La rébellion touarègue a annoncé vendredi 29 novembre, qu’elle allait reprendre la guerre contre l’armée malienne. À l’origine de la déclaration, les « exactions » qu’auraient commis la veille des militaires à l’aéroport de Kidal, qui ont fait un mort et cinq blessés civils, selon le MNLA.
En déplacement à Alger en début de semaine, le juge français Marc Trévidic a obtenu le feu vert des autorités algériennes pour procéder à l’autopsie des têtes des moines de Tibhirine. Il ne pourra en revanche pas mener d’auditions de témoins. L’avocat des familles des victimes, Me Patrick Baudouin, est à la fois satisfait et peu surpris par cette double décision. Interview.
En déplacement en Algérie, le juge d’instruction français Marc Trévidic a obtenu le feu vert des autorités algériennes pour autopsier les têtes des moines de Tibhirine, dans le cadre de son enquête sur leur assassinat en 1996. Le magistrat n’a en revanche pas reçu l’autorisation de réaliser une série d’auditions de témoins comme il le réclamait.
Les autorités françaises ont décidé d’inviter le Premier ministre centrafricain, Nicolas Tiangaye, au sommet de l’Élysée pour la paix et la sécurité qui se tiendra à Paris, les 6 et 7 décembre. Une invitation officielle lui a été transmise, jeudi.
Barack Obama a relevé vendredi le « leadership » du roi du Maroc Mohammed VI en matière de démocratisation et discuté avec lui de la lutte contre l' »extrémisme violent », pour leur première rencontre à Washington.
Le chef actuel du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA), Bilal Ag Acherif, devrait être remplacé dans les prochaines semaines. En cause : son manque de d’expérience en matière de négociations.
Barack Obama reçoit pour la première fois vendredi, à la Maison Blanche, le roi du Maroc Mohammed VI. Leur entretien sera notamment consacré aux questions de sécurité et d’économie.
Chargé du dossier de l’assassinat des moines de Tibhirine, en mai 1996, le juge d’instruction français Marc Trévidic se rendra pour deux jours à Alger lors de la dernière semaine de novembre. Enjeu de cette première réunion cruciale avec ses interlocuteurs algériens : l’étude de sa demande d’exhumation des têtes des sept religieux et d’audition de différents protagonistes de l’affaire.
La conférence sur la sécurité des frontières dans la zone sahélo-saharienne qui s’est tenue à Rabat, le 14 novembre, a été l’occasion de prendre la température de la relation entre le Maroc et l’Algérie.
Les autorités locales de Tripoli ont appelé les Tripolitains à observer une grève générale de trois jours, au lendemain d’affrontements meurtriers entre miliciens ayant fait plus de 40 morts. Si la tension était vive dans la capitale, où la plupart des commerces sont restés fermés pendant la journée de samedi, la situation semblait être redevenue calme en soirée.
Le ministre français de l’Intérieur Manuel Valls a annoncé vendredi à Dakar la création dans la capitale sénégalaise d’un poste « d’attaché régional français de sécurité intérieure » pour renforcer la lutte anti-terroriste dans les pays du Sahel.
La conférence régionale de la Communauté des États sahélo-sahariens (Cen-Sad) s’est tenue jeudi à Rabat. Au menu des échanges : la sécurité dans la zone sahélo-saharienne, minée par la montée en puissance des groupes jihadistes. Entretien avec Mohammed Benhammou, président du Centre marocain des études stratégiques.
Après plusieurs mois d’occupation,les rebelles du MNLA ont évacué jeudi deux bâtiments publics à Kidal (nord-est du Mali). La décision a sucsité la colère de partisans de la rébellion touarègue, qui ont saccagé des édifices dans la ville.
Réunis jeudi à Rabat, au Maroc, les gouvernements d’une vingtaine de pays ont exprimé leur volonté de renforcer la coopération transfrontalière face aux menaces sécuritaires en Afrique du Nord et au Sahel. La Libye et le Mali, pays où gravitent des groupes jihadistes, ont été au centre des débats.
Quels chefs d’État africains participeront au sommet de l’Élysée pour la paix et la sécurité qui se tiendra à Paris, les 6 et 7 décembre ? Le point sur ce que l’on sait.
Le gouvernement malien a « bon espoir » que se tiennent les législatives prévues le 24 novembre dans tout le pays, en dépit de l’insécurité persistant dans le nord du pays, où deux journalistes français ont été récemment tués, a affirmé un ministre malien à trois médias français.
La rébellion touareg du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA) a accusé l’armée malienne d’avoir « exécuté » trois civils dans une zone du nord-est du Mali où, selon le gouvernement malien, des soldats ont tué trois « bandits armés » dans un accrochage.
Le gouvernement libyen a condamné vendredi les combats entre milices ayant fait la veille deux morts en plein centre de Tripoli, énième illustration du chaos qui règne toujours dans le pays, deux ans après la chute du régime de Kadhafi.
Au moins quatre personnes, dont un diplomate somalien, ont été tuées et 15 blessées vendredi dans l’explosion d’une voiture piégée contre un hôtel à Mogadiscio, selon les autorités somaliennes, qui ont attribué l’attaque aux insurgés islamistes shebab.
Un bref échange de tirs a eu lieu vendredi entre soldats maliens et rebelles touaregs du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA) dans une localité proche de Ménaka, dans le nord-est du Mali.
De la Méditerranée au XVIe siècle à la Somalie au XXIe siècle, en passant par le Nigeria et Madagascar, les côtes africaines ont souvent été aux mains des flibustiers. Un phénomène qui nourrit l’imagination des artistes.
Au moins une dizaine de personnes ont été tuées jeudi soir à Tripoli où des milices armées se sont affrontées dans plusieurs quartiers, selon des témoins et une source des services de sécurité.
Le président togolais Faure Gnassingbé doit se rendre à Paris, du 13 au 15 novembre. Il s’agit de sa première visite officielle chez son homologue français, François Hollande, depuis l’élection de ce dernier, en 2012.
Entre le XVIe et le XIXe siècle, la Méditerranée est le théâtre de combats mémorables. Les rives africaines servent de havres à des marins musulmans de légende : Barberousse, Dragut, Euldj Ali, Moratto Genovese Osta, Morat Raïs…
Les Français sont de plus en plus nombreux à mener la « guerre sainte » à Damas. Aujourd’hui, ils seraient environ 300, sur 600 Européens, à fournir une aide logistique et militaire à l’opposition syrienne, qu’elle soit terroriste ou non. Un chiffre impressionnant qui inquiète les autorités européennes et françaises.
Un fourgon de transport de fonds a été attaqué lundi à Syrte par un groupe d’hommes armés. Selon l’agence libyenne Lana, plus de 54 millions de dollars en dinars libyens et en devises étrangères ont été dérobés.