Hier puissant patron des renseignements congolais, ce pilier du système Kabila est aujourd’hui soupçonné de « tentative de déstabilisation de l’État ». Dix choses à a savoir sur le parcours de Kalev Mutond.
Après une visite dans la région de Mopti, le Premier ministre Boubou Cissé a demandé la levée des check-points tenus par la milice d’auto-défense dogon Dan Na Ambassagou, qui se dit prête à lever ses barrières de contrôle sous certaines conditions.
Après avoir longtemps refusé tout contact avec les jihadistes, le président malien Ibrahim Boubacar Keïta, entrouvre pour la première fois la porte à des pourparlers. Jusqu’où et à quel prix ?
Face à la progression des groupes jihadistes et de leur « gouvernement indirect » dans les zones rurales au Mali, au Burkina Faso et au Niger, les gouvernements et leurs armées doivent regagner la confiance populaire dans les brousses et les campagnes.
Signé le 24 février 2013, trois mois après la prise de Goma par les rebelles du M23, l’accord-cadre d’Addis-Abeba devait favoriser le dialogue entre la RDC et ses voisins de l’Est, pour en finir avec la crise sécuritaire. Alors que le 10e sommet des chefs d’État des pays signataires a été reporté sine die, Claude Ibalanky, coordinateur du comité de suivi, en défend les acquis.
L’armée malienne a annoncé dimanche avoir perdu trois soldats au cours de l’attaque, qui visait un camp militaire dans le nord du pays. Cinq soldats ont également été blessés.
Une délégation du département d’État américain a mené un audit de la Minusma, début février, alors que l’administration Trump envisage de réduire le budget qu’elle alloue aux missions onusiennes.
La France a engagé contre un groupe rebelle armé en Centrafrique des avions de combat à la demande de la force de maintien de la paix des Nations unies, a annoncé samedi 15 février la Minusca.
Cinq personnes dont un pasteur, enlevées mardi par un groupe terroriste à Sebba, localité située dans le nord du Burkina Faso, ont été retrouvées mortes, a annoncé vendredi le gouverneur de la région du Sahel dans un communiqué.
Alors que la menace terroriste se fait sans cesse plus prégnante, un colloque international se tiendra le 19 mars à Abidjan. Objectif : établir une feuille de route en matière de sûreté pour les entreprises africaines.
Ogossagou a de nouveau été le théâtre d’une attaque meurtrière, menée par des hommes armés non identifiés dans la nuit de jeudi à vendredi. Près de 160 civils avaient été tués en mars dernier dans ce village du centre du Mali.
La mission de l’ONU dans le pays a déclaré mercredi que quarante combattants du groupe armé Forces démocratiques alliées (ADF) avaient été arrêtés après un massacre de civils.
Engagées dans une vaste opération face aux rebelles des ADF depuis plus de quatre mois, les troupes congolaises dirigées général Célestin Mbala ne sont pour le moment pas parvenues à en finir avec les rebelles des ADF, dirigés par Musa Baluku, aussi secret qu’introuvable.
Le président Ibrahim Boubacar Keïta a annoncé lundi que les autorités maliennes tentaient de dialoguer avec les chefs jihadistes. Si des canaux, formels ou informels, existaient déjà, cette annonce marque un tournant, Bamako assumant désormais cette nouvelle piste pour tenter d’éradiquer la crise sécuritaire.
Ce 10 février, le premier bataillon de l’armée malienne reconstituée s’apprête à entrer dans Kidal, ville du nord-est du Mali demeurée longtemps sous le contrôle des anciens groupes rebelles.
Il ne fait guère de doute qu’Iyad Ag Ghaly, considéré comme le principal chef jihadiste au Sahel ces dernières années, a surveillé de près l’émergence d’Abou Walid al-Sahraoui.
Chercheur au Clingendael Institute de La Haye, le politologue Jalel Harchaoui estime que l’Algérie d’Abdelmajid Tebboune peut jouer un rôle clé dans la résolution du conflit qui déchire son voisin de l’est. Voici ses arguments.
L’Union africaine a inauguré le 9 janvier le siège du Comité des services de renseignement et de sécurité en Afrique (Cissa), en marge de la première journée de son sommet des chefs d’État. L’occasion pour Teodoro Obiang Nguema Mbasogo de livrer un réquisitoire contre « les ingérences étrangères ».
À la veille du sommet de l’Union africaine, le secrétaire général de l’ONU António Guterres fait le tour du continent africain dans un entretien accordé à Jeune Afrique.
Les enjeux sécuritaires devraient dominer les débats du 33e sommet de l’Union africaine, les 9 et 10 février à Addis-Abeba. L’UA espère, enfin, proposer d’une seule voix une solution à la crise en Libye.
L’École de guerre de Côte d’Ivoire, ouverte en 2017, pourrait permettre une nette amélioration des armées et des gendarmeries du continent. Les autorités et les partenaires internationaux doivent être conscients de l’importance de la formation des forces armées et doivent être prêts à mettre les moyens nécessaires.
Les forces françaises de l’opération Barkhane, engagée au Sahel contre les actions de plus en plus meurtrières des groupes jihadistes, vont passer de 4 500 à 5 100 militaires d’ici fin février.
La société française Amesys, qui fait l’objet d’une enquête pour complicité d’actes de torture en Libye, n’existe plus. Mais ses anciens dirigeants n’en continuent pas moins leurs activités au Maghreb et au Moyen-Orient.
La société sud-africaine VasTech figure parmi les acteurs de la surveillance capables de vendre des solutions à des États pour filtrer des volumes d’échanges de données considérables. Comme ses concurrentes occidentales, son activité est pointée du doigt pour les risques qu’elle comporte.
De Félix Houphouët-Boigny à Alassane Ouattara, la surveillance des communications est indispensable aux présidents ivoiriens. Si les technologies employées sont traditionnellement françaises, la Côte d’Ivoire a pu également se tourner vers les services israéliens. En complément, l’assistance des pays voisins, des États-Unis ou de la France lui est précieuse.