Les dirigeants des pays de la Communauté des États d’Afrique de l’Est (EAC) sont réunis ce samedi en sommet extraordinaire à Bujumbura pour discuter de la situation sécuritaire dans l’est de la RDC.
La Communauté de l’Afrique de l’Est (EAC) exige de la RDC « des clarifications urgentes » après que Kinshasa a annoncé le départ « pour raisons sécuritaires » des officiers rwandais présents dans le commandement de la force régionale.
Les Forces démocratiques alliées, affiliées au groupe État islamique, ont mené des attaques simultanées contre trois villages d’Ituri. Au moins quinze personnes ont été tuées, selon un bilan provisoire.
Un accrochage a opposé samedi 28 janvier des militaires rwandais à la police congolaise sur une petite île du lac Kivu, dans l’est de la RDC, provoquant un mouvement de panique sur fond de vives tensions entre Kigali et Kinshasa.
La rébellion du M23, qui poursuit sa progression dans le Nord-Kivu, dans l’est de la RDC, s’est emparée d’une nouvelle ville le 26 janvier. L’armée congolaise évoque de son côté un retrait « tactique » pour épargner les populations civiles.
Le président turc, Recep Tayyip Erdogan, mise sur la « diplomatie du drone » pour étendre l’influence d’Ankara sur le continent, où les États-Unis et la Chine contrôlent l’essentiel du marché.
Arrêté à la fin de décembre, le directeur de l’agence Interface Médias est accusé par la sécurité intérieure « de se livrer à des activités susceptibles de porter atteinte à la sûreté de l’État et sa stabilité ».
Une dizaine de personnes ont été tuées et au moins vingt autres blessées à la suite de l’explosion d’une bombe dans une église pentecôtiste de Kasindi, dans le Nord-Kivu, le 15 janvier. Une organisation proche de l’État islamique serait derrière l’attaque.
Selon des responsables d’Arbinda qui ont confirmé les enlèvements, l’armée et ses supplétifs civils ont effectué des ratissages de la zone, sans succès.
Plus de 60 personnes ont été tuées dans différentes attaques de groupes armés entre le 8 et le 13 janvier, dans le nord-est de la RDC, dans la province de l’Ituri.
Annoncée pour juillet 2022, la numérisation de la procédure de délivrance des visas d’entrée au Cameroun, dont les prix ont flambé, n’est toujours pas opérationnelle.
Le journaliste français a été enlevé il y a maintenant 21 mois dans le nord du Mali et l’avocat de sa famille s’est félicité de l’ouverture de cette information judiciaire.
Confronté aux incursions répétées et parfois meurtrières des groupes jihadistes au nord du pays, le président togolais a remanié le haut commandement militaire le 22 décembre. État-major, terrain : voici les hommes de l’ombre de la lutte antiterroriste togolaise.
Soucieux d’anticiper des incursions terroristes venues du Sahel, le président sénégalais vient d’inaugurer un nouveau camp militaire à quelques encablures du Mali.
Rejet des vieilles élites et de la France, détricotage du dispositif sécuritaire régional… L’arrivée des Russes dans la sous-région pourrait bien être l’accélérateur et le révélateur d’un changement de paradigme.
C’est la seconde fois que le gouvernement rwandais se plaint d’une telle intrusion alors que les tensions restent particulièrement vives entre les deux voisins depuis la nouvelle offensive du M23 dans l’est de la RDC.
L’ancien chef de groupe armé a été arrêté lundi 26 décembre à N’Djamena. Auparavant à la tête des Renseignements généraux tchadiens, il était au cœur de tensions entre les diplomaties tchadienne et centrafricaine.
Huit soldats congolais et un civil ont été condamnés à la peine capitale en appel, dans deux jugements distincts. L’un pour le meurtre de deux Chinois, l’autre pour trafic d’armes.
Le groupe d’experts évoque l’existence de « preuves substantielles » sur « l’intervention directe des forces de défense rwandaises » en RDC aux côtés des rebelles du M23, ou pour combattre les FDLR accusées de collaborer avec l’armée congolaise.
En Côte d’Ivoire, le procès de l’attaque terroriste qui a eu lieu en 2016 touche à sa fin. Les avocats de la défense ont plaidé l’acquittement de certains de leurs clients. Les juges rendront leur décision le 28 décembre.
Déplorant « l’inertie » du gouvernement dans la mise en œuvre de l’Accord de paix et de réconciliation, la CMA et la Plateforme demandent l’intervention de la médiation internationale dirigée par l’Algérie.
Plusieurs généraux sont déjà sur les rangs pour succéder à Alexandre Apalo Touré, le commandant supérieur de la gendarmerie, si celui-ci prenait sa retraite, le 31 décembre.
Influent et réputé pro-russe, il était incarcéré depuis janvier, accusé d’avoir fomenté un coup d’État contre Roch Marc Christian Kaboré. Sa libération crée des spéculations sur le rôle qu’il pourrait jouer sous le régime d’Ibrahim Traoré.
Des hauts gradés des services de renseignement d’une quinzaine de pays du continent ont participé fin novembre à la conférence IntellConf, organisée par Stéphane Konan, l’ancien conseiller d’Hamed Bakayoko.
« Ce combat passe nécessairement par les armes, mais aussi par nos valeurs, nos comportements et le redressement de notre économie », a assuré samedi 10 décembre le président burkinabè de transition.