Selon les services de sécurité ivoiriens, l’attaque du poste militaire de Kafolo, dans la nuit du 28 au 29 mars, s’inscrit dans une stratégie de prise de contrôle de cette zone située près de la frontière avec le Burkina Faso.
Jihadistes et chasseurs dozos ont signé un accord de cessez-le-feu avec l’aval des autorités maliennes dans le cercle de Niono, dans le centre du Mali. Pour Modibo Galy Cissé, anthropologue spécialiste des questions sécuritaires, c’est un premier pas.
Dans un rapport rendu public le 2 avril, la Commission nationale des droits humains (CNDH) du Niger a confirmé qu’une fillette et deux jeunes femmes avaient été violées par des éléments tchadiens du G5 Sahel au cours du mois de mars dans la région de Tillabéri.
La prise du port stratégique de Palma par des jihadistes affiliés à l’État islamique marque un tournant sans précédent en Afrique australe. Retour en infographies sur les origines du conflit.
Le calme est revenu à Niamey après une nuit au cours de laquelle des tirs ont été entendus à proximité de la présidence. Plusieurs militaires ont été arrêtés après ce que des sources sécuritaires qualifient de « tentative de coup d’État ».
À deux semaines de la présidentielle, le chef des jihadistes somaliens a appelé à frapper « les intérêts américains et français » à Djibouti. Les autorités prônent « la vigilance absolue ».
Depuis le 24 mars, les terroristes du groupe Al-Shabab mènent une vaste offensive contre la ville de Palma, dans le Cabo Delgado. L’État islamique a revendiqué l’attaque et des milliers de personnes cherchent toujours à fuir la zone.
Une position militaire ivoirienne à Kafolo et un poste de gendarmerie à Tehini, près de la frontière avec le Burkina Faso, ont été la cible d’attaques ce lundi. Les services de sécurité ivoiriens soupçonnent les hommes de la katiba Macina, du jihadiste malien Amadou Kouffa.
Les attaques de l’État islamique au Grand Sahara (EIGS) dans « la zone des trois frontières » s’intensifient. Malgré plusieurs offensives, les forces de Barkhane et du G5 Sahel ne semblent toujours pas parvenir à contenir l’avancée des jihadistes. Retour sur l’expansion du groupe en cartes.
Les forces de défense et de sécurité du Rwanda et de la RDC se sont retrouvées à Kinshasa. Plusieurs décisions importantes ont été prises à cette occasion.
Si les États-Unis ont placé les Forces démocratiques alliées (ADF) sur la liste des groupes terroristes ayant prêté allégeance à l’État islamique, la réalité des liens entre les deux mouvements reste difficile à définir, explique Jason Stearns, directeur du Groupe d’étude sur le Congo (GEC).
Les autorités nigériennes ont décrété un deuil national de trois jours à compter de ce mercredi 17 mars, deux jours après la mort de plus de cinquante civils dans des attaques jihadistes dans la zone des « trois frontières », près du Mali et du Burkina Faso.
Des soldats rwandais et burundais se sont affrontés, dimanche 28 février, à la frontière entre leurs deux pays. Si la tension est rapidement montée et que l’escarmouche a fait plusieurs blessés, les autorités des deux voisins sont parvenues à éviter l’escalade. Retour sur les évènements.
L’opposant et candidat déclaré à la présidentielle Yaya Diallo Djerou est en fuite depuis la tentative d’arrestation dont il a fait l’objet les 27 et 28 février à son domicile de N’Djamena. J.A. vous donne les détails du dossier.
Des hommes armés ont enlevé vendredi 317 jeunes filles qui se trouvaient dans un internat de Jangebe, dans l’État de Zamfara, dans le nord-ouest du Nigeria.
Alors que le Togo craint une éventuelle extension des actions des jihadistes vers le golfe de Guinée et a engagé une vaste réforme de son appareil sécuritaire, le chef de l’État espère « pacifier » les relations entre l’armée et les populations.
L’est de la RDC, où le diplomate a été tué, est le théâtre de multiples affrontements entre des groupes armés parfois difficilement identifiables. État des lieux des forces en présence, avec le chercheur Christoph Vogel, qui participe au Baromètre sécuritaire du Kivu (KST).
Luca Attanasio, son garde du corps et son chauffeur ont été attaqués par des hommes armés alors qu’ils faisaient partie d’un convoi du PAM qui faisait route près de Goma, dans le Nord-Kivu.
Dans une région confrontée à de graves enjeux sécuritaires et humanitaires, Joe Biden suscite déjà de l’espoir. L’administration Trump, elle, part sur un bilan plus que mitigé.
Depuis 2017, la Turquie parvient à passer des accords de coopération militaire avec les gouvernements tunisiens successifs. Une stratégie de long terme, qui vise aussi la conquête des marchés d’armements africains.
En marge du sommet du G5 Sahel qui s’est ouvert lundi à N’Djamena, le président tchadien Idriss Déby Itno a annoncé l’envoi de 1 200 soldats dans la zone dite des « trois frontières », entre le Mali, le Niger et le Burkina Faso, pour lutter contre les jihadistes.
Contre un terrorisme aux relents insurrectionnels, les États doivent constamment rechercher le soutien des populations et intégrer le fait que le seul usage de la force ne saurait suffire.
Alors que s’ouvre le 15 février le sommet du G5 Sahel à N’Djamena, la question du dialogue avec certains groupes jihadistes revient au cœur des discussions.
Malgré la présence de soldats français, la situation sécuritaire est loin d’être stabilisée. Au point que certains suggèrent désormais un dialogue avec les jihadistes, alors que s’ouvre ce lundi le sommet du G5 Sahel à N’Djamena.
La plus grande ville du Cameroun anglophone a été l’épicentre du mouvement de contestation, fin 2016. Mais au fil des années, le rêve s’est transformé en cauchemar et Bamenda est depuis prise en étau entre les Ambaboys et les forces de sécurité.
Depuis 2003, des dizaines de libérations d’étrangers enlevés au Sahel font l’objet de polémiques. Malgré leurs démentis officiels, les États d’origine des otages sont soupçonnés d’avoir versé des rançons, au risque d’alimenter le phénomène et les caisses des groupes jihadistes. JA a cartographié les compensations financières versées en échange de ces précieux otages.
À quelques jours du sommet des chefs d’État du G5 Sahel, le patron du renseignement français a affirmé, vidéo à l’appui, que les principaux chefs jihadistes du Sahel voulaient étendre leurs actions en Côte d’Ivoire et au Bénin. Opération de communication, tentative de déstabilisation de l’adversaire ou coup de pression sur les partenaires ouest-africains de la France ?
Le patron de la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE) française a affirmé, lundi 1er février, que les chefs d’Al-Qaïda au Sahel avaient un « projet d’expansion vers les pays du golfe de Guinée ».
Le conflit s’enlise dans les régions du Sud-Ouest et du Nord-Ouest où, malgré les tentatives de médiation, l’année a été marquée par une recrudescence des violences. Retour en cartes et en infographies sur les conséquences de cette crise qui déchire le Cameroun anglophone depuis 2016.