali. Affilié à Al-Qaïda, le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans s’est aussi dit responsable d’une autre embuscade, au cours de laquelle sept militaires ont été tués.