L’armée nigérienne a affirmé vendredi 11 novembre avoir tué quinze jihadistes présumés, lors d’une « riposte » menée avec des soldats français près du Mali, dans la zone des trois frontières, en fin de semaine dernière.
Le président français a « officialisé », ce 9 novembre, la fin de l’opération Barkhane, trois mois après le départ des derniers soldats français du Mali. L’occasion de redéfinir la présence française au Sahel et en Afrique de l’Ouest.
En misant, en plus de la réponse militaire, sur des projets en faveur de la jeunesse, le gouvernement espère endiguer la menace jihadiste. Le ministre Mamadou Touré s’apprête à se rendre sur le terrain pour évaluer l’avancée de cette initiative.
Des centaines de jeunes Congolais se sont portés volontaires pour s’enrôler dans l’armée et combattre les rebelles du M23 qui gagnent du terrain dans l’est de la RDC.
Dans une allocution télévisée, le président congolais a appelé ce jeudi 3 novembre la jeunesse de son pays à « s’organiser en groupes de vigilance » face au M23 qui, a-t-il réaffirmé, bénéficie de « l’appui du Rwanda ».
Dans la région de Ménaka, les affrontements se poursuivent entre le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (JNIM) d’Iyad Ag Ghali et l’État islamique au Grand Sahara (EIGS). Le premier a reçu le soutien de plusieurs groupes armés touaregs, signataires des accords d’Alger.
Des témoins locaux affirment que des soldats et des « militaires blancs » ont tué au moins 13 civils le dimanche 30 octobre dans le centre du pays, incriminations réfutées par une source militaire malienne.
Le gouvernement a réagi après les révélations sur une étonnante transaction portant sur du matériel militaire, conclue au début de 2022 par le ministère sénégalais de l’Environnement. Et certains opposants réclament l’ouverture d’une enquête parlementaire.
Les affrontements entre les forces armées congolaises et le mouvement rebelle, qui ont repris le 20 octobre au nord de Goma, se sont intensifiés le 27 octobre à proximité d’un axe stratégique de cette partie du pays.
Quatre mois après l’annonce de son lancement, la force régionale de l’EAC peine à exister sur le terrain. Malgré les problèmes de financement et les divergences stratégiques, Kinshasa se veut rassurant. Jeune Afrique a pu se rendre au quartier général des futures troupes, à Goma.
Ils ont permis à Mamadi Doumbouya de renverser Alpha Condé et, aujourd’hui encore, le président n’a confiance qu’en eux. Surentraînés et suréquipés, les hommes du Groupement des forces spéciales (GFS) sont au cœur du pouvoir.
Des responsables militaires et des habitants ont affirmé que le M23 contrôlait dimanche 23 octobre le village de Ntamugenga, une cible stratégique proche de la grande route menant à Goma.
Le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM) et l’État islamique au Grand Sahara (EIGS) se livrent une guerre acharnée dont les civils sont les premières victimes.
Le 7 octobre, une centaine de rebelles a mené l’assaut contre des militaires djiboutiens stationnés à un poste-frontière, faisant sept morts et quatre blessés.
Fin septembre, une tentative d’approvisionnement de la ville a tourné au massacre. La mort d’au moins 27 soldats a alimenté la colère d’une partie de l’armée contre Paul-Henri Sandaogo Damiba et précipité son renversement par le capitaine Traoré.
Propulsé en juin 2021 à la tête de l’armée, Muhoozi Kainerugaba, fils et potentiel successeur de Yoweri Museveni, vient d’être limogé. Connu pour ses sorties sur les réseaux sociaux, il a été promu au rang de général quatre étoiles sans se voir confier de nouvelles fonctions.
Le président congolais a effectué plusieurs nominations dans l’état-major des FARDC et à la tête de la Garde républicaine. Quatre ans après son arrivée au pouvoir, il poursuit sa reprise en main d’une armée longtemps dominée par des généraux fidèles à Kabila.
Le général Abdelaziz Nouiouet Chouiter a pris la tête de la Direction centrale de la sécurité de l’armée. Voici ce qu’il faut savoir sur cet homme de terrain, qui a fait ses classes dans la lutte anti-terroriste dans les années 1990.
Selon les informations de Jeune Afrique, la Direction générale de la sécurité extérieure mène une médiation dans la crise entre la RDC, le Rwanda et l’Ouganda.
Depuis plus de six mois, plusieurs villages des environs de Gao sont la cible des jihadistes de l’État islamique au Grand Sahara (EIGS). Le haut gradé El Haji Ag Gamou, considéré comme le parrain du Gatia, tire la sonnette d’alarme.
Leurs pays étant tous deux en proie aux violences jihadistes, le président de la transition burkinabè et le chef de l’État nigérien ont décidé de signer un accord de défense. Et veulent impliquer Assimi Goïta.
Ce vétéran des renseignements algériens, jusqu’ici patron de la Direction générale de la lutte contre la subversion, succède à Abdelghani Rachedi. Voici pourquoi il a été choisi.
Une opération de soldats maliens accompagnés de « personnel militaire étranger » a fait au moins 50 morts civils en avril, indique la Minusma dans ce qui s’apparente à une nouvelle mise en cause des Forces armées maliennes, désormais alliées aux Russes.
Les militaires interpellés le 10 juillet à l’aéroport de Bamako sont toujours détenus, malgré les tentatives de médiation. Retour sur le partenariat qui a motivé leur présence sur la base allemande de la Minusma.
Sous pression face au regain de violences djihadistes, le président de la transition améliore les capacités opérationnelles de l’armée burkinabè et planche sur sa réorganisation.
Alors que des contacts officiels ont récemment eu lieu entre les gouvernements congolais et russe, un homme attire les regards à Kinshasa : Viktor Tokmakov. Ce diplomate, qui a été en poste en Centrafrique, s’est en effet déjà révélé être l’un des principaux VRP du groupe de mercenariat Wagner. Révélations.
Il a été nommé Premier ministre mercredi 20 novembre pour remplacer Choguel Maïga, limogé par la junte au pouvoir. Contrairement aux autres colonels, Abdoulaye Maïga n’a pas participé aux putschs qui ont secoué le pays.