Dans une opération conjointe, le Maroc et l’Espagne ont arrêté 14 recruteurs présumés pour le compte de l’État Islamique ce mardi. Leur tête pensante serait un résident espagnol d’origine marocaine.
Au moins cinq personnes ont été tuées mardi au cours d’affrontements intercommunautaires dans un village près de Bria, ville minière de l’est du pays. Huit personnes ont également été blessées lors des ces violences, a-t-on appris de source proche de la gendarmerie.
Au moins six personnes ont été tuées et 28 autres blessées mardi dans un attentat-suicide perpétré par une femme kamikaze, près de la principale gare routière de Damaturu, dans le nord-est du Nigeria, ont signalé plusieurs témoins.
Dans la région du Macina, dans le centre du Mali, des milices d’autodéfense peules se sont radicalisées et leur rhétorique n’est pas sans rappeler celle des jihadistes nigérians. Qui sont-elles ?
Le 15 août, la Gatia avait attaqué la localité d’Anéfis contrôlée par les rebelles de la Coordination des mouvements de l’Azawad. Conséquence : la CMA suspend sa participation au processus de pacification.
Le gouvernement camerounais a décidé de recenser toutes les cartes SIM en circulation sur le territoire pour renforcer les mesures de lutte contre Boko Haram. L’ensemble des opérateurs de téléphonie mobile ont jusqu’à la fin du mois d’août pour répertorier et enregistrer leurs clients.
L’ancien administrateur de la commune de Isale (province de Bujumbura) et membre du parti d’Agathon Rwasa a été exécuté dans la nuit de samedi par des hommes qui n’ont pas encore été identifiés. C’est le troisième assassinat ciblé que connaît le pays en moins d’un mois.
Le secrétaire général du parti de l’ex-président centrafricain François Bozizé, Bertin Béa, arrêté le 15 août puis libéré 5 jours plus tard par ses militants, a regagné volontairement son lieu de détention à Bangui, a-t-on appris ce lundi de source proche du parquet.
Le Premier ministre tchadien, Kalzeube Pahimi Deubet, a procédé à un remaniement ministériel, le 23 août. Ahmat Mahamat Bachir, ancien conseiller du chef de l’État, Idriss Déby Itno, fait son retour à la sécurité publique.
Un agent de la garde douanière a été tué dimanche au soir à Bouchebka, près de la frontière algérienne, dans une attaque revendiquée par Okba Ibn Nafaa, un groupe lié à Al-Qaïda.
Trois policiers ont été tués et 33 personnes ont été blessées lundi par l’explosion d’une bombe dans le nord de l’Égypte, en proie à une vague d’attentats perpétrés notamment par les jihadistes de l’État islamique (EI). Pour le moment, l’attentat n’a pas été revendiqué.
Pour les enquêteurs, le Marocain Ayoub El Khazzani, l’auteur de l’attaque dans un Thalys vendredi possède un profil d’islamiste radical. Selon son avocate, le jeune homme de 25 ans est en revanche un SDF « squelettique ».
À six mois de la présidentielle, la tension est montée d’un cran cette semaine au Niger, avec les déclarations de l’opposition et de la société civile qui mettent en doute le processus électoral. Réactions du ministre de l’Intérieur, Hassoumi Massaoudou.
Le tireur du train Thalys Amsterdam-Paris, maîtrisé par des passagers dont des militaires américains, s’était rendu en Syrie et était connu des services de renseignement français et espagnols pour ses liens avec la mouvance islamiste radicale, selon les premiers éléments de l’enquête samedi.
Deux humanitaires, dont un expatrié européen, ont été pris à partie et blessés lors de violences intercommunautaires qui ont fait 10 morts à Bambari, dans le centre de la Centrafrique, a-t-on appris samedi auprès du Comité international de la Croix-Rouge (CICR).
Les enquêteurs interrogeaient samedi l’homme, signalé pour de possibles liens avec le terrorisme, qui a été maîtrisé par des militaires américains en vacances alors qu’il s’apprêtait à ouvrir le feu à la kalachnikov sur les passagers d’un train Amsterdam-Paris.
Peter Moi, reporter sud-soudanais du quotidien indépendant New Nation, a été abattu mercredi soir à Juba par des inconnus, après avoir quitté son travail.
Alors que l’attentat sur la plage de Sousse hante encore les esprits, la ville a été de nouveau frappée par la violence mercredi. En ligne de mire des assaillants cette fois-ci : des policiers.
Trois Casques bleus congolais de la Minusca seraient impliqués dans trois nouveaux cas de viols en Centrafrique. Informé, le ministre congolais de la Justice a promis jeudi d’« engager des poursuites » à leur encontre. Mais l’armée congolaise refuse de croire à la culpabilité de ses éléments présents sur le territoire centrafricain.
Égypte, Tunisie, Tchad, Maroc, Cameroun, Côte d’Ivoire, Libye, Kenya… Au total, entre la fin de 2014 et le début de 2015, pas moins de huit pays africains ont modifié leur législation contre le terrorisme. « Jeune Afrique » a épluché les textes des 15 pays les plus menacés par les « fous de Dieu ».
Deux inconnus à moto ont tué un policier tunisien mercredi à Sousse (Centre-Est), région où a eu lieu en juin la pire attaque jihadiste de l’histoire du pays.
Accusées d’informer la police, quatre personnes ont été abattues mardi soir à Bujumbura, la capitale burundaise, ont annoncé mercredi la police et des habitants.
Le village reculé de l’État de Yobe, dans le nord-est du Nigeria, a été attaqué jeudi dernier par le groupe islamiste. Les villageois ont fait état de 160 morts, un bilan contesté par les autorités.
La Ligue arabe s’est prononcée mardi 18 août pour « une stratégie arabe » pour combattre l’organisation État islamique (EI), plaidant également pour un soutien militaire aux autorités libyennes. L’organisation est toutefois restée silencieuse sur les frappes aériennes réclamées.
À Bujumbura, depuis l’assassinat le 2 août du général Adolphe Nshimirimana, le « deuxième homme fort du pays », les attentats ciblés se sont multipliés et les armes lourdes résonnent toutes les nuits dans la capitale burundaise. Gérard Birantamije, politologue burundais spécialiste des questions de sécurité, décrypte la situation.
Selon des habitants d’un village reculé de l’État de Yobe (nord-est du Nigeria), une attaque de Boko Haram aurait fait environ 150 morts jeudi. Un responsable du gouvernement local a confirmé cette attaque, en faisant état d’un bilan d’environ 50 morts.
Depuis plus de deux semaines, les camionneurs camerounais refusent de desservir Bangui pour protester contre les attaques par des groupes armés, qui ont notamment tué l’un des leurs en juillet. Résultat : à Bangui, les prix flambent.