Les autorités algériennes redoutent une recrudescence des attaques terroristes lors des élections législatives du 10 mai. Quelque 120 000 policiers et gendarmes ont été déployés pour sécuriser le scrutin.
Serait-ce la fin de l’alliance entre la rébellion touarègue et les islamistes d’Ansar Eddine ? Cela en a tout l’air. Sous les auspices du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA), chefs religieux, chefs coutumiers et notables du Nord-Mali ont décidé de se réunir à Gao, les 25 et 26 avril. Objectif : « prononcer une « fatwa » contre tous les groupes armés qui sont sur le territoire de l’Azawad », martèle Moussa Ag Assarid, l’un des porte-paroles du MNLA, interviewé par Jeune Afrique.
À l’issue d’une visite de deux jours à Abidjan, les 17 et 18 avril 2012, le commissaire au Développement de l’Union européenne (UE), Andris Piebalgs, a confié à Jeune Afrique qu’il était globalement satisfait de la reprise économique en Côte d’Ivoire. Mais pour le diplomate letton, il reste encore beaucoup d’efforts à faire pour la réconciliation, la sécurité, la lutte contre la corruption, etc. Interview.
Nature de la Constitution tunisienne, agenda électoral, charia, identité, justice, sécurité… Autant de sujets sur lesquels Moncef Marzouki, Hamadi Jebali et Mustapha Ben Jaafar affichent, par-delà leurs différences, une identité de vues. Interviews croisées.
Touareg et loyaliste, le colonel-major Ag Gamou a réussi à échapper aux rebelles, après avoir feint, le 31 mars, de rallier les combattants du MNLA. Alors que Kidal et Gao tombaient entre les mains de ces derniers et d’Ansar Dine, il a fait en sorte que ses hommes originaires du Sud soient exfiltrés vers Bamako, via le Niger et le Burkina, avant d’indiquer qu’il restait fidèle à l’État malien. Grâce au témoignage exclusif d’un de ses proche, Jeune Afrique a pu reconstituer le film des événements.
Déjà coupé en deux du fait de la défection de l’armée, le Mali s’est réveillé avec en son sein un nouveau pays, proclamé indépendant par les rebelles du MNLA : l’Azawad. Une région considérée comme le berceau naturel des Touaregs.
Les bandes armées qui déstabilisent le Sahel – et notamment le Mali – devront bientôt faire face à la force de feu accrue des armées de la sous-région. Dernier achat en date : quatre avions de combat Embraer par la Mauritanie.
Alors que « Kony 2012 », le film réalisé par l’ONG Invisible children, continue de défrayer la chronique médiatique, l’Union africaine a décidé de lancer ses forces à la poursuite du chef de l’Armée de résistance du seigneur (LRA), recherché depuis 2005 par la Cour pénale internationale (CPI) pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité. Pourquoi si tard ? Avec quels moyens ? Le directeur Paix et sécurité de l’UA, El Ghassim Wane, répond aux questions de Jeune Afrique.
Un rapport du Haut-Commissariat de l’ONU pour les réfugiés (HCR), publié le 27 mars, révèle une hausse de 20% du nombre de demandes d’asile dans le monde en 2011. Fatoumata Lejeune-Kaba, porte-parole du HCR pour l’Afrique, analyse cette tendance et explique pourquoi ces demandes ont atteint un tel niveau record depuis 2003.
Le réalisateur américain de la vidéo sur le criminel de guerre ougandais Joseph Kony, qui fait sensation sur internet, a été arrêté et hospitalisé à San Diego, après avoir été retrouvé nu dans la rue en train de se masturber, a annoncé la police et l’ONG Invisible Children.
Le panel d’experts des Nations unies sur la Libye a remis le 7 mars au Conseil de sécurité son rapport, encore confidentiel, sur la situation sécuritaire dans le pays. Et il n’est pas rassurant.
En marge d’une cérémonie de célébration de la journée de la femme, Mourad Medelci, le ministre algérien des Affaires étrangères, a déclaré que son pays souhaitait aider la Libye à « constituer une armée et une police ».
C’est une ascension aussi fulgurante qu’inattendue : en quelques jours, Joseph Kony est devenu une superstar du web. Affolant les compteurs sur Twitter ou encore sur YouTube avec un documentaire, Kony 2012, qui approche les 50 millions de spectateurs, le leader de l’Armée de Résistance du Seigneur (LRA) ougandaise est au centre d’un buzz mondial. Bien malgré lui.
