Les deux accords signés en l’espace de quelques jours dans le Centre du Mali marquent-ils le début d’un reflux des violences intercommunautaires qui sévissent dans cette partie du pays ? C’est en tout cas ce qu’espèrent vivement les signataires, de même que les autorités de Bamako.
Alors que les critiques se font de plus en plus virulentes sur l’échec de la stratégie du « tout-sécuritaire » dans la résolution de la crise au Mali, Loubna Benhayoune, en charge du programme « Stabilisation et Relèvement », assure que la mission onusienne fait des efforts sur le front de la stabilisation, mais également que « dans un contexte de guerre asymétrique » la sécurité est un préalable.
L’accord de paix signé jeudi 1er août entre le président du Mozambique, Filipe Nyusi, et le chef de la Renamo, Ossufo Momade, met fin à un long processus de négociations initié par le leader historique de la Renamo, Alfonso Dhlakama, décédé en mai 2018.
Le chef de l’État mauritanien, très critique sur l’absence des financements promis pour le G5 Sahel, a décidé d’écourter la mission du général mauritanien Hanena Ould Sidi. Celui-ci avait été nommé à la tête de la force conjointe antiterroriste il y a moins d’un an.
Des agents de la compagnie aurifère canadienne Banro ont été enlevés et leur véhicule incendié par des assaillants dans la province de Maniema, frontalière du Sud-Kivu, dans l’est de la République démocratique du Congo, a annoncé samedi l’armée.
Les forces loyales à l’homme fort de l’est libyen, le maréchal Khalifa Haftar, ont revendiqué lundi la frappe aérienne contre un hôpital de campagne au sud de Tripoli, sous le contrôle du Gouvernement d’union nationale (GNA), tuant cinq médecins et blessant huit autres personnes.
Les forces loyales au Gouvernement libyen d’union nationale (GNA), basé à Tripoli, ont annoncé vendredi soir avoir mené un raid contre une base aérienne, dans le centre du pays, contrôlée par les forces du maréchal Khalifa Haftar.
Au moins quatorze civils ont été tués entre jeudi et vendredi à Diblou, un village dans le Nord du Burkina, dans une attaque perpétrée par une « vingtaine d’individus armés » décrits comme des jihadistes, a-t-on appris samedi de sources sécuritaires et locales.
Une série d’arrestations a suivi le « coup d’État » déjoué du 11 juillet dernier. Parmi les personnes arrêtées figurent un général, plusieurs membres du Service national de renseignement et de sécurité (NISS) ainsi que des dirigeants politiques.
Le recours déposé par le général Gilbert Diendéré, l’un des principaux accusés au procès du putsch manqué de septembre 2015, avait entraîné une suspension au début des plaidoiries. Il a finalement été rejeté par le Conseil constitutionnel.
Aux moins six personnes ont été tuées mercredi, et six autres blessées, dont le maire de Mogadiscio, Abdirahman Omar Osman, dans un attentat perpétré par les militants islamistes shebab contre les locaux de la municipalité.
Plus d’une centaine de prisonniers, dont le vice-président du MRC de Maurice Kamto, sont toujours détenus au Secrétariat d’État à la Défense (SED), accusés d’être les « meneurs » de la mutinerie à la prison centrale de Yaoundé. Les acteurs politiques, eux, s’inquiètent du sort qui leur sera réservé.
Six ans après l’assassinat de Ghislaine Dupont et Claude Verlon au Mali, une enquête de RFI révèle que les forces spéciales françaises auraient pourchassé leurs ravisseurs. Si l’armée française n’a pas commenté ces révélations qui contredisent la version officielle, une source à la Minusma en confirme certaines.
Au cours de la prochaine présidentielle de 2020, les forces du pays seront amenées à opérer dans un environnement délicat. Voici quelques pistes de réflexion pouvant pallier les défis de la défense ivoirienne.
Depuis avril dernier, l’organisation État islamique (EI) a revendiqué plusieurs attaques en RDC. Mais la réalité de son implantation est mise en doute par les experts.
Un véhicule piégé a explosé ce lundi à l’entrée de la vaste base militaire française de Gao, dans le nord-est du Mali, faisant trois blessés français et estoniens, a annoncé le porte-parole de l’état-major français des armées, le colonel Frédéric Barbry.
Violences des groupes armés, propagation de l’épidémie d’Ebola dans le Nord-Kivu voisin, présence de l’armée rwandaise en territoire congolais… Théo Ngwabidje Kasi, gouverneur de la province du Sud-Kivu, revient sur les principaux dossiers et expose la stratégie qu’il compte mettre en œuvre pour lutter contre les multiples facteurs d’insécurité.
Une circulaire gouvernementale interdit depuis vendredi 5 juillet l’accès aux institutions publiques tunisiennes aux personnes ayant le visage couvert. Les porteuses de niqab, en première ligne, dénoncent une décision politique – alors qu’un projet de loi pour une interdiction totale dans les lieux publics est en discussion à l’Assemblée.
Une semaine après le double attentat perpétré à Tunis, le gouvernement a décidé d’interdire le port du niqab dans les institutions publiques, « pour des raisons de sécurité ».
L’armée algérienne a arrêté cinq personnes qui planifiaient des « attentats » contre les manifestations populaires dont le pays est le théâtre depuis le 22 février, a affirmé dimanche 14 juillet le ministère de la Défense.
Tout au long de la Coupe d’Afrique des nations (CAN), les autorités égyptiennes ont eu à cœur de promouvoir l’image d’un pays sous contrôle et ultrasécurisé. Au risque de casser l’ambiance…
Les chefs d’État d’Afrique de l’Ouest se réuniront le 14 septembre à Ouagadougou pour débattre des questions sécuritaires et envisager une large coalition au-delà de leur zone pour combattre le terrorisme au Sahel, a annoncé le 12 juillet le président ivoirien, Alassane Ouattara, depuis Abidjan.
Au sein du mouvement sécessionniste anglophone, le choix de la Suisse comme médiateur est loin de faire l’unanimité. À l’heure des derniers réglages avant les pourparlers prévus entre les différentes parties, Genève dénonce les manœuvres qui menacent la tenue de cette initiative, pourtant saluée par la communauté internationale.
Le Conseil de sécurité de l’ONU a approuvé les sanctions contre cinq Maliens, tous des membres importants de groupes armés du Nord. Accusés notamment d’entrave à l’application de l’accord de paix, de trafic de drogue et d’armes, ils sont désormais interdits de voyager à l’extérieur du Mali.
En plus de l’appui à la sécurité, le Sahel a besoin d’une réponse forte, sur le long terme, pour mettre en place une éducation de qualité et pérenne. Un plan d’urgence est nécessaire.
Des Tunisiens s’inquiètent des conséquences économiques des deux attaques qui ont frappé Tunis jeudi 27 juin. Depuis les attentats sanglants qui ont tué 60 personnes au musée du Bardo et sur une plage de Sousse en 2015, des mesures sécuritaires ont été prises dans les zones touristiques.
Depuis 2013, la Tunisie a été secouée par des violences terroristes, marquée par deux assassinats politiques suivis d’attaques en série. Si celles-ci visent principalement les forces de l’ordre, les civils ne sont pas non plus épargnés.
Le double attentat du 27 juin à Tunis témoigne, paradoxalement, du relatif affaiblissement des jihadistes. Quelle est la stratégie du gouvernement pour les annihiler ? Que doit-il encore améliorer ? Enquête.