La manifestation de l’opposition ne rassemblait à la mi-journée que 2 000 personnes environ à Alger, mais elle ne cessait de grossir. Cernée par les quelque 30 000 policiers déployés dans la capitale, elle n’a pour l’instant pas pu progresser sur son parcours prévu, de la place du 1er Mai à celle des Martyrs. Et beaucoup de militants, dont des parlementaires, ont été interpellés.
Après les deux récentes opérations de l’AMC du Nigerian M. Perewei cette semaine, une nouvelle attaque d’un groupe rebelle a été enregistrée dans le secteur très sensible de la péninsule de Bakassi. Bilan des trois agressions : au moins quatre morts et treize personnes enlevées. Paul Biya a dû revenir précipitamment de Suisse pour gérer la crise.
Malgré les soubresauts de l’appareil sécuritaire benaliste, le peuple et la classe politique – toutes tendances confondues – savourent une dignité et une liberté chèrement reconquises. Et esquissent les contours de la nouvelle République, quelques semaines après la révolution tunisienne.
Chez Kabila, la hantise du complot remonte, bien sûr, à l’assassinat du père. Mais en mars 2007, après la sanglante bataille de Kinshasa contre la milice armée de Jean-Pierre Bemba, le régime a encore renforcé son appareil répressif.
Après un week-end d’émeutes à Kef et la montée d’un mouvement de protestation dans plusieurs régions, le gouvernement tunisien tente de répondre à la pression populaire en s’attaquant à l’assise politique de l’ancien homme fort Zine el-Abidine Ben Ali. Au menu : la dissolution du RCD et la neutralisation du Parlement que l’ex-parti au pouvoir contrôle encore largement.
Le gouvernement tunisien pariait samedi sur une amélioration de la situation sécuritaire, en allégeant une nouvelle fois le couvre-feu, mais reste vigilant face à une situation encore incertaine. Quatre personnes ont été tuées dans des affrontements avec la police à Kef samedi.
Sans surprise, c’est un oui massif qui a remporté le référendum sur l’indépendance du Sud-Soudan. S’ouvre désormais une période de six mois particulièrement délicate durant laquelle le sud et le nord du pays devront s’entendre définitivement sur les différents aspects de leur séparation.
Un groupe de sécessionnistes présumés a voulu s’emparer tôt ce matin de l’aéroport de Lubumbashi, avant d’être repoussés. Bilan provisoire : au moins un mort et un blessé.
Après que le camp Gbagbo a réquisitionné les bureaux de la BCEAO en Côte d’Ivoire, Ouattara a annoncé leur fermeture. Ce qui a eu pour effet de bloquer le système de sécurisation des opérations bancaires avec lequel les agences travaillent à Abidjan, provoquant une belle pagaille dans le secteur.
Le responsable de la sécurité de Facebook, Joe Sullivan, a détaillé le combat que ses équipes ont mené contre la tentative des autorités tunisiennes de récupérer l’ensemble des mots de passe des utilisateurs du réseau social en Tunisie, dans les jours qui ont précédé la chute de Ben Ali. Explications.
Malgré des résultats africains en baisse, le groupe européen EADS, premier avionneur mondial grâce à sa filiale Airbus, maintient ses ambitions sur le continent. Pour cela, il multiplie les partenariats avec des acteurs locaux et se diversifie dans la défense et les satellites.
Notoriété, aptitude à peser sur le jeu diplomatique, poids économique, rayonnement moral ou culturel… « Jeune Afrique » désigne les hommes et femmes politiques les plus influents du continent.
Alors que les miliciens proches de Ben Ali redoublent d’activité, la société civile tunisienne cherche à s’organiser pour éviter tout retour en arrière. L’idée d’une assemblée constituante commence à s’imposer dans l’intelligentsia et les états-majors des partis politiques, alors qu’on annonce un gouvernement dans les prochaines 24 heures.
La résistance s’organise dans les médias tunisiens pour déjouer les manipulations des milices pro-Ben Ali. Et pour aider l’armée à maintenir l’ordre alors que des bandes de pillards sévissent dans le pays.
Le 9 janvier, si tout va bien, les électeurs choisiront de faire sécession. Un référendum pour tourner la page des années de guerre et auquel Khartoum semble s’être finalement résolu.
En 2011, une augmentation de la piraterie et du terrorisme dans le Delta du Niger est à prévoir, selon le cabinet d’expertise RiskIntelligence. Une violence qui risque aussi de gagner l’intérieur du pays à la faveur des élections générales d’avril.
Particulièrement critique et incisif, le rapport annuel de la Commission nationale consultative pour la protection et la promotion des droits de l’homme pointe des insuffisances, mais aussi des manquements graves. Revue de détail.
Face aux risques de vols et de trafics de matériel nucléaire, les Américains surveillent les anciens réacteurs congolais, selon un télégramme diplomatique publié par WikiLeaks.
Qu’ils contiennent des anecdotes ou des consignes de travail, les télégrammes échangés entre le département d’État et ses diplomates sur le terrain montre que ce sont surtout les pays stratégiques au sous-sol riche en matières premières – Soudan, Nigeria, RD Congo – qui intéressent Washington.
C’est le noyau dur du système partisan et sécurocrate de Laurent Gbagbo qui se trouve visé par les sanctions de l’Union européenne – restrictions de visas et gel des avoirs. Des membres éminents du FPI comme Pascal Affi N’Guessan ou Paul Yao N’Dré, mais aussi des représentants des services de sécurité comme Kadet Bertin ou le propre garde du corps de Simone Gbagbo sont concernés.
Procédures floues, coup de pouce à l’aviation européenne… Les transporteurs africains dénoncent les travers de la liste noire de l’Union européenne, actualisé fin novembre, qui exclut nombre d’entre eux du ciel du Vieux Contnent.
Les relations diplomatiques algéro-françaises ayant toujours évolué sous le signe des rendez-vous manqués, ses secteurs les plus développés restent la sécurité et le « business first ».
La probable inculpation de membres du Hezbollah par le tribunal spécial de l’ONU dans l’enquête sur l’assassinat de Rafic Hariri pourrait plonger le pays du Cèdre dans une crise majeure. Et provoquer une nouvelle escalade avec l’État hébreu, qui se prépare activement à l’éventualité d’un conflit armé.
Le président soudanais, sous le coup d’un mandat d’arrêt international de la CPI, ne sera pas présent au sommet Afrique – Europe qui se tient lundi et mardi à Tripoli, malgré l’invitation du président libyen Mouammar Kadhafi.