La France, dont plus de 5 000 militaires sont déployés au Sahel, va reprendre ses opérations conjointes avec les forces armées maliennes, après avoir suspendu sa coopération bilatérale à la suite d’un second coup d’État au Mali en mai.
Au moment où la menace terroriste au nord de la Côte d’Ivoire se fait plus pressante, les autorités ivoiriennes ne doivent pas uniquement considérer la possibilité d’une réponse militaire. Le climat actuel doit servir de premier signal pour désamorcer cette situation avant la survenue d’un acte violent.
Le président Félix Tshisekedi a dénoncé samedi des pratiques mafieuses et de « magouille » au sein des forces armées et des institutions de la RDC lors d’une visite dans le Nord-Est du pays en proie aux violences.
À la « neutralisation » d’Abou Dardar, cadre du groupe État islamique au grand Sahara (EIGS), la France a préféré l’arrestation. Espère-t-elle voir jugé ce jihadiste, déjà libéré une première fois en échange de la libération des otages Soumaïla Cissé et Sophie Pétronin ?
La France annonce le retrait de ses troupes au Mali alors que la menace terroriste qu’elle était venue endiguer s’est s’étendue. Elle doit maintenant passer le relais aux Européens et à l’ONU sans donner l’impression d’abandonner ses alliés au Sahel.
Paris annonce la capture de Dadi Ould Chouaïb, plus connu sous le nom d’Abou Dardar. Ce cadre de l’État islamique au Grand Sahara (EIGS) faisait partie de l’échange de prisonniers qui a permis la libération de Soumaïla Cissé et Sophie Pétronin.
Un rapport faisant état d’une inquiétante recrudescence de la violence dans le pays a provoqué de forts remous à Cotonou. Ses auteurs affirment notamment que des jihadistes agissent sur le territoire béninois et que les autorités s’emploient à minimiser la menace. Officieusement, ces dernières démentent son contenu et critiquent sa méthodologie.
Quelles seront les conséquences du retrait des soldats français de l’opération Barkhane sur la situation sécuritaire au Mali ? Quelles raisons ont poussé Emmanuel Macron à choisir cette nouvelle stratégie dans le Sahel ? Chercheur au Centre FrancoPaix, Marc-André Boisvert livre son analyse.
Au moins deux soldats et un gendarme ont été tués samedi lors du passage de leur véhicule sur un engin explosif, dans la région de Tehini (nord-est de la Côte d’Ivoire), près de la frontière avec le Burkina Faso.
Des hommes armés ont mitraillé dans la nuit de vendredi à samedi le domicile du président du Parlement du Niger, Seini Oumarou, tuant un de ses gardes du corps et blessant grièvement un deuxième.
Dans un rapport, l’International Crisis Group souligne une nette diminution des actes terroristes dans le pays depuis 2016. Mais l’organisation alerte sur les conséquences du manque de prévention et de la répression.
Qui a frappé ? Pourquoi ? Si beaucoup pointent le GSIM, dirigé par Iyad Ag Ghaly, l’attaque la plus meurtrière de l’histoire du pays n’a toujours pas été revendiquée. Et 72 heures après le massacre, de nombreuses zones d’ombre subsistent.
Cette mesure annoncée par le nouveau gouvernement pour mettre fin aux violences durera deux semaines supplémentaires. Mais dans l’Ituri et le Nord-Kivu, les massacres continuent.
Six soldats tchadiens ont été tués par des soldats centrafricains, dont cinq froidement « exécutés », selon les autorités tchadiennes. Faustin-Archange Touadéra a envoyé trois de ses ministres à N’Djamena pour tenter d’apaiser les tensions. Un bras de fer qui se joue sur fond de tensions entre Paris et Moscou.
Déjà déclaré mort à cinq reprises entre 2009 et 2016, Abubakar Shekau aurait été tué le 19 mai dans son fief de la forêt de Sambisa, dans le nord-est du Nigeria. Cette fois, l’information semble cependant crédible.
Face aux secousses sismiques continues intervenant après l’éruption du volcan Nyiragongo le 22 mai, l’ONU a décidé d’évacuer de Goma son personnel jugé non essentiel. La majeure partie du staff onusien doit être transportée vers Bukavu et Saké.
Assimi Goïta a annoncé mardi 25 mai qu’il plaçait « hors de leurs prérogatives » le président Bah N’Daw et le Premier ministre Moctar Ouane. Le vice-président de la transition affirme agir pour « préserver la charte de transition et défendre la République ».
Le chef d’état-major des armées françaises, le général François Lecointre, a dénoncé samedi une « manipulation » contre la force française Barkhane après une enquête de l’ONU l’accusant d’avoir tué 19 civils réunis pour un mariage au Mali.
Le lieutenant général Ibrahim Attahiru est mort dans le crash d’un avion militaire vendredi en fin d’après-midi à l’aéroport de Kaduna dans le nord du Nigeria.
Des sources au sein des services de renseignements affirment que le chef du groupe jihadiste Boko Haram s’est blessé en tentant de se suicider pour éviter d’être capturé par des jihadistes rivaux.
Pour de nombreux analystes, la dernière attaque qui a visé l’armée à Kafolo, dans le nord de la Côte d’Ivoire, illustre la montée en puissance des jihadistes dans le pays.
Luboya Nkashama Johnny à la tête de l’Ituri, Constant Ndima Kongba au Nord-Kivu. Le profil et le parcours des deux lieutenants généraux chargés d’appliquer les mesures d’exception dans les deux provinces de l’Est, qui partagent tous deux un passé d’ancien rebelles, soulève de nombreuses questions.
Pour endiguer le fléau extrémiste dans cette partie du Niger où les islamistes exploitent les tensions interethniques, l’État doit y restaurer sa légitimité. À défaut, les attaques et les contre-attaques risquent de se répéter.
La tempête politique apaisée, Félix Tshisekedi vient d’engager les forces armées dans une vaste opération visant l’ « éradication totale de l’insécurité » dans l’Est. Mais sa stratégie suscite beaucoup d’inquiétudes.
Le président de la RDC, Félix Tshisekedi, a décrété l’« état de siège » dans deux provinces de l’Est du pays frappées par la violence des groupes armés et des massacres de civils, a indiqué le porte-parole du gouvernement.
L’armée a assuré vendredi avoir tué « plusieurs centaines » de rebelles en 48 heures dans l’ouest du Tchad, 12 jours après la mort du président Idriss Déby Itno sur ce front et après que son fils, qui lui a succédé à la tête de la junte, a juré de les anéantir.
Après la disparition brutale du président tchadien, la France doit élargir ses alliances africaines pour lutter efficacement contre les mouvements terroristes. Et notamment resserrer ses liens avec le Nigeria.
Dans un contexte de défiance croissante envers la force onusienne, un incident a opposé samedi des Casques bleus de la Mission des Nations unies au Congo (Monusco) et un civil dans l’est de la RDC.
De nouvelles violences interethniques dans la région éthiopienne de l’Amhara (nord-ouest) ont fait des dizaines de victimes et déplacé des dizaines de milliers d’habitants.
Les forces armées de Côte d’Ivoire ont subi, dans la nuit du 20 au 21 avril, une opération visant la caserne d’une de leurs unités, située à N’Dotré, dans la commune d’Abobo, à la lisière avec Anyama. Voici les premiers éléments dont disposent les enquêteurs.