À la tête d’un pays attaqué de toutes parts par les jihadistes, le président burkinabè décide de rendre possible le recrutement de volontaires pour épauler l’armée.
Au moins 36 civils ont été assassinés à la machette dans la nuit de mardi à mercredi près de Beni, dans l’est de la République démocratique du Congo. Les autorités accusent le groupe armé des ADF (Forces démocratiques alliées).
Le chef de l’État ivoirien a missionné le ministre de la Sécurité et de la Protection civile pour consolider le dispositif sécuritaire en Côte d’Ivoire.
Depuis plus de dix mois, le Hirak a mis le pays en ébullition. Et la politique étrangère algérienne a autant besoin de renouveau que la politique intérieure. En particulier au Sahel, où les défis sécuritaires n’ont cessé de se multiplier avec la chute de Kadhafi, en 2011, le début de la crise malienne, en 2012, et les violences dans le Liptako Gourma.
Dans le deuxième volet de son enquête sur l’espionnage et la cybersurveillance en Afrique, Jeune Afrique décrypte, en deux infographies, ce qu’il faut savoir sur les méthodes des hackers et sur les pratiques qui vous rendront moins vulnérables.
L’Assemblée nationale burkinabè vient d’adopter un projet de loi pour le recrutement de civils volontaires afin de lutter contre le terrorisme. William Assanvo, chercheur à l’Institut d’études de sécurité, analyse les conséquences et les risques que pourraient avoir une telle mesure, déjà mise en oeuvre au Cameroun et au Nigeria.
Lors de ses vœux, le président nigérian a annoncé qu’il ne briguerait pas de troisième mandat en 2023. Élu en 2015 puis en 2019 sur la promesse qu’il éradiquerait Boko Haram, il n’a pu empêcher les groupes islamistes de continuer à multiplier les attaques. Pour tenter d’enrayer la menace, il s’appuie sur des spécialistes des questions de sécurité.
Le chef d’état-major français des armées François Lecointre a annoncé mercredi que la force militaire française au Sahel serait renforcée, en supplément des 220 soldats déjà récemment envoyés pour supporter l’opération.
L’aéroport de Tripoli a été fermé mercredi soir après des menaces des forces loyales au maréchal Khalifa Haftar, alors qu’Alger s’apprête à accueillir jeudi une réunion ministérielle des pays voisins de la Libye.
En l’absence d’un accord politique, introuvable, entre belligérants, la solution militaire – et le chaos – continue de prévaloir. Tandis que la Turquie et la Russie s’imposent comme les nouveaux acteurs clés de la crise.
Crise humanitaire, déstabilisation des frontières, terrorisme… Les voisins de la Libye redoutent une internationalisation du conflit et veulent éviter que le pays ne devienne « une nouvelle Syrie ».
Sous l’égide de l’ONU, le sommet de ce dimanche réunit les dirigeants des principaux pays impliqués dans le conflit, excepté la Tunisie, qui se donnent pour objectif de relancer le processus de paix, en faisant notamment respecter l’embargo sur les livraisons d’armes.
De petits groupes de manifestants se sont affrontés vendredi aux forces de l’ordre après l’interdiction du rassemblement de soutien à l’armée nigérienne et pour le départ des forces extérieures, notamment françaises.
Déjà détenu au Mali, Mimi Ould Baba a été inculpé par la justice américaine pour avoir joué « un rôle central » dans les attentats visant le Burkina Faso et la Côte d’Ivoire en 2016.
Deux civils ont été tués et six policiers blessés lors de nouveaux affrontements qui ont éclaté mercredi entre les forces de l’ordre et des habitants de Savè, ville du centre du Bénin, fief de l’ancien président Boni Yayi.
L’assassinat le 3 janvier à Bagdad par les États-Unis du chef de la Force Al-Qods fait craindre un nouveau conflit armé dans la région. Les États-Unis endossent et normalisent le rôle de puissance étrangère prompte à l’ingérence que leur assigne la propagande iranienne.
Le Niger a subi jeudi la pire attaque de son histoire : avec 89 soldats ont été tués à Chinagoder, près de la frontière malienne, selon un nouveau bilan annoncé dimanche à la veille du sommet qui réunit en France cinq chefs d’État du Sahel et le président Emmanuel Macron.
Un cessez-le-feu à l’initiative d’Ankara et Moscou est entré en vigueur dimanche 12 janvier en Libye, pays ensanglanté par plus de neuf mois de combats aux portes de sa capitale, après un intense ballet diplomatique suscité par la crainte d’une internationalisation accrue du conflit.
Selon un rapport des Nations unies, les violences commises en Ituri, dans le nord-est de la RDC, pourraient être considérées comme des crimes contre l’humanité, voire des crimes de « génocide ». Sur quels éléments se base l’ONU ? Décryptage.
Le camp militaire de Chinégodar, proche de la frontière malienne au Niger, a subi une attaque terroriste, a annoncé jeudi le ministère de la Défense nigérien.
Dans un rapport fourni, l’organisation Global Initiative against Transnational Organized Crime détaille les évolutions du crime organisé dans l’espace sahélo-saharien depuis 2011. Mercenariat, trafic d’armes, liens avec les groupes terroristes : le chercheur Raouf Farrah, l’un des auteurs de l’étude, revient sur les stratégies des groupes clandestins. Interview.
L’armée congolaise a affirmé samedi avoir eu soixante morts dans ses rangs dans des opérations lancées fin octobre contre le groupe Forces démocratiques alliées (ADF) à Beni, dans l’est de la République démocratique du Congo.
Sept élèves figurent parmi les 14 personnes tuées samedi dans l’explosion d’un car dans le nord-ouest du Burkina Faso, selon un bilan provisoire annoncé par le gouvernement dans un communiqué publié dans la nuit de dimanche.
Huit marins ont été enlevés mardi matin au Cameroun dans l’attaque d’un pétrolier grec par des « individus armés » qui ont pris d’assaut le bateau ancré au port de Limbé, a déclaré le ministère grec de la Marine marchande dans un communiqué.
Plusieurs enquêtes ont été ouvertes au Mali, dont une par la division des droits de l’homme de l’ONU, après la publication d’informations faisant état de la disparition de plus de 20 civils interpellés par l’armée dans le centre du pays.
Un attentat à la voiture piégée a fait au moins 76 morts et des dizaines de blessés, ce samedi, dans un quartier animé de la capitale Mogadiscio, a rapporté un responsable des secours médicaux.
De nouveaux affrontements meurtriers entre miliciens et commerçants mercredi et jeudi ont coûté la vie à au moins trente personnes au PK5, quartier majoritairement musulman de Bangui devenu l’une des zones les plus dangereuses de la capitale centrafricaine depuis 2014.
En deuil depuis l’attaque d’Arbinda, qui a coûté à la vie à plus de 35 civils mardi, le pays a été touché dans la nuit du 24 décembre par une autre attaque, visant un détachement militaire à Hallalé, également situé dans le nord du pays. Une dizaine de soldats burkinabè ont été tués.
Recep Tayyip Erdogan et son homologue tunisien Kaïs Saïed se sont entretenus sur la question libyenne mercredi, lors d’une visite surprise du dirigeant turc à Tunis.