L’armée nationale allemande suspend, « jusqu’à nouvel ordre », l’intervention de ses soldats au Mali, a annoncé Berlin ce vendredi 12 août. Une décision qui survient alors que Bamako bloque les rotations des contingents étrangers.
Le bilan s’alourdit à la suite des attaques perpétrées le 7 août dans le camp militaire et la commune de Tessit, dans le nord-est du pays. L’armée malienne incrimine l’État islamique au Grand Sahara (EIGS) et « une expertise extérieure ».
Le gouvernement de transition malien accepte d’intégrer dans l’armée nationale 26 000 ex-combattants issus de groupes militaires signataires d’un accord pour la paix dans le nord du pays, selon un communiqué du gouvernement.
Le chef de la junte au pouvoir à N’Djamena est arrivé le vendredi 5 août au soir au Qatar. La signature de l’accord de paix avec les groupes politico-militaires est prévue ce lundi 8 août, mais elle pourrait être retardée, ont indiqué des diplomates.
Moins d’une semaine après l’attaque du camp de Kati, où vit le président Assimi Goïta, le groupe jihadiste clame dans une vidéo qu’il s’est déployé autour de Bamako pour y intervenir « de jour comme de nuit ».
Trois Casques bleus et douze manifestants ont été tués ce mardi 26 juillet à Butembo et Goma, lors de protestations contre la présence de la mission des Nations unies dans le pays.
Plus de deux semaines après l’interpellation des 49 militaires ivoiriens à Bamako, la Minusma reconnaît que certaines procédures « n’ont pas été suivies ». Un début de réponse qui peine encore à faire la lumière sur la situation.
Le Groupe de soutien à l’Islam et aux musulmans (GSIM), affilié à Al-Qaïda, a revendiqué l’attaque suicide visant Kati, cœur de l’appareil militaire malien, aux portes de Bamako.
Le ministère des Affaires étrangères malien « invite » Olivier Salgado à quitter le Mali sous soixante-douze heures. La mesure fait suite à l’une de ses déclarations sur les 49 soldats ivoiriens interpellés à Bamako le 10 juillet.
Le successeur de Malam Dicko, prédicateur radical et fondateur d’Ansarul Islam, est devenu la principale figure du terrorisme local. Et donc, l’une des cibles prioritaires des services de sécurité burkinabè.
Près d’un mois après la mort de 86 Burkinabè dans la nuit du 11 au 12 juin, on en sait un peu plus sur les circonstances de ce massacre qui a, officiellement, provoqué le déplacement d’environ 20 000 personnes.
Les sujets de tension s’accumulent entre la mission de stabilisation de la paix de l’ONU, chapeautée par le Mauritanien El-Ghassim Wane, et le gouvernement malien. Par la voix de son ministre des Affaires étrangères, Abdoulaye Diop, Bamako dénonce les « agendas cachés » de la communauté internationale.
Le 15 juillet 2022, une nouvelle fois, les groupes terroristes sahéliens ont frappé le Mali et le Burkina Faso. Pour lutter contre l’extension de ces mouvements au Bénin, au Sénégal, au Burkina Faso, en Côte d’Ivoire ou encore au Togo, il faut d’abord comprendre comment ils sont financés.
Selon les informations de Jeune Afrique, Le Caire a décidé de suspendre « temporairement » l’activité de ses militaires au sein de la mission onusienne.
Quatre jours après l’arrestation de 49 militaires ivoiriens, considérés comme des « mercenaires » par Bamako, les arrivées et départs de Casques bleus déployés dans le pays sont suspendus jusqu’à nouvel ordre.
Employés des Nations unies mais soupçonnés par le Mali de vouloir déstabiliser les autorités de transition, les soldats ivoiriens ont été arrêtés à leur arrivée à Bamako. Abidjan soutient qu’il s’agit de militaires envoyés dans un cadre légal.
Des manifestants ont investi vendredi 1er juillet le siège du Parlement libyen à Tobrouk, dans l’est du pays, protestant contre la détérioration des conditions de vie et l’impasse politique.
Ce mercredi 29 juin, le Conseil de sécurité des Nations unies a voté en faveur du renouvellement du mandat de sa Mission multidimensionnelle intégrée pour la stabilisation au Mali (Minusma). Mais le scrutin a fait l’objet d’un face-à-face tendu.
Confronté à la menace jihadiste sur toutes ses frontières, le Niger est jusqu’à présent parvenu à empêcher les groupes terroristes de s’installer sur son territoire. Comment et avec quels moyens ? Décryptage.
Dans une vidéo de propagande, le chef de la katiba Macina, affiliée à Al-Qaïda, donne sa version des faits sur l’opération militaire qui a endeuillé ce village du centre, fin mars.
Si les massacres perpétrés ce week-end dans le centre du Mali n’ont pas encore été revendiqués, Bamako pointe la responsabilité de la katiba Macina, groupe jihadiste affilié à Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI).
Cette force devrait être « opérationnelle dans les prochaines semaines » et ne pas compter d’éléments rwandais en son sein. Elle sera placée sous commandement militaire du Kenya.
Figure de la junte au pouvoir depuis le 5 septembre 2021 et proche du président de la transition, le ministre délégué à la Défense, Aboubacar Sidiki Camara, dit Idi Amin, était à Paris du 14 au 18 juin dernier.
Confrontés aux difficultés de paiement des autorités maliennes, les mercenaires de la société militaire privée russe ne sont plus rémunérés depuis la fin d’avril, selon des sources françaises et maliennes. Une situation qui amène certains d’entre eux à protester.
Dans la nuit du 11 au 12 juin, les soldats de l’opération Barkhane ont arrêté Oumeya Ould Albakaye, haut responsable de l’EIGS, très actif dans la zone des trois frontières entre le Mali, le Burkina Faso et le Niger.
Après la publication, dans Jeune Afrique n°3111, d’une enquête sur les derniers barons du marché de la vente d’armes en Afrique, Ivor Ichikowitz et Paramount, le groupe qu’il dirige, nous ont adressé un droit de réponse.
Au pouvoir depuis un peu plus d’une année, le chef de l’État doit composer avec les impératifs sécuritaires, les effets de la crise malienne et un sentiment antifrançais grandissant. S’il a fait le choix d’apparaître comme l’allié des Occidentaux au Sahel, il sait aussi que ce pari est risqué.
En discussions depuis plusieurs mois, le partenariat entre les autorités ivoiriennes et l’ONG sud-africaine de conservation de la nature n’est toujours pas effectif. Explications.
Alors que des affrontements entre l’armée et les combattants du M23 se déroulent désormais à une vingtaine de kilomètres de Goma, le chef de la diplomatie congolaise a clairement pointé du doigt la responsabilité de Kigali. Le Rwanda dément toute action militaire en RDC.