Tandis que le ministre français de l’Intérieur effectue une visite en Tunisie, le Premier ministre tunisien est à Paris depuis mardi pour y rencontrer Nicolas Sarkozy. Par ailleurs, le ministre libyen du Pétrole, Choukri Ghanem, est à Djerba, sans que les motifs de son séjour ne soient encore éclaircis.
Il s’est accroché à son fauteuil, puis terré dans le bunker de sa résidence, à Abidjan. Arrêté, l’ex-chef de l’État ivoirien, Laurent Gbagbo, a finalement été transféré à Korhogo, dans le nord du pays. Où il reçoit très peu de visites.
Confronté aux aspirations de la jeunesse marocaine et au printemps arabe, le roi du Maroc Mohammed VI avait promis, en mars, une vaste réforme constitutionnelle. L’attentat de Marrakech va-t-il affecter ce processus ?
Fin de partie pour l’homme le plus recherché de la planète. Le président des États-Unis Barack Obama a annoncé dimanche soir que le chef d’Al-Qaïda, Oussama Ben Laden avait été tué au Pakistan par les services américains. Une nouvelle qui intervient près de dix ans après les attentats du 11 septembre 2001.
À 140 km au sud-ouest d’Alger, l’explosion d’une bombe artisanale a causé la mort de cinq gardes communaux et blessé quatre de leurs collègues dans la préfecture d’Ain Defla.
À première vue, c’est un eldorado. Mais à y regarder de plus près, on déchante. Rivalités ethniques et foncières, brigandage… La région ouest de la Côte d’Ivoire est un concentré de tous les maux dont souffre le pays.
De violents combats opposent depuis plusieurs jours les forces loyalistes et les insurgés libyens autour de la ville stratégique de Misrata. Les rebelles regroupés autour du Conseil national de transition parviennent à repousser les assauts des pro-Kadhafi et gagnent plus de reconnaissance et de soutien au niveau international.
À peine installé dans ses fonctions de président de Côte d’Ivoire, Alassane Ouattara sait qu’il ne bénéficiera d’aucun répit. Ses urgences : redresser l’économie et, surtout, réconcilier un pays meurtri et divisé.
Composé de trente et un membres, le Conseil national de transition rassemble des personnalités diverses venues de tous horizons. Parmi elles, des membres de la société civile, mais aussi d’anciens dignitaires de la Jamahiriya qui ont fait défection.
Loin de vouloir s’inféoder à Téhéran, les membres de la branche minoritaire de l’islam aspirent d’abord à une juste intégration à la vie sociale, économique et politique des pays où ils sont nés.
Depuis l’enlèvement d’expatriés à Arlit et à Niamey, le recours aux sociétés spécialisées dans le gardiennage et la protection augmente. Même si leur personnel n’a pas le droit d’être armé.
Après une transition politique réussie qui a entraîné l’élection de Mahamadou Issoufou à la tête du Niger, l’Union européenne se montre plus disposée à soutenir l’action du nouveau président.
Lors d’une conférence de presse, le président ivoirien Alassane Ouattara a indiqué que Laurent Gbagbo avait quitté le Golf Hôtel pour un endroit « bien sécurisé » dans le nord du pays. Par ailleurs, il a exprimé son intention de s’installer prochainement au palais présidentiel.
Depuis son arrivée au poste de Premier ministre du gouvernement provisoire, les esprits se sont apaisés et le pays s’est progressivement remis au travail. Sa mission : mener à bien la transition en évitant la chasse aux sorcières, tout en veillant à ce que justice soit faite.
Les Forces républicaines d’Alassane Ouattara, auxquelles se sont ralliées la plupart des FDS, sont arrivées à Abidjan, où elles ont pris la RTI pendant la nuit. Elles ont également encerclé la résidence présidentielle dans le quartier de Cocody. Un imposant dispositif de la Garde republicaine et du Groupement de sécurité du président de la République (GSPR) la défend. Laurent Gbagbo aurait fui avec des proches vers une destination inconnue. Revivez les événements du 31 mars.
Le Premier ministre tunisien Béji Caïd Essebsi s’est exprimé mercredi soir pour tenter de rassurer l’opinion tunisienne sur l’évolution de la transition. Mais un nouveau rassemblement est prévu à la Kasbah à partir du 1er avril.
Les forces d’Alassane Ouattara contrôlent plus des trois-quarts du territoire de la Côte d’Ivoire. La capitale politique Yamoussoukro, le port stratégique de San Pedro et même la ville natale de Gbagbo, Gagnoa, ont été prises par les Forces républicaines du président élu, souvent sans difficultés. La bataille d’Abidjan aura-t-elle lieu, ou Gbagbo aura-t-il la sagesse d’abdiquer ?
On en sait désormais un peu plus sur le rôle du « sécurocrate » de l’ancien régime tunisien dans la fuite du président déchu et dans les violences qui ont secoué le pays.
Des centaines, voire des milliers de ressortissants africains attendent toujours, à Tripoli, de pouvoir rentrer dans leur pays pour fuir les violences de la révolution.
Un peu plus d’un an après la chute du président nigérien Mamadou Tandja, le Niger est sur le point d’achever sa transition démocratique avec le second tour de l’élection présidentielle opposant Seini Oumarou et Mahamadou Issoufou. Mamane Badamassi Annou, le ministre de l’Économie et des Finances du Niger, revient sur les réalisations de son gouvernement. Interview.
En état d’urgence sécuritaire et humanitaire, la Côte d’Ivoire se prépare à accueillir une nouvelle fois le panel de l’Union africaine pour la résolution de la crise postélectorale.
Accusé de complot, le général Jean-Philippe Ntumpa Lebani affirme avoir eu l’idée d’installer par la force Ali Bongo en 2009, mais qu’il n’en a pas fait le projet car l’intéressé n’aurait pas été mis au courant. Quel que soit le résultat de son procès, les révélations fusent sur les pratiques douteuses de la Grande Muette au Gabon.
Le « Guide » libyen Mouammar Kadhafi a annoncé son intention de se battre jusqu’à sa « dernière goutte » de sang. Mais qui est susceptible de le suivre jusqu’au bout ?
La place du 1er-mai en plein centre d’Alger, lieu de rendez-vous d’une marche de l’opposition algérienne samedi pour exprimer son ras-le-bol du système politique, était quadrillée par d’importantes forces de sécurité et des véhicules blindés, a constaté un journaliste de l’AFP.
Après le redéploiement des Casques bleus de la force de paix de l’ONU au Liberia en Côte d’Ivoire, le Conseil de sécurité des Nations unies a prolongé leur présence sur le sol ivoirien.
Face à des milices qui sèment la terreur et bénéficient de complicités au sein de l’appareil d’État, l’armée envoie des renforts. Difficile, dans ces conditions, de rétablir la confiance et de mener une véritable transition.
La manifestation de l’opposition ne rassemblait à la mi-journée que 2 000 personnes environ à Alger, mais elle ne cessait de grossir. Cernée par les quelque 30 000 policiers déployés dans la capitale, elle n’a pour l’instant pas pu progresser sur son parcours prévu, de la place du 1er Mai à celle des Martyrs. Et beaucoup de militants, dont des parlementaires, ont été interpellés.