Après l’attaque du 23 mars, à Boma, Idriss Déby Itno (IDI) a lancé une nouvelle offensive militaire contre Boko Haram, annonçant vouloir en finir avec le groupe jihadiste. Une stratégie qui mobilise un vaste réseau de gradés et de notables. Voici les hommes clés de la « colère » du président tchadien.
Le chef de l’opposition malienne, Soumaïla Cissé, « se porte bien », plus d’une semaine après son enlèvement, a déclaré vendredi 3 avril sa formation politique. Des négociations se poursuivent avec ses ravisseurs.
La présidence gabonaise a officialisé vendredi 3 avril une vague de nominations au sein des forces armées du pays. Le général Grégoire Kouna quitte la Garde républicaine, remplacé comme commandant en chef par Brice Clotaire Oligui Nguema.
Lancée le 31 mars, la nouvelle mission européenne destinée à faire respecter l’embargo sur les armes en Libye est déjà très contestée. Tour d’horizon des principaux griefs.
Kyungu Mutanga – alias Gédéon – , le chef de la milice Bakata Katanga ayant attaqué plusieurs villes du Haut-Katanga samedi 28 mars, aurait fui sa résidence surveillée la veille des offensives avec la complicité active de hauts gradés de l’armée congolaise.
Promis par l’Arabie saoudite en décembre 2018, les cent millions de dollars saoudiens censés servir à équiper le G5 Sahel n’ont toujours pas été versés. La faute à un conflit avec la France.
Depuis l’enlèvement du chef de file de l’opposition malienne, plusieurs notables de la région de Tombouctou conduisent les négociations avec les ravisseurs. Selon plusieurs d’entre eux, Soumaïla Cissé est bien détenu par un groupe affilié à la Katiba Macina d’Amadou Koufa.
Le double scrutin référendaire et législatif du 22 mars a été marqué par des violences meurtrières à Nzérékoré, dans l’est du pays, où les affrontements ont pris un caractère communautaire.
Les Forces de défense du Cameroun du Sud (Socadef), groupe armé ambazonien, ont accepté mercredi 25 mars de s’associer au cessez-le-feu réclamé par les Nations unies en raison de l’épidémie de coronavirus qui frappe le pays. Le gouvernement n’a, de son côté, pas encore réagi.
Porté disparu depuis mercredi après-midi alors qu’il était en campagne électorale dans la région de Niafunké, Soumaïla Cissé a bien été enlevé, ont confirmé le gouvernement ainsi que l’entourage du chef de file de l’opposition.
Deux personnes ont été tuées depuis lundi au Bénin dans des affrontements liés au coronavirus. L’un a été mortellement touché par balles lors d’échauffourées à l’université, mardi. Un autre a été tué par un militaire togolais alors qu’il tentait de passer la frontière, désormais fermée.
Ancien chef d’état-major particulier d’Alassane Ouattara et désormais ministre de la Sécurité, Diomandé Vagondo a vécu toutes les crises qui ont émaillé l’histoire récente de la Côte d’Ivoire. Il raconte.
Au moins 92 soldats tchadiens ont été tués lundi 23 mars dans des affrontements avec Boko Haram à Boma, dans la province du Lac. Sur place, le président Idriss Déby Itno a revêtu les habits de chef de guerre pour mener la riposte.
Le ministère de la Défense du Niger a annoncé ce jeudi avoir éliminé le jihadiste nigérian Ibrahim Bakoura*. Portrait de ce chef de faction de Boko Haram.
L’influent imam, figure de proue des partisans du dialogue avec les jihadistes au Mali, dénonce la mauvaise gouvernance et répond à ses détracteurs qui lui reprochent de s’impliquer sur la scène politique.
Chine, Pakistan, Corée du Sud ou encore Indonésie : en Afrique, de nouveaux acteurs se font une place sur le très juteux marché de l’armement. Et leur influence est appelée à croître.
Il est urgent d’apporter une réponse conjointe entre États africains, et surtout entre régions africaines, afin d’éviter un enlisement de la crise sécuritaire au Sahel.
Les conditions imposées par le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM) comme préalable à tout dialogue avec Bamako semblent inacceptables pour les autorités maliennes, comme pour leurs partenaires étrangers. Certains acteurs locaux veulent pourtant croire qu’un retrait militaire de la France et de l’ONU est envisageable.
Le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM), alliance jihadiste dirigée par Iyad Ag Ghaly, se dit prêt à négocier avec Bamako, mais pose ses conditions : que la France et l’ONU retirent leurs forces du Mali.
Le président tchadien veut jouer la carte du développement économique, par le biais de l’implantation de sociétés étrangères dans le remuant Tibesti, riche en or. Le Franco-Israélien Philippe Hababou Solomon et le Français Alexandre Benalla ont notamment joué les intermédiaires.
Cinq membres des forces de sécurité et quatre civils ont été tués samedi et dimanche dans l’ouest du Cameroun dans une attaque et un attentat à la bombe perpétrés par des groupes séparatistes anglophones, a annoncé le gouvernement.
Deux hommes à moto se sont fait exploser devant le check-point protégeant l’ambassade des États-Unis à Tunis. L’attaque, qui n’a pas encore été revendiquée, a fait un mort (un policier) et cinq blessés. Les deux kamikazes sont morts.
Une vingtaine de personnes, dont dix militaires, ont été appréhendées mi-février à Cotonou dans le cadre d’une enquête sur une tentative présumée de déstabilisation. Les premières auditions ont démarré devant le procureur spécial près la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET).
Le Premier ministre malien a débuté mercredi une visite hautement symbolique dans le fief touareg de Kidal (Nord). La visite s’achèvera vendredi, dans le nord du pays.
Le décès du général Delphin Kahimbi, chef d’état-major adjoint des FARDC en charge du renseignement militaire, a été au centre du conseil des ministres, vendredi. Le président Félix Tshisekedi a livré les premiers éléments de l’enquête.
Le chef du service de contre-espionnage au sein de l’Agence nationale de renseignement est mort ce lundi, dans des circonstances qui restent encore floues.
Alors qu’un audit est en cours au ministère nigérien de la Défense, des soupçons de surfacturation et de non-livraison de matériel militaire fragilisent l’armée nigérienne. L’affaire pourrait se terminer devant les tribunaux.
La perception du conflit au Sahel ne correspond pas à la réalité du terrain. C’est la conviction de Bakary Sambe, directeur du Timbuktu Institute, qui plaide pour dépasser la seule analyse via le prisme de l’extrémisme religieux et prendre toute la mesure de l’importance, dans la perpétuation de la crise, des trafics qui alimentent les groupes jihadistes.