Cinq hommes arrêtés au Rwanda à la suite d’une attaque ayant fait 14 morts dans le nord du pays, dans la nuit de vendredi à samedi, ont affirmé être des rebelles des Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR), lors de leur présentation au public par la police dimanche soir.
Près de 200 personnes ont été enlevées entre janvier et septembre dans une zone du nord-est de la République démocratique du Congo frontalière de la République centrafricaine et du Soudan du Sud, indique lundi le bulletin du Bureau de coordination des affaires humanitaires de l’ONU (Ocha).
Les forces loyales au gouvernement d’union nationale (GNA) en Libye ont accusé les forces du maréchal Khalifa Haftar d’avoir bombardé samedi l’aéroport civil de Misrata, blessant une personne, endommageant deux avions et provoquant une brève suspension des vols.
Face à la multiplication des vidéos de bagarres et d’agressions – souvent à l’arme blanche – sur les réseaux sociaux, la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) veut tordre le cou à l’idée d’une insécurité en hausse.
L’armée malienne a perdu 38 soldats dans l’attaque de deux camps par des jihadistes en début de semaine, selon un nouveau bilan officiel communiqué jeudi soir et aggravant encore la sévérité du coup reçu par les forces gouvernementales.
Un deuil national de trois jours a été décrété après qu’au moins 25 soldats maliens ont été tués, lundi et mardi, dans une attaque coordonnée contre les camps de Boulkessi et Mondoro, près de la frontière avec le Burkina. Un bilan très lourd, qui pourrait encore s’aggraver. Si l’attaque n’a pas encore été revendiquée, elle apparaît comme un symptôme supplémentaire de l’échec de la coopération sécuritaire en Afrique de l’Ouest.
Au moins vingt-cinq soldats maliens et une quinzaine de jihadistes ont été tués lundi et mardi, lors d’intenses combats pour le contrôle de deux camps militaires à Boulkessy et Mondoro, dans le centre du pays. C’est l’attaque la plus meurtrière pour les forces armées maliennes, depuis le 17 mars dernier, lorsqu’une attaque jihadiste contre un camp de l’armée à Dioura avait fait près de 30 morts.
Le Premier ministre camerounais a ouvert les travaux du dialogue dont les autorités espèrent qu’il permettra de résoudre le conflit qui sévit dans les régions anglophones entre forces armées et rebelles séparatistes. « L’avenir du pays est entre nos mains » a lancé Joseph Dion Ngute aux 1 500 délégués présents.
L’attaque de Koutougou, dans laquelle 24 militaires ont été tués, mi-août dans le nord du Burkina Faso, a été « planifiée et exécutée » par le groupe État islamique au Grand Sahara (EIGS), selon un document confidentiel de l’armée auquel Jeune Afrique a eu accès. En voici les détails.
Le village de la commune de Zimtanga, à une vingtaine de kilomètres de Koungoussi, dans le nord du pays, a été attaqué samedi 28 septembre. Huit personnes ont été tuées et une autre est portée disparue.
De nombreux observateurs évoquent une « malédiction des ressources » pour expliquer la persistance des conflits armés en Afrique. À les en croire, la simple présence de matières premières suffirait à provoquer des tensions susceptibles de déboucher sur des affrontements. Un pareil déterminisme ne résiste cependant pas à l’analyse.
Réunis en sommet à Ouagadougou, les chefs d’État de la région ont appelé à un sursaut et tenté d’unir leurs forces face à la menace jihadiste. Mais l’efficacité de la riposte demeure incertaine.
Face à l’échec de la stratégie du « tout militaire » pour contrer la menace jihadiste, n’est-il pas temps d’ouvrir des négociations avec Iyad Ag Ghaly, le chef du Groupe pour le soutien de l’islam et des musulmans ? C’est la question que pose Mohamed Ag Assory, analyste politique malien.
La ville aux 333 Saints est, à nouveau, dans la tourmente. Des violences intercommunautaires meurtrières ont éclaté jeudi et l’arrivée de groupes armés aux abords de Tombouctou fait craindre une escalade. Une montée des tensions que les habitants avaient vu venir depuis plusieurs mois.
Cinq soldats burkinabè ont été tués dans la nuit de jeudi à vendredi au cours d’une embuscade dans le nord-ouest du Burkina Faso, tout près de la frontière malienne, et un pont sur un axe stratégique du Nord a été détruit à l’explosif.
Le président ivoirien Alassane Ouattara a choisi, selon nos sources, son nouveau chef d’état-major particulier, en la personne de Bakary Diarrassouba. Un changement a également été décidé à la tête du Groupement de sécurité du président de la République (GSPR).
Deux fillettes ont été tuées par balle, jeudi à Tombouctou, théâtre d’affrontements inter-communautaires depuis mercredi. La Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA) accuse l’armée malienne d’être à l’origine des tirs.
L’ancienne rébellion, principal parti d’opposition, a signé un accord de paix avec le gouvernement le mois dernier. Mais des dissidents ont toutefois mené deux attaques mercredi 18 septembre contre des véhicules et menacent de poursuivre leurs raids si Maputo ne suspend pas les élections générales du 15 octobre.
Visé par un mandat d’arrêt de la Cour pénale internationale (CPI) depuis 2012, le chef militaire des rebelles hutus des Forces Démocratiques de Libération du Rwanda (FDLR), Sylvestre Mudacumura, a été tué dans la nuit de mardi à mercredi dans la chefferie de Bwito, dans le Nord-Kivu, selon plusieurs sources sécuritaires congolaises.
Après l’annulation de la réunion du comité de suivi de l’application de l’accord de paix, à la demande du gouvernement malien, les ex-rebelles ne décolèrent pas et conditionnent désormais leur participation à la tenue d’une réunion avec le gouvernement. Un casse-tête pour la médiation internationale.
Si l’on n’y prend pas garde, le Tchad pourrait bientôt ne plus être cet « îlot de stabilité dans une région de crises » qu’il se fait fort de rester depuis des années.
À l’issue de son sommet à Ouagadougou, samedi 14 septembre, la Cedeao a décidé de se doter d’un plan d’action à un milliard de dollars pour contrer les jihadistes. Depuis la fin de l’opération Serval au Mali, en 2014, les réunions internationales sur la situation sécuritaire au Sahel s’enchaînent à un rythme impressionnant sans que la tendance ne (re)devienne favorable aux États de la région et à leurs armées. Bien au contraire.
Réunis ce samedi à Ouagadougou pour se pencher sur l’avenir du G5 Sahel, les chefs d’État de la Cedeao ont appelé à la mobilisation et la mutualisation des efforts pour enrayer la menace sécuritaire.
En amont du sommet extraordinaire de la Cedeao à Ouagadougou, lors duquel les chefs d’Etat vont se pencher sur l’avenir du G5 Sahel, le lancement de l’initiative « desert to power » a été entérinée. L’objectif : fournir d’ici à 2030 de l’électricité solaire à quelque 60 millions de personnes qui en sont aujourd’hui privées.
Deux installations du géant pétrolier Aramco à Abqaiq et à Khurais ont été la cible d’une attaque de drone, samedi matin, a affirmé le ministère saoudien de la Défense.