Entre 3 500 et 5 000 personnes se sont réunies vendredi 8 novembre à Bamako pour exprimer leur soutien à l’armée nationale, frappée par deux attaques meurtrières en un mois et confrontée au doute face à la pression terroriste.
L’attaque d’un convoi transportant des employés d’une société minière, dans l’Est, la plus meurtrière qu’a connu le pays, marque-t-elle un changement de mode opératoire de la part des groupes armés ? Tandis que le président burkinabè a annoncé le « recrutement de volontaires pour la défense dans les zones sous menace », Tristan Guéret, du cabinet Risk advisory group, livre son analyse de la situation.
Une embuscade contre un convoi transportant des employés de l’entreprise canadienne, la Société d’Exploration Minière en Afrique de l’Ouest (Semafo) au Burkina Faso, a fait mercredi 37 morts et 60 blessés.
Alors que l’ONU est présente militairement en République démocratique du Congo (RDC) depuis une vingtaine d’années, les Casques bleus pourraient être retirés progressivement sur trois ans, sous condition pour les autorités de respecter plusieurs paramètres, propose un rapport onusien remis récemment au Conseil de sécurité.
Ibrahim Boubacar Keïta a appelé lundi soir les Maliens à « l’union sacrée » derrière leur armée, face à « la gravité de la situation dans le pays ». Un discours que le président malien a adressé à la nation trois jours après l’une des attaques les plus meurtrières ayant visées l’armée.
Les 18 et 19 novembre, le président sénégalais Macky Sall présidera le forum de Dakar sur la paix et la sécurité en Afrique. Y sont attendus le Mauritanien Mohamed Ould Ghazouani, invité d’honneur, ainsi que le Premier ministre français Édouard Philippe.
Oumarou Dicko, député-maire de la ville de Djibo, au nord du Burkina Faso, a été tué dimanche 3 novembre avec trois autres personnes dans l’attaque de son véhicule par des hommes armés, au surlendemain d’une commémoration nationale en l’hommage des 204 soldats morts depuis 2016 en combattant les groupes terroristes.
Neuf marins philippins d’un cargo norvégien ont été enlevés samedi en rade du port de Cotonou, la capitale économique du Bénin, par des pirates présumés, ont annoncé dimanche soir les autorités portuaires et l’armateur.
Quatre personnes ont été tuées samedi dans une attaque dans le nord du Mozambique, attribuée par des villageois aux islamistes qui font régner la terreur depuis deux ans dans la région.
Le groupe jihadiste État islamique a revendiqué l’attaque dans laquelle 49 soldats maliens sont morts vendredi dans la région de Ménaka, ainsi que celle d’un militaire français, victime d’un engin explosif samedi lors d’une opération.
L’armée malienne a essuyé vendredi 1er octobre une de ses plus grosses pertes depuis plusieurs années avec la mort de 49 soldats et d’un civil dans une « attaque terroriste » contre un poste militaire à Indelimane, près de la frontière avec le Niger.
L’armée congolaise a annoncé le lancement « d’opérations d’envergure » jeudi à Beni, dans le Nord-Kivu, contre les groupes rebelles opérant à l’est de la RDC.
Des hommes armés ont lancé une attaque meurtrière dans la nuit de mardi à mercredi contre la base militaire de Blabrine au nord de Diffa, dans le sud-est du Niger, frontalier du Nigeria, où sévit le groupe jihadiste Boko Haram.
Quel avenir pour l’organisation État islamique (EI ou Daech, suivant son acronyme arabe) après la mort, ce week-end dans le nord-ouest de la Syrie, de son chef auto-proclamé Abou Bakr al-Baghdadi ? Réponse avec Hisham al-Hashimi, chercheur irakien spécialiste des groupes armés.
Au moins 15 civils ont été tués entre samedi et dimanche 27 octobre à Pobé-Mengao, dans la province du Soum, dans le nord du Burkina Faso, par des hommes armés, provoquant la fuite des habitants vers Djibo, le chef-lieu de la province situé à 25 km.
Les forces de sécurité burundaises et des rebelles burundais venus de République démocratique du Congo se sont affrontés mardi matin dans la province de Bubanza, la police affirmant avoir tué 14 « criminels » tandis que les rebelles disent avoir tué une dizaine de soldats.
La perspective d’opérations militaires conjointes entre la RDC, le Rwanda, l’Ouganda, le Burundi et la Tanzanie contre les multiples groupes armés qui continuent d’agir dans l’Est du Congo soulève de fortes réticences à Kinshasa. Si l’information n’a pas été officiellement confirmée, les différents acteurs planchent de fait sur l’organisation d’une offensive régionale en territoire congolais depuis plusieurs semaines.
Le président burkinabè, Roch Marc Christian Kaboré, s’est ouvert début octobre à son homologue français, Emmanuel Macron, des problèmes sécuritaires que connaît son pays, notamment dans sa partie septentrionale.
Le président guinéen a suivi heure par heure le déroulement des manifestations qui ont secoué son pays, la semaine dernière. Depuis le palais présidentiel, c’est Alpha Condé qui a pris les principales décisions.
L’armée malienne a indiqué vendredi soir avoir « neutralisé » une cinquantaine d’ennemis dans la contre-offensive lancée après le revers meurtrier infligé par les jihadistes au début du mois dans le centre du pays en guerre.
L’opération menée début octobre par le bataillon nigérien est la première de la force régionale depuis plusieurs mois. Elle a notamment permis de saisir une cargaison d’armes dans le nord du Niger.
L’état d’urgence, en vigueur quasiment sans interruption depuis l’attentat de Bamako de novembre 2015, a été de nouveau prorogé pour un an à partir du 31 octobre.
La Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) a tenu à Tanger la troisième édition de ses journées portes ouvertes, avec quelques invités surprises.
Le général Bernard Commins a quitté ses fonctions de commandant par intérim de la force de la Monusco. C’est un autre militaire français qui a pris sa suite.
Malgré la disproportion des forces sur le terrain, les États de la région n’entrevoient pas d’issue à une guerre qui s’autoalimente et mine les États de l’intérieur. Pour y mettre fin, il n’est aujourd’hui d’autre solution que militaire. À condition que l’intervention extérieure soit acceptée et perçue comme légitime.
Trois soldats congolais et deux assaillants ont été tués vendredi lors d’affrontements avec des miliciens d’un groupe sécessionniste à Lubumbashi (sud-est), deuxième ville de la République démocratique du Congo, a-t-on appris de source militaire.
La ministre française des Armées Florence Parly tente de convaincre ses partenaires européens d’envoyer des forces spéciales aux côtés des militaires maliens dans le Nord et le long de la frontière avec le Burkina Faso.
Cinq hommes arrêtés au Rwanda à la suite d’une attaque ayant fait 14 morts dans le nord du pays, dans la nuit de vendredi à samedi, ont affirmé être des rebelles des Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR), lors de leur présentation au public par la police dimanche soir.