Une étude menée par le Conflict Armament Research, un institut de recherche britannique, révèle que la plupart du matériel de combat utilisé par les terroristes provient directement de la région. 20% de ces arsenaux sont directement issus des armées nationales sahéliennes.
Plusieurs victimes et personnes blessées étaient mineures, d’après la sécurité civile. La cause de l’effondrement de ces roches n’a pas encore été déterminée par les autorités.
D’après plusieurs témoins et organisations locales, la plupart des victimes seraient issues de la communauté peule, régulièrement prise pour cible au Sahel.
Les forces armées ougandaises du général Muhoozi Kainerugaba, fils du président ougandais, combattent cette milice dans l’Ituri, province congolaise frontalière de l’Ouganda.
Cette région septentrionale attire les convoitises depuis des décennies. Le Comité d’autodéfense de Miski, d’abord créé pour lutter contre l’orpaillage illégal, a finalement pris les armes contre l’État central qu’il accuse d’exploiter son sous-sol.
Le pays voisin est régulièrement accusé par Ouagadougou d’accueillir des opposants au régime burkinabé. Le capitaine Ibrahim Traoré avait même évoqué l’existence, l’été dernier, d’« un centre d’opérations pour déstabiliser » le Burkina Faso installé à Abidjan.
Recyclant un scénario ayant traversé les siècles avant de se regénérer à l’ère des réseaux sociaux, de jeunes « brouteurs » ouest-africains ont fait de la cyberescroquerie un pilier de la délinquance transnationale. Jeune Afrique a mené l’enquête.
Comme chaque année, le royaume chérifien accueille l’African Lion, le plus grand exercice interarmées multinational d’Africom, le commandement des États-Unis pour l’Afrique. Avec ses premiers hélicoptères Apache, la participation confirmée d’Israël et l’annulation de la présence de l’Algérie au terme d’un discret rétropédalage… les présences comme les absences ont valeur de message dans cette édition révélatrice et musclée.
Jérémy Manirakiza a été transféré à la prison centrale de Bujumbura. Il lui est notamment reproché d’avoir exprimé son soutien aux rebelles du M23, qui se sont emparés des villes de Goma et de Bukavu, dans l’est de la RDC.
Selon des sources militaires, l’assaut a eu lieu le 17 avril dans le parc national du W contre des soldats de l’opération « Mirador ». Onze terroristes ont par ailleurs été tués.
Alors que l’aéroport de la capitale du Nord-Kivu est impraticable, la force militaire d’Afrique australe a demandé aux autorités rwandaises l’autorisation de passer sur leur territoire.
Selon l’armée nigérienne, la zone de Torodi, dans le sud-ouest du pays, a été le théâtre de « plusieurs incidents sécuritaires » ces derniers jours. Ces attaques présumées jihadistes ont entraîné des déplacements de population que les autorités cherchent à éviter.
L’intervention de l’armée visait à retrouver des hommes non identifiés ayant attaqué plusieurs boutiques dans la localité de Djinaki. Le détachement a été la cible d’un « accrochage » avec un « groupe armé ».
La citoyenne suisse de 67 ans a été kidnappée, dimanche 13 avril au soir, alors qu’elle se trouvait à son domicile, à Agadez, la grande ville du nord du pays. Son enlèvement n’a pour le moment pas été revendiqué.
Un mur s’est effondré dans un lycée de Mazzouna, au centre de la Tunisie, ce lundi 14 avril. L’accident a provoqué la mort de trois élèves et suscité une très vive émotion dans tout le pays. Une enquête judiciaire a été ouverte.
Le président tchadien a procédé ces derniers jours à une série de rétrogradations et de radiations dans l’armée, dont l’une a impacté l’un de ses cousins, le général Abdelrahim Bahar Mahamat Itno. Celui-ci avait notamment appelé l’influente communauté zaghawa à se rebeller contre le chef de l’État.
L’incident est intervenu dans un contexte d’opérations anti-drogue visant les prisons ivoiriennes. Les jours précédents, de la drogue avait été saisie par l’administration dans le centre pénitentiaire.
La visite du ministre français de l’Intérieur s’inscrit dans un contexte de rapprochement entre Rabat et Paris, alors que, parallèlement, les relations diplomatiques entre la France et l’Algérie ne cessent de se détériorer.
L’enlèvement de la citoyenne suisse a été annoncé par le département suisse des Affaires étrangères ce lundi, et confirmé par un représentant local du gouvernement nigérien.
La présence du groupe russe ravive de douloureux souvenirs dans certaines villes du Mali, où, comme à l’époque de l’occupation jihadiste, la population vit dans le silence et la peur. Jeune Afrique a recueilli de nombreux témoignages à Léré, Ménaka ou Sévaré.
Une vidéo, devenue virale sur les réseaux sociaux, avait alerté le grand public sur des exactions commises par des membres des Forces armées centrafricaines (Faca).
Après le piratage du ministère marocain de l’Emploi et de la Caisse nationale de sécurité sociale, les médias marocains attribuent l’attaque à un groupe de hackers algériens.
Selon le site d’information La Silla Vacía, d’ex-militaires colombiens ont été recrutés pour soutenir les Forces de soutien rapide (FSR) du général Hemetti. Appâtés par la promesse d’un bon salaire, ils ont transité par la Libye, la Somalie ou le Tchad sans se douter qu’ils allaient être précipités au cœur de la guerre.
Des pirates informatiques algériens regroupés dans le groupe JabaRoot DZ auraient revendiqué la divulgation d’informations marocaines confidentielles illégalement glanées à la Caisse nationale de sécurité sociale et au ministère de l’Emploi.
D’après les médias du royaume chérifien, l’attaque a d’abord visé le site du ministère de l’Emploi, mardi 8 avril, avant de permettre de dérober des informations provenant de la base de données de la Caisse nationale de la Sécurité sociale (CNSS).
Jonglant entre la préservation de son influence et de ses intérêts économiques en RDC d’un côté et un discret soutien aux rebelles du M23 de l’autre, Yoweri Museveni paraît déterminé à jouer sa propre partition dans l’est du Congo.
Interpellés la semaine dernière pour avoir prononcé ou relayé des propos critiquant le régime militaire, trois journalistes burkinabè sont réapparus dans une vidéo, assurant « couvrir la réalité » de la lutte antijihadiste « sur le terrain ».
La pratique existait depuis des siècles dans la région, mais aujourd’hui ce sont les groupes jihadistes qui se financent en volant du bétail lors d’opérations de plus en plus violentes, lors desquelles les éleveurs sont parfois enlevés ou exécutés.
Aujourd’hui à la tête du Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans, affilié à Al-Qaïda, c’est l’un des hommes les plus recherchés du Sahel. Pourtant, dans sa jeunesse, Iyad Ag Ghaly aimait la musique, l’alcool et les cigarettes, raconte le « Wall Street Journal ».