Les dirigeants libyens assurent qu’ils ne s’immisceront pas dans les affaires de leurs voisins du Sud, mais ils n’en conservent pas moins un grand pouvoir d’influence.
Le rapport d’enquête gouvernementale sur l’attaque du 24 janvier à Aguelhok et la mort d’une centaine de militaires maliens a été remis le 21 février au président malien Amadou Toumani Touré (ATT). Dans ce document, la commission spéciale d’enquête présente des « preuves » que des éléments d’Aqmi ont combattu au côté des rebelles du MNLA. Bamako compte porter le dossier devant des instances internationales.
Le président du Togo Faure Gnassingbé demande « une plus grande mobilisation de la communauté internationale » contre la « criminalité transnationale organisée » en Afrique de l’Ouest et au Sahel. Il a ainsi proposé la création d’un « Groupe de contact international », lors d’un débat au Conseil de sécurité de l’Onu, mardi 21 février.
Ancien enseignant et commerçant, Mahmoud Ag Aghaly est président du bureau politique du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA). Ex-membre de la rébellion du 23 mai – la rébellion de 2006 menée par feu Ibrahim Ag Bahanga – il revient sur les motivations du MNLA et appelle la communauté internationale à faire pression sur le Mali pour accorder à l’Azawad son indépendance. Interview.
La rébellion touarègue commence à s’en prendre à des localités du sud du Mali. Deux villages de la région de Mopti ont été attaqués par des hommes armés s’identifiant comme des combattant du MNLA. Les armes et les munitions de la gendarmerie de Hombori ont notamment été emportées et le chef de village tué, semble-t-il par méprise.
Le président tunisien Moncef Marzouki entame mercredi 8 février une tournée de six jours au Maroc, en Mauritanie et en Algérie dans le but de « réanimer l’UMA et discuter des possibilités de réunir un sommet que la Tunisie se propose d’accueillir ».
Le secrétaire général du Mouvement national pour la libération de l’Azawad (MNLA) a déclaré, lundi dans une interview au quotidien arabophone El Khabar, qu’il ne se sentait pas concerné par l’appel au cessez-le-feu lancé samedi par le gouvernement malien et l’Alliance démocratique du 23 mai. Les combats se poursuivent, notamment dans la région de Tombouctou.
Une semaine avant la reprise de la rébellion touarègue, le 17 janvier dernier, le Mali tentait encore de négocier avec le MNLA et son allié Iyad Ag Ghaly, leader du groupe salafiste Anssar dine. Jeune Afrique s’est procuré en exclusivité le document contenant les propositions de Koulouba lors de ces discussions.
Alimentée par le retour de Libye de plusieurs milliers de combattants touaregs d’origine malienne, la rébellion reprend du service au Nord du Mali. Sous la houlette du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA). Analyse.
La Tunisie et la Libye ont trouvé un accord pour lutter contre le terrorisme, l’immigration clandestine et les trafics d’armes et de drogue à leur frontière. Un mémorandum d’entente et de coopération a été signé jeudi à Tripoli.
Après le Liberia et la Côte d’Ivoire, le Togo. En se rendant ce mardi à Lomé, la secrétaire d’État américaine Hillary Clinton vient chercher le soutien du Togo sur plusieurs dossiers chauds : celui de la Syrie ou encore celui du nucléaire iranien. Mais la question du trafic de drogue dont le pays est devenu une plaque tournante et la lutte contre le terrorisme seront également au menu des discussions.
La secrétaire d’État américaine Hillary Clinton se rend à Abidjan les 16 et 17 janvier, où elle rencontrera Alassane Ouattara et Guillaume Soro. Une visite ayant pour but le développement de la coopération sécuritaire et économique entre la Côte d’Ivoire et les États-Unis.
Le dernier rapport d’International crisis group (ICG) est pour le moins accablant pour les Forces républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI). L’Organisation non gouvernementale internationale dénonce une criminalisation de l’armée et invite le président Alassane Ouattara à affirmer son leadership sur la question de la sécurité en Côte d’Ivoire.
Le gouvernement congolais a qualifié samedi d' »infraction à la loi » et d' »atteinte à la Constitution » l’autoproclamation vendredi d’Etienne Tshisekedi comme président de la République démocratique du Congo, après avoir rejeté les résultats officiels de la présidentielle.