De la Mauritanie à Djibouti, leur présence ne fait plus grincer des dents. Américains, Français ou Britanniques, on se les arrache au nom de la lutte contre le terrorisme. Résultat : les soldats étrangers n’ont sans doute jamais été aussi nombreux en Afrique depuis les indépendances.
Les juges antiterroristes Marc Trevidic et Nathalie Poux, après avoir dû y renoncer deux fois, doivent se rendre dimanche en Algérie, pour une autopsie des têtes des sept moines de Tibhirine, assassinés en 1996.
Un calme relatif régnait dimanche matin à Bangui, au lendemain de la rencontre entre la présidente de la transition centrafricaine, Catherine Samba-Panza, et des responsables des miliciens anti-balaka, ces derniers ayant lancé un appel à la trêve.
Un semblant de calme était revenu samedi à Bangui après quatre jours de violents affrontements, alors qu’une rencontre entre la présidente de la transition Catherine Samba Panza et des responsables anti-balaka laissait espérer une « décrispation ».
Bachir Kherza, présenté comme le « mufti » des jihadistes algériens de Jund Al-Khilafa, a été identifié comme l’exécuteur d’Hervé Gourdel, le Français enlevé et décapité en septembre par ce groupe qui a fait allégeance à l’organisation Etat islamique, indique le quotidien algérien francophone El-Watan.
Le secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon a appelé samedi à la fin des hostilités en Libye, au cours d’une visite éclair destinée à donner un coup de pouce au dialogue politique lancé en septembre pour tenter de mettre fin à l’anarchie.
Le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, est arrivé samedi à Tripoli afin de donner un coup de pouce au dialogue lancé fin septembre pour tenter rétablir la stabilité en Libye, selon une source de la mission de l’ONU dans ce pays (UNSMIL).
Les juges antiterroristes Marc Trevidic et Nathalie Poux, après avoir dû y renoncer deux fois, doivent se rendre dimanche en Algérie, pour une autopsie des têtes des sept moines de Tibhirine, assassinés en 1996.
La tension restait vive samedi matin à Bangui où l’aéroport était fermé, alors que des tirs d’armes lourdes et légères ont été entendus dans les quartiers nord jusqu’à tard dans la nuit et que la ville était toujours paralysée par une grève des taxis.
Vingt-sept otages chinois et camerounais enlevés en mai et juillet dans l’extrême-nord du Cameroun ont été libérés dans la nuit de vendredi à samedi, a annoncé le président Paul Biya.
Au lendemain de l’annonce par Moscou de la libération d’une vingtaine de citoyens russes, ukrainiens et bélarusses détenus en Libye, Tripoli a dénoncé mercredi « l’évasion » de ces prisonniers. Une enquête a été ouverte pour déterminer les circonstances de leur sortie du territoire libyen.
Après la mort mercredi du patient atteint d’Ebola au Texas, Washington et Ottawa ont annoncé le renforcement du contrôle des voyageurs en provenance de tous les pays africains touchés par le virus.
Muni d’un mandat d’Abdallah al-Thani, le Premier ministre libyen, Othman Mileiktah, le chef d’une milice anti-islamiste de Zintan, a séjourné à Paris du 30 septembre au 2 octobre pour s’entretenir avec des responsables sécuritaires français.
De violentes manifestations et des pillages ont eu lieu mercredi matin à Bangui alors qu’une partie des anti-balaka demande la démission de la présidente de la transition, Catherine Samba-Panza.
Quatorze personnes ont perdu la vie lors de violents heurts survenus mardi en Turquie entre les forces de l’ordre et les manifestants kurdes, dénonçant l’inaction d’Ankara contre les jihadistes qui veulent s’emparer de la ville kurde de Kobané en Syrie, ont rapporté mercredi les sources de sécurité et les médias turcs.
Réunis mardi à Niamey, le Nigeria et ses voisins doivent finaliser la création d’une force multinationale pour contrer la menace du groupe islamiste nigérian Boko Haram.
À en croire l’information diffusée lundi par plusieurs médias américains, un ancien officier du renseignement français se trouve dans les rangs des jihadistes en Syrie et a même été la cible fin septembre d’une frappe américaine. Des « rumeurs de presse », selon le Quai d’Orsay.
Un soldat libanais a été blessé dimanche par des tirs de l’armée israélienne provenant de l’autre côté de la frontière, a indiqué l’armée libanaise dans un communiqué.
Des dizaines de soldats fidèles à un ex-général de l’armée libyenne ont trouvé la mort jeudi à Benghazi (Est) en s’opposant à des groupes islamistes qui tentent sans relâche depuis deux mois de s’emparer de l’aéroport de cette ville meurtrie.
Après la neutralisation du M23, la brigade d’intervention des Nations unies devait s’attaquer aux autres groupes armés notamment les rebelles rwandais FDLR. Mais les pays de la région ont décidé d’accorder six mois à ces derniers pour qu’ils se rendent. Trois mois plus tard, zéro reddition…
Le Parlement turc a approuvé jeudi à une très large majorité un projet de résolution du gouvernement islamo-conservateur autorisant l’armée à mener des opérations contre les jihadistes du groupe de l’État islamique (EI) en Syrie et en Irak.
Elle contrôle encore plus de la moitié du territoire, mais jamais l’ancienne rébellion Séléka n’a été aussi divisée. Ses chefs historiques, Michel Djotodia et Noureddine Adam, sont contestés. Reste à savoir si les Casques bleus sauront en profiter pour leur faire déposer les armes.
La Syrie est « Ground Zero pour les jihadistes à travers le monde », a déclaré dimanche le président américain, Barack Obama. Une situation que les États-Unis reconnaissent avoir sous-estimé.
Vingt et un passagers d’un minibus ont été tués par l’explosion d’une mine abandonnée dans le nord de la Guinée-Bissau, selon un nouveau bilan communiqué dimanche à l’AFP par des sources hospitalières et proche du gouvernement, qui a décrété deux jours de deuil national.
Une cellule liée aux jihadistes de l’État Islamique, basée dans l’enclave espagnole au Maroc de Melilla et la ville voisine marocaine de Nador, a été démantelée, a annoncé vendredi le ministère marocain de l’Intérieur.
Un haut diplomate du département d’État américain a affirmé jeudi ne pas croire à la mort du chef du groupe islamiste Boko Haram, annoncée la veille par l’armée nigériane.
Les journaux algériens se disaient jeudi « sous le choc » après la décapitation d’Hervé Gourdel, otage français enlevé en Algérie par les « Soldats du califat », un groupuscule jihadiste lié à l’État islamique.