Interpellés la semaine dernière pour avoir prononcé ou relayé des propos critiquant le régime militaire, trois journalistes burkinabè sont réapparus dans une vidéo, assurant « couvrir la réalité » de la lutte antijihadiste « sur le terrain ».
La pratique existait depuis des siècles dans la région, mais aujourd’hui ce sont les groupes jihadistes qui se financent en volant du bétail lors d’opérations de plus en plus violentes, lors desquelles les éleveurs sont parfois enlevés ou exécutés.
Aujourd’hui à la tête du Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans, affilié à Al-Qaïda, c’est l’un des hommes les plus recherchés du Sahel. Pourtant, dans sa jeunesse, Iyad Ag Ghaly aimait la musique, l’alcool et les cigarettes, raconte le « Wall Street Journal ».
Un drone de surveillance armé s’est écrasé dans des circonstances floues dans les environs de Tinzawaten. Si Bamako évoque un crash, Alger en revendique la destruction. Récit des événements.
Les personnes mentionnées dans cette liste publiée sur Facebook par le ministère de la Sécurité sont « recherchées pour association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste ».
L’armée nigérienne se retire officiellement de la Force multinationale mixte du lac Tchad. L’organisation regroupe le Tchad et le Cameroun mais aussi le Nigeria, avec qui le Niger entretient des relations tendues depuis le coup d’État contre Mohamed Bazoum.
Si les autorités burkinabè n’ont pas encore communiqué sur cet assaut, plusieurs sources locales et sécuritaires affirment qu’elle a eu lieu dans la province de la Tapoa, dans l’est du pays.
La force multinationale mixte (FMM) avait été réactivée en 2015 par le Nigeria, le Tchad, le Cameroun et le Niger pour combattre les groupes jihadistes.
Mi-mars, la SADC avait mis fin au mandat de la SAMIRDC, déployée dans l’est de la RDC depuis décembre 2023, en soutien au gouvernement central, après que le mouvement rebelle M23 a pris le contrôle de la région de Goma.
Cette semaine, l’armée soudanaise, menée par le général Abdel Fattah al-Burhane, a affirmé avoir repris le contrôle de la capitale, Khartoum, après une grande offensive commencée en janvier.
L’administrateur camerounais, enlevé le 1er octobre dernier dans le Sud-Ouest, a été libéré le 17 mars après plus de cinq mois de détention au Nigeria. Le fruit d’intenses négociations, ponctuées par le versement d’une importante rançon.
Les troupes soudanaises ont « sécurisé complètement » l’aéroport international de Khartoum ce mercredi 26 mars, soit près de deux ans après sa prise par les Forces de soutien rapide, infligeant ainsi un revers majeur à leurs adversaires.
Dans la région du lac Tchad, à la frontière entre le Nigeria et le Cameroun, le groupe terroriste a mené une offensive contre un poste avancé de la Force multilatérale mixte. Il s’agirait de la première attaque de Boko Haram sur l’armée camerounaise à l’aide de drones chargés d’explosifs.
Guézouma Sanogo et Boukari Ouoba sont respectivement président et vice-président de l’Association des journalistes du Burkina Faso. La semaine dernière, ils avaient pointé du doigt la recrudescence des atteintes à la liberté d’expression et de la presse depuis l’arrivée de la junte au pouvoir, en 2022.
D’après la Mission d’appui des Nations unies en Libye (Manul), ces interpellations ciblent en particulier des magistrats et avocats. Certaines victimes seraient filmées et forcées à avouer des crimes présumés dans ces vidéos servant à les intimider.
Entre le Mossad et le groupe chiite libanais, qui a fait du continent une plaque tournante de ses activités, le conflit dure depuis des années à l’abri des regards. De Douala à Abidjan, en passant par Bangui et Libreville, plongée dans un monde d’espions et de trafiquants.
Au moins 44 personnes civiles ont été tuées, vendredi 21 mars, dans le sud-ouest du pays. Le régime militaire, qui promet de lutter contre l’insécurité, a annoncé un deuil national de 72 heures.
D’après l’armée nigérienne, la première attaque a eu lieu près de Diffa, non loin de la frontière avec le Nigeria. Le deuxième assaut s’était produit deux jours plus tôt de l’autre côté du pays, dans la région de Tillaberi, frontalière du Burkina Faso.
Le président d’un des marchés au bétail de Bamako a été tué « à bout portant par des individus armés non identifiés devant son domicile ». Cette personnalité de la communauté peule avait été kidnappée quelques jours en octobre dernier, dans un contexte de grève face à la fermeture des marchés, soupçonnés de servir de repaires aux jihadistes.
Les services de sécurité marocains ont annoncé, fin février, avoir démantelé une cellule terroriste liée à l’État islamique au Sahel. À sa tête, le Libyen Abderrahmane Sahraoui. Les jihadistes qui sévissent au Sahel, et qui cherchent à s’étendre vers le golfe de Guinée, ont-ils désormais le royaume chérifien en ligne de mire ? Décryptage en vidéo.
Selon les séparatistes de l’Azawad, l’attaque a eu lieu dans la région de Tombouctou, près de Lerneb. L’armée malienne affirme, elle, qu’elle visait des groupes armés.
Pour le politologue et spécialiste des questions de sécurité, la lutte contre les attaques jihadistes dans le nord du Bénin doit nécessairement passer par une coopération militaire efficace avec le Burkina Faso et le Niger.
Pour restaurer un semblant d’ordre dans cette partie de l’Afrique de l’Ouest, les États devront développer une compréhension plus subtile des conflits, qui ne se résument pas à une insurrection d’éleveurs.
Celles-ci sont survenues en fin de semaine dernière et ont fait au moins une douzaine de morts parmi les forces de sécurité et les populations civiles.
Silencieux depuis l’annonce des pourparlers par Luanda en début de semaine, le président congolais a jusqu’ici opposé un refus répété à toute discussion directe avec le groupe armé.
Dans l’entretien qu’il a accordé à Jeune Afrique, le chef de l’État béninois récuse l’existence de bases arrière jihadistes sur le territoire béninois. Une accusation portée notamment par les chefs des juntes au pouvoir au Burkina Faso et au Niger.
D’après une décision du gouverneur de la région de Ménaka, cette décision prendra effet à partir du 1er avril. Au total, 144 enseignants sont concernés, du préscolaire au secondaire.
Plus d’un mois après la prise de la capitale provinciale du Nord-Kivu, plusieurs sources humanitaires contestent le décompte établi par les Nations unies, qui fait état de près de 3 000 personnes tuées dans les combats. Tous soulignent l’absence de preuves à l’appui de ce chiffre.
Au moins un demi-million de personnes ont fui les combats au cours des deux derniers mois. Analyse, en infographies, de la crise humanitaire provoquée par l’offensive du M23 en RDC.
Selon nos informations, les chefs d’État d’Afrique australe examineront dans les prochains jours une recommandation de retrait des troupes de l’est de la RDC. Explications.