L’armée malienne a annoncé avoir « déjoué » l’attaque d’un camp militaire dans le centre-ville de Tombouctou ce lundi. Le bilan avancé par les autorités est de 13 morts, uniquement des assaillants. L’action a été revendiquée par le JNIM.
Trois frappes de drones ont touché samedi 31 mai des positions clés des paramilitaires à Nyala, capitale du Darfour-Sud dans l’ouest du Soudan, ont rapporté dimanche des témoins.
Les jihadistes du JNIM et de l’EIGS poursuivent leur expansion au sein de l’Alliance des États du Sahel, et au-delà. Au Mali, au Burkina Faso et au Niger, ils semblent déployer une stratégie d’encerclement des villes. Décryptage en infographies.
Au total, 18 soldats, 15 policiers mobiles et huit civils, dont un chef traditionnel, ont été arrêtés au Nigeria, a annoncé un porte-parole de l’armée.
Les violences perpétrées par des groupes jihadistes et des gangs criminels ont fait plus de 10 000 morts en deux ans dans plusieurs États du centre et du nord du Nigeria, selon une enquête de l’ONG Amnesty International publiée ce jeudi 29 mai.
Deux semaines après la mort de 26 civils, la ville de Diafarabé, désormais encerclée par les terroristes du JNIM, demeure la proie de vives tensions. L’enquête sur les événements du 12 mai est en cours et des interpellations ont eu lieu dans les rangs de l’armée.
Les enquêteurs s’intéressent à des circuits financiers de plusieurs millions d’euros, entre des réseaux d’affaires libanais établis en Côte d’Ivoire et le Hezbollah. Explications.
Une position des troupes nigériennes a été visée à Eknewan, dans le département de Tillia, dans l’ouest du pays, non loin de la frontière avec le Mali. Le bilan humain exact n’est pour le moment pas connu.
L’épisode de violence de ce mois de mai a été déclenché après l’annonce par Abdelhamid Dbeibah, Premier ministre du gouvernement d’unité nationale, d’une série de décrets visant à dissoudre plusieurs groupes armés basés à Tripoli.
Le gouverneur de l’État de Taraba a déclaré que de nombreux villageois avaient « perdu la vie et leurs biens » lors d’assauts de bandes armées dans le district de Karim Lamido, dans le nord-est du pays, sans en préciser le bilan.
L’attitude républicaine des militaires tunisiens lors de la révolution de 2011 leur a permis de gagner la reconnaissance des autorités politiques, habituellement méfiantes de l’armée. Mais la rivalité entre les agents en civil et les porteurs d’uniformes reste, elle, toujours palpable.
Une stratégie militaire inadaptée, une gestion opaque des soldes, des primes et même des rations alimentaires… Près de quatre mois après la chute de Goma, un rapport interne du Sénat, consulté par Jeune Afrique, souligne d’importants dysfonctionnements dans la gestion du conflit dans l’est de la RDC.
Malgré la sortie des membres de l’AES de l’organisation ouest-africaine, cette dernière s’est montrée optimiste et a indiqué que des représentants des différents pays se réuniraient d’ici un mois pour plancher sur le volet financier de cette force anti-terroriste.
Figure influente de l’appareil sécuritaire au Mali, artisan du rapprochement avec Moscou, ce général de division à la retraite dispose d’un bureau à la présidence et joue un rôle central auprès d’Assimi Goïta.
Le 12 mai, dans le centre du Mali, une trentaine de civils ont été arrêtés avant d’être sommairement exécutés, parce que peuls et soupçonnés de collusion avec les groupes jihadistes, témoignent leurs proches. Jeune Afrique a reconstitué, à partir de témoignages recueillis sur place, le déroulé de cette nouvelle tuerie.
Au moins 14 personnes ont été tuées dans des frappes paramilitaires sur le camp de déplacés d’Abou Chouk, dans la région du Darfour dans l’ouest du Soudan, selon un groupe de secouristes.
Niamey ambitionne, en collaboration avec l’organisme onusien de l’OIM, de rapatrier d’ici juillet dans leurs pays d’origine « plus de 4 000 migrants » expulsés par l’Algérie voisine.
Dans un environnement international de plus en plus complexe, le continent n’a pas d’autre choix que de mutualiser ses propres forces, soutient le général rwandais Frank Kamanzi, secrétaire exécutif de la Conférence internationale pour la sécurité en Afrique.
L’officier a été déclaré porté disparu après un accrochage survenu le 16 avril entre les rebelles du Mouvement des forces démocratiques de Casamance et l’armée. Cet incident peut-il mettre à mal les négociations de paix en cours ?
L’attaque a visé le 12 mai Diapaga, importante ville de l’est du pays, ont indiqué jeudi des sources locales et sécuritaires. Des détenus ont également été libérés de la maison d’arrêt.
Michael Langley, le patron d’Africom, a été reçu par le ministre Téné Birahima Ouattara à Abidjan, le 24 avril dernier. Les discussions ont porté sur l’installation d’une base de drones dans le pays. Coulisses.
Deux Volontaires pour la défense de la patrie burkinabè ont été arrêtés fin avril par l’armée ivoirienne après avoir franchi la frontière et pénétré dans le département de Bouna. Ils ont depuis été relâchés.
Des affrontements violents entre groupes armés rivaux ont éclaté lundi soir dans la capitale libyenne Tripoli, faisant au moins un mort, un chef de groupe armé, et conduisant le ministère de l’Intérieur à appeler les habitants à rester confinés chez eux.
Placée sous état d’urgence depuis trois ans, cette région subit des incursions de jihadistes venus pour certains du Bénin ou du Burkina Faso. Au point de craindre d’être peu à peu encerclée par les groupes armés, malgré la présence de l’armée togolaise.
De nouvelles attaques ont visé des régions de l’est et du sud du Soudan tenues par l’armée, jusqu’à récemment épargnées par la guerre face aux FSR. Devant cette « escalade majeure », le secrétaire général de l’ONU, Antonió Guterres, s’est déclaré « très inquiet ».
Depuis le 4 mai, la grande ville portuaire qui abrite de facto les autorités soudanaises du général Abdel Fattah al-Burhane est visée par des drones des Forces de soutien rapide (FSR). L’aéroport et d’autres sites stratégiques ont été touchés.
Les paramilitaires soudanais ont frappé dimanche 4 mai l’aéroport de Port-Soudan, siège provisoire des autorités, a indiqué l’armée. Cette attaque a provoqué la suspension des vols.
Ces troupes font partie de la force de la mission régionale de la Communauté de développement d’Afrique australe (SADC), déployée dans l’est de la RDC en décembre 2023 alors que le M23 refaisait surface.
Dans un entretien au média algérien « TSA », Chems-Eddine Hafiz n’a pas hésité à dénoncer une « hostilité grandissante » contre les musulmans en France. Il alerte sur le signal envoyé aux fidèles après l’assassinat du jeune malien sur son lieu de culte, au moment même de sa prière.
La capitale du Nord-Kivu, qui jadis grouillait de miliciens, de militaires et de mercenaires, reste rongée par l’insécurité. Près de 100 jours après l’entrée du M23 et de ses alliés rwandais dans la ville, le quotidien de ses habitants est rythmé par les attaques et les agressions. Reportage.