L’armée française a annoncé lundi avoir effectué pour la première fois une frappe en opération à l’aide d’un drone Reaper, dans le centre du Mali, où les militaires de la force Barkhane ont mis « hors de combat » un total de 40 jihadistes.
Emmanuel Macron a annoncé samedi 21 décembre à Abidjan que 33 « terroristes » avaient « été neutralisés » dans la matinée dans la région de Mopti, au centre du Mali, au cours d’une opération de la force française Barkhane.
Le président français Emmanuel Macron, venu célébrer Noël vendredi 20 décembre avec les troupes françaises basées en Côte d’Ivoire, a annoncé qu’il entendait donner une « nouvelle force » à la lutte antijihadiste au Sahel.
Le président nigérien Mahamadou Issoufou a défendu l’opération française Barkhane de lutte contre le jihadisme au Sahel dans son pays, quelques jours après l’attaque du camp militaire d’Inates et au moment où le sentiment antifrançais grandit au Sahel.
Le sommet extraordinaire des chefs d’États du G5 Sahel a pris fin dimanche à Niamey. Ils ont insisté sur la responsabilité de la Communauté internationale dans la situation d’insécurité au Sahel, due selon eux à la déstabilisation de la Libye, et appelé à une plus grande alliance contre le terrorisme.
Agacés par le ton employé par le président français, qui leur avait publiquement demandé de se rendre en France pour « clarifier » leur position à l’égard de l’implication militaire française, les chefs d’État du G5 Sahel avaient décidé de se réunir au préalable le 15 décembre à huis clos, à Ouagadougou, pour établir une position commune. Bien que la réunion de Pau a été reportée, ils ont décidé de se réunir comme prévu, mais à Niamey.
Vingt-deux corps de civils tués au cours d’une nouvelle attaque du groupe armé Forces démocratiques alliées (ADF) dans la nuit de samedi à dimanche ont été retrouvés dans la région de Beni, dans l’est de la République démocratique du Congo.
Roch Marc Christian Kaboré, Mahamadou Issoufou, Ibrahim Boubacar Keïta et Idriss Déby Itno se sont inclinés dimanche à Niamey sur les tombes des 71 soldats morts dans l’attaque d’Inates, en prélude un sommet extraordinaire du G5 Sahel auquel participe également Mohamed Ould Ghazouani.
Le Niger, qui accueille ce dimanche les chefs d’État du G5 Sahel pour un sommet extraordinaire, est confronté, à ses frontières de l’Ouest, à une guérilla jihadiste qui ne cesse de gagner du terrain, coupant l’État et l’armée des populations.
Dans le nord du Mali, Kidal jouit d’une autonomie de fait. Sous l’emprise des ex-rebelles de la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA), la ville, tout comme de larges portions du nord pays, échappe au contrôle de l’État malien.
Le groupe État islamique a revendiqué jeudi l’attaque contre le camp d’Inates, dans l’Ouest du Niger, qui a fait au moins 71 morts et des disparus mardi.
L’attaque survenue mardi contre le camp d’Inates, dans l’Ouest, a causé à l’armée nigérienne sa plus lourde perte depuis 2015. Elle a entraîné le report du sommet entre la France et les pays du Sahel à « début 2020. »
Neuf marins philippins d’un cargo norvégien enlevés par des pirates présumés début novembre près du port de Cotonou, au Bénin, ont été libérés après 35 jours de captivité, ont annoncé mardi les autorités norvégiennes.
Des hommes armés ont attaqué mardi une position de l’armée nigérienne dans la zone d’Inates (ouest), près de la frontière avec le Mali. La veille, trois militaires nigériens et quatorze « terroristes » avaient été tués dans une attaque contre un camp de l’armée dans la région de Tahoua (ouest).
En visite officielle au Maroc, Mike Pompeo, le secrétaire d’État américain, s’est rendu le 5 décembre au siège de la Direction générale de la surveillance du territoire (DGST), à Témara, où l’a reçu Abdellatif Hammouchi, son directeur.
Les corps de trois villageois kidnappés avec une femme vendredi, dans l’extrême-nord du Cameroun, par le groupe jihadiste nigérian Boko Haram, ont été retrouvés décapités.
Les Casques bleus ont repoussé une incursion contre l’une de leurs bases dans l’est de la République démocratique du Congo, où l’armée a par ailleurs salué dimanche « un festival de redditions », notamment de rebelles hutus rwandais.
L’invitation en France adressée par Emmanuel Macron aux chefs d’État des pays du G5 Sahel, le 16 décembre, pour « clarifier » leur position à l’égard de la présence militaire française a créé la polémique au Mali et au Burkina Faso. Outre la forme de ce qui ressemble à une convocation, c’est aussi sur le fond que les critiques se concentrent.
Selon l’armée congolaise, un casque bleu de la Mission des nations unies au Congo (Monusco), a été retrouvé près de Beni, dans l’est de la République démocratique du Congo.
L’Afrique de l’Ouest vit l’un des moments les plus préoccupants de son histoire. Touchée par le terrorisme et la criminalité transfrontalière, notre région doit pouvoir y répondre avec promptitude et efficacité.
Selon nos informations, la coalition régionale que Félix Tshisekedi souhaite mettre sur pied afin de lutter contre les groupes armés dans l’est de la RD Congo est au point mort.
Le 25 novembre à Niamey, Mahamadou Issoufou, Alghabass Ag Intalla, chef du Haut Conseil pour l’unité de l’Azawad, et Almou Ag Mohamed, porte-parole de la Coordination des mouvements de l’Azawad, se sont entretenus pendant près d’une heure au sujet de la ville de Kidal.
Le groupe jihadiste Boko Haram a tué quatre militaires de l’armée tchadienne lors d’une attaque, menée lundi contre un poste récemment établi sur les rives du lac Tchad (Ouest), ont annoncé l’armée et l’administration.
Bien que le gouvernement malien assure n’avoir aucun contact avec les « groupes terroristes » ni aucune intention d’en établir, des missions ont été menées par les services de renseignements, avec la bénédiction des autorités, dans le delta intérieur du Niger. Avec, au cœur de ce dispositif, l’avocat Hassan Barry.
Le secrétaire général-adjoint des Nations unies, Jean-Pierre Lacroix, est arrivé samedi à Beni, dans l’est de la République démocratique du Congo, où plus de 100 civils ont été massacrés par des groupes armés depuis le 5 novembre.
Le président nigérien, qui a plusieurs fois mis en cause le statut de Kidal, qu’il considère comme « une menace » pour son pays, a reçu mardi à Niamey des représentants de la Coordination des mouvements de l’Azawad.