L’incendie qui ravage un important site de stockage de carburant près de l’aéroport de Tripoli était toujours hors de contrôle, mardi. Le gouvernement libyen a fait appel à l’aide étrangère.
À Alger, on négocie depuis le 16 juillet, mais dans le Septentrion, on se bat. Entre l’armée, les milices et les rebelles touaregs, rien ne va plus… Seuls les jihadistes et les trafiquants paraissent y trouver leur compte.
Selon Frédéric Cuvillier, secrétaire d’État français aux transports, l’analyse des boîtes noires de l’avion d’Air Algérie qui s’est écrasé jeudi dernier au Mali « prendra peut-être plusieurs semaines ».
La double attaque perpétrée dimanche par des membres présumés du groupe armé Boko Haram dans le nord du Cameroun a fait au moins 15 morts, selon un dernier bilan. Douze personnes au moins seraient au main des assaillants, dont l’épouse du vice-Premier ministre, Ali Amadou.
Un tir de roquette a provoqué dimanche l’incendie de vastes réservoirs de carburant près de Tripoli. Le gouvernement évoque une situation « très dangereuse », les flammes menaçant de grands réservoirs de gaz ménager qui pourraient exploser.
Les deux boîtes noires de l’avion d’Air Algérie qui s’est écrasé au Mali ont été transférées dimanche soir de Bamako à Paris, où elles doivent être analysées.
L’escalade des violences en Libye a poussé dimanche des capitales occidentales à rappeler leurs ressortissants. Près de 100 personnes ont été tuées en deux semaines de combats entre milices rivales à Tripoli.
Plusieurs dizaine de membres de Boko Haram ont attaqué jeudi soir un village camerounais proche de la frontière nigériane. Deux militaires camerounais sont morts.
Quelques jours après l’attaque contre le camp militaire Tshatshi, le 22 juillet à Kinshasa, l’identité des assaillants et leurs motivations commencent à se préciser. Selon plusieurs sources diplomatiques et sécuritaires sur place, l’assaut avait un but bien précis…
Après d’âpres tractations et plusieurs mois de blocage, le gouvernement malien et six groupes armés ont signé jeudi à Alger un document sur la « cessation des hostilités ». Une première étape du plan de paix dont la signature pourrait intervenir au mois d’octobre, selon la diplomatie algérienne.
Réunis à Alger, les groupes armés du Nord-Mali et les autorités maliennes tentent de se mettre d’accord sur une feuille de route commune pour la suite des négociations de paix.
À Brazzaville, où a finalement été signé un accord de cessez-le-feu a minima, le 23 juillet, la grande majorité des groupes armés de la crise centrafricaine était représentée. Qui sont-ils, quels sont leurs learders et leur zone d’influence ? « Jeune Afrique » y répond avec une carte et des portraits interactifs.
La sanglante attaque qui a tué 15 militaire tunisiens mi-juillet a poussé l’État à prendre des mesures fortes contre les appels au jihad, comme la fermeture de mosquées et de médias. Entre ceux qui craignent le terrorisme et ceux qui redoutent un retour aux vieilles méthodes du régime de Ben Ali, cette tactique divise.
Censé développer les liens commerciaux entre l’Hexagone et le continent lors de sa minitournée africaine du 17 au 19 juillet (Côte d’Ivoire, Niger, Tchad), le président français François Hollande a surtout agi en chef des armées. Et a officiellement lancé l’opération Barkhane.
Adoptées au dernier trimestre de l’année 2013, les premières mesures pour pallier les carences des armées de terre et de l’air ont été mises en oeuvre par le nouveau gouvernement tunisien de Mehdi Jomâa, formé en janvier 2014. Et celui-ci compte aller encore plus loin suite à l’attaque de Henchir Talla, le 16 juillet dernier. Dans ce billet, Laurent Touchard* dresse l’état des lieu des capacités militaires tunisiennes.
Neuf chefs militaires de l’ex-Séléka sont arrivés mardi soir à Brazzaville. Les autorités congolaises espèrent que leur présence permettra de débloquer les négociations pour la paix en Centrafrique qui s’y déroulent depuis lundi.
Les autorités congolaises ont affirmé mardi avoir déjoué l’attaque d’un groupe d’inconnus armés contre le camp militaire Tshatshi, à Kinshasa. Le calme était de retour en fin d’après-midi, après environ une heure de tension et de panique dans les rues.
Mehdi Jomâa, le chef du gouvernement tunisien, se trouvait mardi en Algérie pour tenter de renforcer la coopération sécuritaire face aux groupes terroristes, quelques jours après une attaque qui a tué 15 soldats tunisiens.
Des tirs ont été entendus mardi après-midi au camp militaire Colonel Tshatshi dans la ville de Kinshasa. Selon nos informations, il s’agirait d’une attaque à la machette d’un groupe de personnes qui voulait s’emparer du dépôt des munitions de l’état-major de l’armée congolaise. Trois assaillants auraient été tués.
Les négociations pour la paix en Centrafrique ont été suspendues mardi à Brazzaville en raison de l’absence des représentants de l’ex-rébellion de la Séléka. Il reste moins de vingt-quatre heures aux délégués pour parvenir à un accord.
La communauté internationale est à pied d’oeuvre pour aider le Nigeria à retrouver les 230 lycéennes enlevées à Chibok par Boko Haram le 14 avril. Jusque là sans résultat.
Soupçonnés d’avoir massacré 13 civils samedi près civils près d’El-Facher, la capitale du Darfour-nord, les groupes rebelles soudanais ont démenti lundi toute implication de leurs forces, accusant à leur tour Khartoum d’avoir monté ces allégations de toutes pièces.
Les rebelles sud-soudanais ont lancé dimanche une offensive sur la localité de Nasir, leur ex-QG, qualifiée par l’ONU de « claire violation » du cessez-le-feu signé en mai et de « plus grave reprise des hostilités » au Soudan du Sud depuis cette date.
De violents combats faisaient rage dimanche autour de l’aéroport de Tripoli, dont des milices rivales se disputent le contrôle depuis une semaine, sur fond de lutte d’influence qui risque de plonger la Libye dans la guerre civile.
L’Égypte a promis dimanche de « punir » les auteurs de l’attaque contre un point de contrôle militaire qui a tué la veille 22 soldats, l’une des plus meurtrières contre l’armée depuis des années dans le pays.
Le gouvernement tunisien a annoncé une série de mesures, dont la fermeture de mosquées et celle de médias « appelant au jihad », suite à la mort d’au moins 15 soldats dans une attaque la semaine dernière.
De violents combats aux armes lourdes opposaient dimanche des milices rivales qui s’affrontent depuis une semaine pour le contrôle de l’aéroport de Tripoli, a indiqué à l’AFP un responsable de la sécurité de l’aéroport et des témoins.
Vingt et un soldats de l’armée égyptienne ont été tués samedi dans une attaque perpétrée par des hommes armés contre un point de contrôle militaire dans l’ouest du pays, a indiqué l’armée.