Le président ivoirien Alassane Ouattara a ordonné vendredi la fermeture « jusqu’à nouvel ordre » des frontières avec le Ghana, après l’attaque d’un poste-frontière par des assaillants repliés dans ce pays, dernier épisode d’une série d’attaques contre les forces de sécurité.
Le dernier bilan des inondations qui sévissent au Cameroun et au Nigeria depuis le début d’août est très lourd : 14 morts sont à déplorer dans le premier pays, 137 dans le second. Les déplacés se comptent par dizaines de milliers. La menace d’une crise alimentaire et de la résurgence du choléra plane maintenant sur les populations des deux États.
Menace islamiste, terrorisme, trafic d’armes, prises d’otages… Réunis à Hammamet en Tunisie, experts africains et européens débattent de la situation sécuritaire dans la zone sahélo-saharienne. Avec la crise malienne au cœur des préoccupations, les invités du Centre des stratégies de sécurité du Sahel Sahara (C 4S), esquissent des pistes de solutions pour pacifier la région.
Après deux mois de convalescence à Paris, le président de la transition est de retour au pays avec une mission : former un nouveau gouvernement d’union nationale. Et reprendre les rênes.
Qui sont les assaillants de la caserne d’Akouédo, une attaque qui a fait sept morts dans la nuit de dimanche à lundi ? Miliciens pro-Gbagbo ou supplétifs des FRCI, mécontents de leur sort ? Comment ont-ils disparu sans laisser aucune trace ? Éléments de réponse.
Psychanalyste tunisien enseignant à l’Université de Paris VII où il dirige l’UFR de Sciences humaines cliniques, Fethi Benslama est l’auteur de plusieurs ouvrages où il explore notamment les expressions contemporaines de l’islam à la lumière de la psychanalyse. En mai 2011, il publie « Soudain la révolution ! » un petit livre où il décrypte efficacement les causes profondes du soulèvement tunisien et de sa propagation aux autres sociétés arabes. Quatorze mois plus tard, il confie à Jeune Afrique son analyse sans concession de l’état actuel de la Tunisie.
La secrétaire d’État américaine, Hillary Clinton, a entamé mardi 31 juillet une tournée africaine de onze jours, en commençant par le Sénégal. Suivront le Soudan du Sud, l’Ouganda, le Kenya, le Malawi et enfin l’Afrique du Sud. Avec pour objectif, dans chaque pays, de promouvoir la nouvelle stratégie africaine de Barack Obama.
Alors que le procès de son mari s’ouvre le 16 juillet au Cameroun, Jeannette Marafa craint pour sa sécurité en France. Son véhicule aurait été saboté à Paris.
Entre les groupes islamistes et leur ancien allié, le MNLA, l’heure est à l’affrontement au Nord-Mali. Et celui-ci ne tourne pas en faveur des indépendantistes touaregs…
De la Mauritanie aux Seychelles, les Américains tissent en toute discrétion un vaste réseau de bases militaires. Objectif : surveiller les organisations terroristes, lutter contre la piraterie et assurer la sécurité des compagnies pétrolières.
La rébellion du Mouvement national de Libération de l’Azawad (MNLA) ne contrôle plus aucune place forte au Mali. Chassés de Tombouctou, écrasés à Gao, les rebelles touaregs voient les islamistes d’Ansar Eddine et leurs alliés d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) prendre la direction des opérations dans le Nord.
Le mercredi 27 juin à Gao, des rebelles touaregs du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA) se sont affrontés avec des islamistes du Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest (Mujao). Le QG des rebelles touaregs aurait été pris par les combattants islamistes.
Le Comité intergouvernemental des services de sécurité africains (Cissa) se réunissait à Alger du 26 au 27 juin. L’occasion de préparer le prochain sommet de l’UA, et de faire le point sur la crise malienne.
L’ancien ministre centrafricain des Finances et du Budget a réagi après la publication d’un article de « Jeune Afrique » le concernant. Explications de l’intéressé.
Un nouveau témoignage recueilli par le juge anti-terroriste Marc Trévidic met en cause le Département algérien du renseignement et de la sécurité (DRS) dans l’enlèvement et l’assassinat des moines français de Tibéhirine, en 1996. La thèse de la manipulation par les services secrets resurgit.
Le président américain a dévoilé, jeudi 14 juin, sa nouvelle stratégie pour le développement du continent. Les axes principaux de celle-ci ? Le renforcement de la sécurité face à la menace Al-Qaïda et la contre-attaque face à l’offensive économique chinoise sur le continent.
Exclusif. L’ex-secrétaire général du Mouvement national pour la libération de l’Azawad (MNLA, rébellion touarègue), Bilal Ag Achérif, est depuis le 7 juin président du nouveau Conseil transitoire de l’État de l’Azawad (CTEA). Il s’est fixé au Mali en août 2010, après de nombreux allers et retours entre la région de Kidal et la Libye, où il a obtenu une maîtrise en économie. Âgé de 35 ans, parlant parfaitement l’arabe et l’anglais, l’enfant de l’Adagh (région montagneuse de Kidal) nous a reçu longuement dans son bureau de l’ancien gouvernorat de la ville de Gao. Interview.
Les négociations entre le MNLA et les islamistes radicaux de Ansar Eddine ont échoué. Leur fusion au sein d’un « Conseil transitoire de l’État islamique de l’Azawad » a été rejetée par le bureau politique du MNLA pour des questions de doctrine politico-religieuse.
La fusion annoncée entre les deux groupes rebelles Ansar Eddine et le MNLA consacre la prédominance au Nord-Mali des forces islamistes radicales les plus proches d’Aqmi. Paradoxe : la nouvelle donne favorise les négociations à court terme, tout en rendant très improbable l’atteinte d’un accord stable dans la durée.
Ils sévissaient surtout le long des côtes somaliennes. Traqués de tous côtés, les flibustiers écument désormais de plus en plus les eaux du golfe de Guinée et changent de tactique.
Le président burkinabè Blaise Compaoré, médiateur pour l’Afrique de l’Ouest a démarré une série de « consultations » avec le MNLA et les islamistes d’Ansar Eddine, a déclaré jeudi 17 mai son ministre des Affaires étrangères, Djibrill Bassolé. Dans le même temps, un rapprochement entre les deux groupes armés qui contrôlent le Nord-Mali serait sur le point de s’opérer, rapporte RFI.
Les autorités algériennes redoutent une recrudescence des attaques terroristes lors des élections législatives du 10 mai. Quelque 120 000 policiers et gendarmes ont été déployés pour sécuriser le scrutin.
Serait-ce la fin de l’alliance entre la rébellion touarègue et les islamistes d’Ansar Eddine ? Cela en a tout l’air. Sous les auspices du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA), chefs religieux, chefs coutumiers et notables du Nord-Mali ont décidé de se réunir à Gao, les 25 et 26 avril. Objectif : « prononcer une « fatwa » contre tous les groupes armés qui sont sur le territoire de l’Azawad », martèle Moussa Ag Assarid, l’un des porte-paroles du MNLA, interviewé par Jeune Afrique.
À l’issue d’une visite de deux jours à Abidjan, les 17 et 18 avril 2012, le commissaire au Développement de l’Union européenne (UE), Andris Piebalgs, a confié à Jeune Afrique qu’il était globalement satisfait de la reprise économique en Côte d’Ivoire. Mais pour le diplomate letton, il reste encore beaucoup d’efforts à faire pour la réconciliation, la sécurité, la lutte contre la corruption, etc. Interview.