Le crash, dans la nuit du 10 au 11 septembre, d’un hélicoptère d’attaque MI 24 est survenu alors que l’armée ivoirienne craignait une attaque jihadiste dans le nord du pays.
Les pressions se sont intensifiées ces derniers jours, mais pour les autorités maliennes, le groupe russe peut être un « plan B » pour faire face à l’après-Barkhane.
La « neutralisation » d’Abou Walid al-Sahraoui par l’armée française est l’épilogue d’une longue traque. Depuis des mois, toutes les armées de la région étaient à ses trousses. Mais le chef de l’État islamique au grand Sahara demeurait insaisissable.
Après plusieurs semaines de rumeurs, Emmanuel Macron a confirmé la mort du chef du groupe État islamique au Grand Sahara (EIGS). Jeune Afrique retrace la traque des forces françaises.
Dans un rapport publié ce lundi 13 septembre, Amnesty International s’inquiète du fait que les groupes jihadistes enrôlent de plus en plus de jeunes garçons, notamment dans la zone dite des trois frontières.
L’ACTUALITÉ VUE PAR… Chaque samedi, « Jeune Afrique » interroge une personnalité sur sa vision de ce qui fait événement sur le continent. Faut-il dresser un parallèle entre le retrait américain de Kaboul et la fin annoncée de l’opération Barkhane au Sahel ? Rony Brauman, figure incontournable de l’humanitaire, juge que Paris doit tirer les leçons de l’échec afghan.
Qui a eu l’idée des attentats ? Comment s’est faite la prise de décision ? Et comment l’organisation terroriste a-t-elle réussi à garder le secret ? Vingt ans après le 11-Septembre, Jeune Afrique reconstitue les détails de l’attaque la plus meurtrière jamais survenue sur le sol américain.*
Pourquoi l’état de siège, décrété début mai, n’a-t-il pas permis de faire reculer la violence en Ituri et au Nord-Kivu ? Réponse avec Bertin Mubonzi, le président de la commission Défense et sécurité de l’Assemblée nationale congolaise, qui s’apprête à rendre son rapport d’évaluation.
Si Roch Marc Christian Kaboré détient désormais le portefeuille de la Défense, il a fait du général Barthélémy Aimé Simporé son ministre délégué. Outre relever le défi sécuritaire, celui-ci va devoir redorer le blason de l’armée. Dix choses à savoir sur cet élément clé du dispositif présidentiel.
Transition délicate au Mali, fin de l’opération Barkhane, liens avec les mercenaires russes en Centrafrique… Le secrétaire général adjoint aux opérations de paix de l’ONU livre son analyse sur ces crises.
Une fusillade avait fait cinq morts dans le quartier des ambassades de la capitale économique le 25 août dernier. L’assaillant, abattu par la police, était un « terroriste » islamiste, a annoncé jeudi 2 septembre la police tanzanienne.
Le chef de l’État tchadien a également proposé, mercredi 25 août, de relancer l’accord conclu entre la Libye et trois de ses voisins pour prévenir notamment l’incursion de groupes rebelles.
Le Tchad a annoncé le 21 août diviser de moitié ses effectifs combattant au sein du G5 Sahel dans cette zone située entre le Mali, le Niger et le Burkina Faso.
Depuis cinq ans, pour se financer, les groupes terroristes font main basse sur les sites d’orpaillage dans des zones où l’État burkinabè est quasi absent. Enquête.
Selon l’ONG The Sentry, le sucrier Sucaf, filiale de Somdiaa, a aidé financièrement l’UPC, un groupe armé centrafricain, en échange de sa protection. Les intéressés démentent.
Après le massacre d’une cinquantaine de personnes, le 8 août, dans quatre localités à la frontière avec le Niger, la définition d’une stratégie de lutte plus cohérente s’impose.
En cent jours, une bonne partie du couvercle de fer qui verrouillait la vie politique tchadienne à la fin du règne d’Idriss Déby Itno a été levé par son fils. Mais Mahamat Idriss Déby a plus que jamais besoin de soutien pour financer le dialogue national et les élections.
Une série d’attaques a causé la mort d’au moins une cinquantaine de personnes, ce dimanche 8 août, dans le cercle d’Ansongo (région de Gao), au Nord du Mali. Dans cette zone dite des « trois frontières », les civils sont de plus en plus ciblés.
Au moins 24 militaires tchadiens ont été tués et plusieurs blessés mercredi dans une attaque de Boko Haram dans la région du lac Tchad, en proie à de nombreuses incursions de jihadistes.
Mohamed Boudarga a été arrêté le 27 juillet sur la base de renseignements fournis par les services marocains. Voici son parcours de Deir ez-Zor à Thessalonique, en passant par Raqqa.
Le chef de l’État malien célébrait la fête de la Tabaski dans la Grande mosquée de Bamako quand il a été victime d’une tentative d’assassinat au couteau. Retour sur cet évènement qui a secoué Bamako.
Alors que l’opération Barkhane prendra fin début 2022, une stratégie tournée vers l’agriculture, et notamment vers la culture du coton, pourrait aider à contrer l’avancée des groupes armés.
Un sommet se tient ce 9 juillet, un mois après l’annonce de la fin de Barkhane. Au menu, la redéfinition de la collaboration militaire. La voix des sociétés civiles, qui appellent à une révision des priorités, doit aussi être entendue.
La France, dont plus de 5 000 militaires sont déployés au Sahel, va reprendre ses opérations conjointes avec les forces armées maliennes, après avoir suspendu sa coopération bilatérale à la suite d’un second coup d’État au Mali en mai.
Au moment où la menace terroriste au nord de la Côte d’Ivoire se fait plus pressante, les autorités ivoiriennes ne doivent pas uniquement considérer la possibilité d’une réponse militaire. Le climat actuel doit servir de premier signal pour désamorcer cette situation avant la survenue d’un acte violent.
Le président Félix Tshisekedi a dénoncé samedi des pratiques mafieuses et de « magouille » au sein des forces armées et des institutions de la RDC lors d’une visite dans le Nord-Est du pays en proie aux violences.
À la « neutralisation » d’Abou Dardar, cadre du groupe État islamique au grand Sahara (EIGS), la France a préféré l’arrestation. Espère-t-elle voir jugé ce jihadiste, déjà libéré une première fois en échange de la libération des otages Soumaïla Cissé et Sophie Pétronin ?