Le naufrage d’un bateau surchargé sur le fleuve Congo, dans le nord-est de la RDC, a provoqué la colère de jeunes qui ont incendié jeudi des bâtiments publics.
Au moins 22 soldats ont été tués jeudi dans plusieurs attaques lancées par des miliciens islamistes pour tenter de prendre le contrôle de terminaux pétroliers et d’une centrale électrique dans l’est de la Libye.
Plusieurs chefs jihadistes de premier plan ont été tués par les forces françaises depuis le déclenchement de l’opération Serval au Mali, en janvier 2013. D’autres sont toujours en vie, cachés quelque part dans l’immensité sahélo-saharienne. Le point en infographie sur deux ans de traque dans le désert.
Un centre de regroupement pour les combattants des Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR), disséminés dans les provinces de l’Est, a été aménagé à Kisangani. Après avoir longtemps tergiversé, les intéressés ont enfin pris le chemin de leur nouveau campement.
En théorie, les forces de la coalition occidentale devront s’être totalement retirées d’Afghanistan en 2016, au risque de laisser le champ libre à un retour des talibans. En pratique, c’est beaucoup moins sûr. Voici pourquoi.
Une centaine de personnes, de nationalités camerounaise, nigériane, nigérienne et tchadienne, ont été interpellées samedi dans l’extrême-nord du Cameroun. Elles sont soupçonnées d’avoir des liens avec le groupe islamiste Boko Haram.
Seize personnes ont été tuées lundi dans des affrontements entre forces pro-gouvernementales et milices islamistes dans les villes de Benghazi et Derna, dans l’est de la Libye.
Les services de renseignement burundais ont annoncé lundi avoir arrêté à Bujumbura le frère de Bertrand « Bilal » Nzohabonayo, le français d’origine burundaise abattu samedi en France après avoir agressé des policiers dans un commissariat.
Le bilan provisoire de l’explosion d’une bombe dans une gare routière de la ville de Gombe, dans le nord-est du Nigeria, fait état d’au moins 20 morts.
Grève de militaires, barrages, coups de feu dans Abidjan après l’arrestation vendredi d’un ex-chef de guerre: les rebelles ayant aidé Alassane Ouattara à arriver au pouvoir en Côte d’Ivoire, après son élection mouvementée fin 2010, n’en finissent pas de gêner le régime.
Un important chef de guerre ivoirien a été arrêté par les forces de sécurité vendredi au petit matin à son domicile d’un quartier bourgeois d’Abidjan, où l’un de ses hommes a été tué, a-t-on appris de source policière.
Les dirigeants des cinq pays du « G5 du Sahel » (Tchad, Niger, Burkina Faso, Mali, Mauritanie), réunis vendredi en sommet à Nouakchott, ont appelé l’ONU à mettre en place une force internationale « pour neutraliser les groupes armés » en Libye.
Présent au forum international de Dakar sur la paix et la sécurité en Afrique (15 et 16 décembre), Hervé Ladsous, secrétaire général adjoint aux opérations de maintien de la paix de l’ONU, évoque pour « Jeune Afrique » la situation au Mali, en Centrafrique et en RDC.
Le vote d’une loi sécuritaire très controversée jeudi par l’Assemblée nationale kényane s’est déroulé dans un chaos indescriptible. Les membres de l’opposition dénoncent un coup sévère porté aux libertés démocratiques.
Les islamistes de Boko Haram ont attaqué dimanche un village dans le nord-est du Nigeria. Lors de l’assaut, 32 personnes ont été tuées et au moins 185 ont été enlevées. Parmi elles figurent des femmes et des enfants.
Abou Mouqatel (de son vrai nom Abou Bakr al-Hakim), un jihadiste tunisien recherché par les autorités, a revendiqué mercredi l’assassinat de Chokri Belaïd et de Mohamed Brahmi, tués en 2013.
Durant la présidence de George W. Bush, sous couvert de guerre contre le terrorisme, la CIA a eu recours à la torture. Avec une cruauté sans bornes, selon un rapport accablant du Sénat américain.
Les chefs d’État du Sénégal, du Mali, du Tchad, de la Mauritanie et le ministre français de la Défense ont clôturé mardi le Forum international sur la paix et la sécurité de Dakar par un panel au cours duquel Idriss Déby Itno a abordé longuement et très librement la crise libyenne.
L’armée ougandaise a confirmé mardi la fuite d’un millier d’ex-combattants du Mouvement du 23-Mars (M23) qui se sont échappés de leur camp en Ouganda lors d’une opération de rapatriement vers la RDC.
Impulsé par la France, le Forum sur la paix et la sécurité en Afrique s’est tenu à Dakar les 15 et 16 décembre. À l’heure du bilan, voici cinq points marquants qui ressortent des échanges entre les quelque 350 participants.
Un commando taliban a attaqué mardi une école pour enfants de soldats de Peshawar, principale ville du nord-ouest du Pakistan, provoquant un carnage qui fait au moins 95 morts, dont 82 enfants, selon un nouveau bilan des autorités.
L’Australie se demandait mardi comment un preneur d’otages au passé empreint de violence et d’islamisme radical avait pu échapper aux radars après le siège dramatique d’un café en plein coeur de Sydney, qui s’est soldé par la mort de deux personnes et de l’auteur des faits.
Un an après le déclenchement de l’opération Sangaris, et deux ans après celui de l’opération Barkhane, le ministre français de la Défense affiche ses objectifs : des transitions politiques réussies et davantage de coopération régionale en matière de sécurité.
Des tirs ont été entendus lundi à Kisangani, dans le nord-est de la RDC. À en croire plusieurs sources concordantes, des hommes du général de brigade Innocent Kabundi, transfuge de la rébellion du CNDP, ont été pris à parti dans la ville par un autre groupe de soldats congolais appuyé par des habitants en colère. Motif de ces accrochages ? L’occupation d’une résidence officielle. Explications.
À l’ouverture du premier forum international sur la paix et la sécurité en Afrique, qui se tient à Dakar, Jean-Yves Le Drian, ministre français de la Défense, a appelé lundi les Africains à renforcer leur coopération face au défi jihadiste sur le continent.
Des militants sud-soudanais ont publié lundi une première liste provisoire des victimes du conflit qui sévit dans leur pays depuis une année. Objectif : identifier et nommer les dizaines de milliers de personnes tuées.
Un an tout juste après le début des combats, la guerre civile au Soudan du Sud ne montre aucun signe d’apaisement. Le conflit a fait des dizaines de milliers de morts et les organisations humanitaires redoutent une nouvelle spirale de violence et de famine.
Des miliciens islamistes de Fajr Libya ont tenté de s’emparer ce week-end d’Al-Sedra, le principal terminal pétrolier en Libye. Les forces loyales au gouvernement ont réussi, temporairement, à repousser leur offensive.