Plusieurs milliers de personnes ont défilé dimanche dans les rues de Tunis « contre le terrorisme », après l’attentat qui a touché le musée du Bardo, le 18 mars. Parmi elles, des dirigeants politiques et des chefs d’État étrangers, dont le président français François Hollande.
L’armée nigériane a lancé dimanche des frappes aériennes et une opération terrestre contre des membres du groupe islamiste Boko Haram aux abords de la ville de Bauchi, dans le nord-est, selon une source militaire et des habitants.
Les chefs d’Etat de la Ligue arabe ont annoncé dimanche leur intention de créer une force militaire conjointe pour combattre les « groupes terroristes », notamment l’Etat islamique (EI), se donnant quatre mois pour s’accorder sur ses modalités et sa composition.
Neuf hommes armés appartenant au principal groupe jihadiste tunisien, la brigade Okba Ibn Nafaa accusée par les autorités de l’attentat du musée du Bardo, ont été tués par les forces de l’ordre, a indiqué dimanche le ministère de l’Intérieur.
La Tunisie organise dimanche une marche contre le terrorisme à laquelle des dizaines de milliers de personnes et des personnalités étrangères, dont le président français François Hollande, sont attendues après l’attentat sanglant au musée du Bardo.
Au moins sept personnes ont été tuées samedi dans plusieurs attaques menées par des islamistes présumés dans le nord-est du Nigeria contre des bureaux de vote le jour des élections présidentielle et législatives.
Les chefs d’État arabes ont clamé samedi à l’ouverture de leur sommet annuel en Égypte leur intention de créer une force unie pour combattre les « groupes terroristes », considérant comme un « test » l’opération militaire conjointe en cours au Yémen.
Les Shebab ont revendiqué cette nouvelle attaque meurtrière dans la capitale somalienne. Des membres du gouvernement pourraient figurer parmi les blessés.
Le président Béji Caïd Essebsi a appelé tous les Tunisiens à venir marcher contre le terrorisme dimanche 29 mars. D’abord plébiscitée par une grande partie de l’opinion, l’évènement à venir est de plus en plus sous le feu des critiques.
Le tribunal de Salé, près de Rabat, a condamné jeudi trois ressortissants français à quatre mois de prison ferme pour des affaires de terrorisme. Leurs peines ayant été purgées en détention préventive, ils ont tous été expulsés vers la France ce vendredi.
Après un premier report, le musée du Bardo de Tunis doit finalement rouvrir ses portes aux écoliers et lycéens vendredi, et exceptionnellement au public lundi, plus d’une semaine après les attentats terroristes qui ont fait 23 morts et plus d’une quarantaine de blessés.
Ona Ekhomu est président de l’Association de la sécurité industrielle et des opérations de sauvetage du Nigeria (AISSON). Pour Jeune Afrique, il revient sur le conflit qui oppose le gouvernement nigérian à Boko Haram.
Pour la première fois, les chefs d’état-major de 120 pays membres des Nations unies se réunissent vendredi 27 mars à New York pour plancher sur les enjeux complexes du maintien de la paix à travers le monde. Hervé Ladsous, le chef du département des opérations de maintien de la paix de l’ONU, présente les grandes lignes de cette réunion inédite à « Jeune Afrique ».
Alors que l’incertitude régnait sur son sort, le président yéménite, Abd Rabbo Mansour Hadi, a quitté le pays en bateau, ont annoncé des responsables yéménites.
Après avoir annoncé que le musée du Bardo allait rouvrir ses portes au public mardi, les autorités tunisiennes ont finalement décidé de le maintenir fermé pour raisons de sécurité.
Depuis 2012, les attaques jihadistes étaient circonscrites au centre et à l’ouest du pays. Mais ce 18 mars, les terroristes ont choisi de frapper le musée du Bardo, en plein coeur de Tunis. Feront-ils vaciller la démocratie ?
Des sanctions avaient été promises. Lundi, le Premier ministre a limogé les chefs de la police et du musée du Bardo. Le président Béji Caïd Essebsi s’en est, lui, pris à Ennahdha, qu’il a accusé de laxisme.
Des combattants d’Aqmi ont tué par balle puis décapité jeudi un civil qu’ils accusaient de travailler pour les forces françaises au Mali. L’exécution s’est déroulée en plein marché, dans un village à 120 kilomètres au nord de Tombouctou.
Le président tunisien Béji Caïd Essebsi a affirmé dimanche qu’un troisième auteur de l’attentat du Bardo était recherché, assurant qu’il n’irait « pas très loin » et promettant des sanctions contre les responsables des défaillances sécuritaires autour du musée.
Le président tunisien Béji Caïd Essebsi s’est recueilli dimanche matin devant le musée du Bardo à Tunis, où l’attentat de mercredi a coûté la vie à 20 touristes et un policier, a constaté un journaliste de l’AFP.
Sous le choc, le frère de Yassine Laabidi, l’un des deux assaillants du musée de Bardo à Tunis, n’arrive pas à s’expliquer comment ce garçon de 27 ans « chaleureux, beau gosse et aimable » a pu tuer des innocents.
Le président tunisien Béji Caïd Essebsi a enfilé le costume de « père de la Nation » en s’efforçant de ne pas raviver les craintes d’un retour à l’autoritarisme, mais il est désormais attendu sur la riposte à l’attentat du Musée du Bardo.
Le chef de l’État de la Guinée équatoriale, Teodoro Obiang Nguema, a affirmé jeudi disposer d’informations suffisantes pour craindre une attaque terroriste sur son sol.
L’attentat meurtrier au musée du Bardo, à Tunis, a été revendiqué jeudi par l’État islamique. C’est la première fois que la nébuleuse jihadiste, qui sévit des plaines irakiennes aux côtes libyennes, frappe la Tunisie.
Deux jours après l’attentat qui a fait 21 morts au musée du Bardo à Tunis, les premiers éléments de l’enquête ont permis d’établir que les deux assaillants avaient été formés au maniement des armes en Libye voisine. Alors que les arrestations se poursuivent, plusieurs responsables politiques ont évoqué des failles sécuritaires.