Le chef d’état-major français a effectué, les 7 et 8 février, une visite en Côte d’Ivoire. Un déplacement hautement symbolique alors que les tensions entre Paris et Bamako pourraient entraîner le départ des soldats français présents au Mali depuis 2013.
L’assaut, qui a fait au moins six morts, dont cinq rangers et un soldat béninois, n’a pas été revendiqué. La piste terroriste est à craindre, dans un contexte de dégradation de la situation sécuritaire dans cette région frontalière avec le Niger et le Burkina Faso.
Neuf militaires ont disparu depuis un violent accrochage entre l’armée sénégalaise et les rebelles du Mouvement des forces démocratiques de Casamance commandés par Salif Sadio. Un évènement qui survient alors que des négociations sont en cours avec un groupe concurrent.
Une attaque au mortier du camp militaire de l’opération Barkhane à Gao a tué un soldat et en a blessé neuf autres. Selon l’armée française, les assaillants ont été neutralisés.
Des manifestants ont bravé samedi à Ouagadougou l’interdiction de se rassembler pour protester contre l’insécurité liée aux violences jihadistes dans le pays. Des incidents ont éclaté quand les forces de l’ordre ont tenté de les disperser.
L’année écoulée confirme les mauvaises tendances de ces cinq dernières années en matière d’insécurité. S’il est difficile d’imaginer de réels changements à court terme, le respect de quelques règles essentielles à l’action collective sahélienne et ouest-africaine pourrait permettre une amélioration.
Un avion militaire français a fait la liaison Abidjan-Gao, le 11 janvier, suscitant la colère des autorités maliennes, qui avaient annoncé la fermeture de leurs frontières. Une affaire qui a aussi pour enjeu l’approvisionnement de la force Barkhane.
En quelques semaines seulement, trois attaques jihadistes ont ciblé des militaires non loin de la frontière avec le Burkina Faso. Jamais la pression n’a été aussi forte sur un pays qui se croyait sans doute dans l’angle mort du terrorisme.
Un lieutenant-colonel a été mis aux arrêts ce 10 janvier. Depuis plusieurs mois, les autorités burkinabè redoutaient que le contexte sécuritaire ne pousse certains officiers à tenter un coup de force.
Lors d’une attaque contre des unités des forces de défense et de sécurité dans le nord-ouest du pays, samedi, 11 militaires ont été blessées et 29 « terroristes neutralisés ».
Un rapport publié récemment insiste sur le fait que l’or exploité artisanalement dans les régions de Kédougou et Tambacounda, le long de la frontière malienne, pourrait notamment servir à financer les groupes armés.
Engagées depuis le 30 novembre dans une opération conjointe contre les ADF dans l’est de la RDC, les armées congolaise et ougandaise ont annoncé la destruction de plusieurs « bastions » des rebelles et l’arrestation de 35 d’entre eux en Ituri.
Dans un contexte de réduction des forces déployées par la France, Bamako a donné son accord pour le déploiement au sein de la Mission de l’ONU au Mali (Minusma) de 1 000 soldats supplémentaires, venus du Tchad.
Militaires et séparatistes se rejettent la responsabilité de la mort de 13 personnes les 9 et 10 décembre près de Bamenda. Preuve, s’il en fallait, qu’à trois semaines de la CAN, la sécurité est loin d’être revenue dans les régions anglophones.
Poursuivant son désengagement dans le nord du pays, l’opération française Barkhane a remis les clés aux forces maliennes ce mardi 14 décembre. Notre correspondante était présente.
Les rebelles tigréens ont repris dimanche 12 décembre le contrôle de Lalibela, ville du nord de l’Éthiopie qui abrite un site classé au patrimoine mondial de l’Unesco. Le gouvernement éthiopien avait annoncé s’en être emparé onze jours auparavant.
L’ACTU VUE PAR. Chaque samedi, Jeune Afrique invite une personnalité à décrypter des sujets d’actualité. Ancien chef d’état-major de l’armée sénégalaise, le général Babacar Gaye revient sur les transitions au Mali et en Guinée, les mercenaires russes et la pression terroriste.
« Game changers » (5/7). Au Mozambique, le général major et le brigadier général ont incarné l’efficacité de l’armée rwandaise, qui met un point d’honneur à participer aux opérations de maintien de la paix sur le continent.
Trente et une personnes ont été tuées et 17 blessées vendredi 3 décembre dans l’attaque d’un véhicule de transport près de Bandiagara, dans la région de Mopti, dans le centre du Mali.
Malgré l’interdiction de la mairie, des rassemblements sont en cours dans la capitale du Burkina Faso. Les protestataires demandent le départ du président Roch Marc Christian Kaboré face à son incapacité à mettre fin à l’insécurité.
L’arrivée possible de mercenaires russes à Bamako, le jeu d’Assimi Goïta, la montée du sentiment anti-français, les actes posés par Mahamat Idriss Déby Itno au Tchad… Entretien avec la ministre des Armées d’Emmanuel Macron.
Trente-six des 53 gendarmes tués le 14 novembre lors de l’attaque jihadiste du poste de gendarmerie d’Inata ont été inhumés le 23 novembre à Ouagadougou, devant une foule de parents en colère.
Paris a appelé ses ressortissants à quitter « sans délai » l’Éthiopie, tandis que l’ONU va évacuer d’ici jeudi les familles de ses employés internationaux présents dans le pays. Sur le terrain, les rebelles du TPLF avancent vers la capitale.
Le 21 novembre, le chef de l’État a annoncé le recrutement de 3 000 soldats en 2022 qui rejoindront les rangs des Forces armées de Côte d’Ivoire. Voici comment il compte procéder.
Un drone abattu par un lance-pierre dans une ville burkinabè ? Ainsi naissent les légendes : l’appareil serait français et le sniper un manifestant d’une quinzaine d’années…
Une enquête a été ouverte concernant des faits de viols commis par des membres des forces de sécurité lors d’une opération de lutte contre des sites d’orpaillage illégal dans le nord-est du pays.
Des marches d’une ampleur inédite depuis plusieurs années ont eu lieu dans le pays. Initialement organisées pour protester contre l’insécurité, elles se sont muées en manifestations de colère contre le président.
Félix Tshisekedi a choisi ce natif du Sud-Kivu pour diriger le programme Désarmement, démobilisation et réinsertion. Mais son passé d’ancien rebelle, et sa proximité avec le M23, soupçonné de vouloir reprendre le combat, suscitent la polémique.