La Minusma a annoncé l’établissement à compter de mardi d’une « zone de sécurité » autour de la ville de Kidal, dans le nord du Mali. Une décision prise après que des combats entre un groupe armé progouvernemental et la rébellion à dominante touareg ont fait plusieurs tués lundi.
De sources concordantes, de violents combats ont opposé lundi dans le nord du Mali des membres d’un groupe armé progouvernemental et la rébellion à dominante touareg, tous signataires de l’accord de paix. Le premier bilan de ces affrontements fait état de plusieurs morts.
Au dernier jour de l’ultimatum donné par la communauté internationale, le gouvernement sud-soudanais et la rébellion de Riek Machar ont bien paraphé lundi un accord de paix à Addis-Abeba. Mais, alors qu’il s’apprêtait à signer l’accord, le président Salva Kiir a sollicité un délai de 15 jours supplémentaires.
La communauté internationale a imposé une date limite aux protagonistes de la crise au Soudan du Sud pour conclure un accord de paix, sous peine de sanctions. À quelques heures de la fin de l’ultimatum, des pourparlers se poursuivent lundi à Addis-Abeba.
L’imam de Barkérou, village proche de Nampala, a été exécuté par des hommes armés encore non identifiés. Selon un élu municipal, les auteurs de l’assassinat seraient des jihadistes d’Amadou Koufa, prédicateur islamiste radical soupçonné d’être l’inspirateur de nombreuses attaques dans le sud et le centre du pays.
Le président égyptien Abdel Fatah al-Sissi a ratifié dimanche une loi antiterroriste controversée, notamment en raison des amendes très lourdes qu’elle prévoit pour les journalistes contredisant les informations officielles en matière de sécurité.
De violents combats à Syrte (nord) entre les jihadistes de l’organisation État islamique (EI) et des hommes armés locaux ont fait entre 150 et 200 morts, a affirmé vendredi l’ambassadeur de Libye à Paris.
Le Cameroun mobilisera 2 450 militaires pour participer à la Force d’intervention conjointe multinationale (MNJTF) contre Boko Haram, qui doit compter au total 8 700 hommes, a annoncé vendredi un communiqué du ministre de la Défense.
Le Premier ministre nigérien, Brigi Rafini, a initié une rencontre à Niamey du 19 au 21 août, dans le but de réconcilier les tribus du nord du Mali pour une meilleure application de l’accord de paix d’Alger.
Dans un communiqué diffusé jeudi, Al-Mourabitoune a désigné Mokhtar Belmokhtar comme chef d' »Al-Qaïda en Afrique de l’Ouest » qui pourrait bien devenir le nouveau nom de l’organisation jihadiste si ce document est authentifié.
Le chef de l’État nigérian Muhammadu Buhari a donné trois mois à ses forces armées pour en finir avec Boko Haram lors de la prestation de serment de plusieurs nouveaux hauts responsables jeudi.
Des hommes armés non identifiés ont attaqué mercredi soir un poste de police à Bamako, capitale du Mali. Un policier et un civil ont été blessés, selon une source militaire et le ministère de la Sécurité.
Cinquante personnes ont été tuées mardi dans une explosion sur un marché dans le nord-est du Nigeria. Que sait-on de cet enième attentat, l’un des plus terribles perpétrés dans cette région, berceau du groupe terroriste Boko Haram ?
Depuis le 8 août, Bienvenu Matumo, militant prodémocratie de la Lutte pour le changement (Lucha) a disparu à Kinshasa. Ses proches s’inquiètent, les autorités assurent que les services spécialisés vont se charger de le retrouver.
La branche égyptienne du groupe terroriste État islamique a affirmé mercredi avoir décapité le Croate enlevé le 22 juillet en Égypte. Le Premier ministre croate Zoran Milanovic a pour sa part déclaré ne pas être en mesure de pourvoir confirmer à 100% la mort de son compatriote
En trois semaines, fin juillet, le Cameroun a subi cinq attentats-suicides dans l’Extrême-Nord. Si Boko Haram est suspecté d’infiltrer des mosquées et des écoles coraniques, le groupe recrute surtout des fillettes défavorisées qui n’ont aucune idée qu’elles transportent des bombes.
Lors d’un point de presse mardi soir à N’Djamena, Idriss Déby Itno a déclaré que Boko Haram était décapité, promettant de terminer la guerre contre le groupe terroriste nigérian avant la fin de l’année. Le président tchadien a également manifesté sa volonté de rempiler en 2016.
Au moins 47 personnes ont été tuées et une cinquantaine blessées dans une explosion mardi sur un marché dans le nord-est du Nigeria, fréquemment visé par Boko Haram.
Souleyman Mohamed Kennen, un proche du prédicateur islamiste radical malien Amadou Koufa et ex-combattant dans une unité de l’Algérien Mokhtar Belmokhtar, a revendiqué mardi l’attaque d’un hôtel à Sévaré qui a avait fait quatre jours plutôt 13 morts dans la région de Mopti (centre du Mali).
À Bujumbura, de violents tirs et des explosions de grenades ont retenti toute la nuit de dimanche entre policiers et opposants dans les quartiers contestataires de Jabe, Nyakabiga (centre-est) et Cibitoke (nord). Jeune Afrique fait le point sur la situation à Jabe.
Si la confusion règne encore sur l’identité des auteurs de l’attaque meurtrière de Sévaré, dans le centre du Mali, de nouveaux éléments éclairent peu à peu l’enquête.
Le Sud-Africain tué dans l’attaque d’un hôtel du centre du Mali était en lien par messagerie avec ses proches pendant la prise d’otages. Il a décrit, depuis la salle de bain où il s’était réfugié, une « zone de guerre » à l’extérieur de l’établissement, a rapporté lundi un membre de sa famille.
Cinq contractuels de l’ONU, quatre soldats maliens et « quatre terroristes », ont été tués lors de la prise d’otages qui s’est déroulée vendredi dans un hôtel de Sévaré, selon un dernier bilan communiqué dimanche par le gouvernement malien.
Les exécutants de l’attaque à la roquette qui a tué il y a une semaine le général Adolphe Nshimirimana, homme fort de l’appareil sécuritaire au Burundi, ont été identifiés et certains arrêtés, a annoncé dimanche le Parquet, sans autre précision sur leur identité.
La fusillade fratricide, qui a coûté la vie à quatre casques bleus rwandais samedi à Bangui sur une base du contingent rwandais de la Mission de l’ONU en Centrafrique (Minusca), est un « acte déplorable », vraisemblablement à caractère « terroriste », a affirmé dimanche l’armée rwandaise.
Un Casque bleu rwandais a tué quatre de ses compagnons d’armes et en a blessé huit autres, lors d’une fusillade au sein de leur contingent samedi à Bangui, avant d’être abattu, a-t-on appris auprès de plusieurs sources militaires.
Douze personnes, dont cinq militaires maliens, ont été tuées lors de la prise d’otages dans un hôtel de Sévaré, dans le centre du Mali, selon un nouveau bilan communiqué samedi à l’AFP par des responsables de l’armée malienne.
Le sort d’un Croate enlevé près du Caire par la branche égyptienne du groupe État islamique (EI) restait inconnu vendredi soir à l’expiration d’un ultimatum de cette organisation jihadiste qui a menacé de l’exécuter.