Le double attentat du 27 juin à Tunis témoigne, paradoxalement, du relatif affaiblissement des jihadistes. Quelle est la stratégie du gouvernement pour les annihiler ? Que doit-il encore améliorer ? Enquête.
Un règlement à l’amiable a été négocié entre la police suisse et la délégation camerounaise pour parvenir à l’arrestation à Genève des six membres du service de sécurité de Paul Biya, depuis condamnés pour l’agression d’un journaliste suisse.
Le pape François, réagissant le 7 juillet au récent bombardement meurtrier en Libye d’un centre de détention de migrants, a appelé à l’organisation de « corridors humanitaires » pour venir en aide aux migrants « les plus nécessiteux ».
Sept personnes, dont un policier, ont été tuées dans le nord du Mozambique lors d’une attaque revendiquée par le groupe jihadiste État islamique, a-t-on appris le 6 juillet de sources locales.
Plus de 160 combattants d’un groupe armé signataire de l’accord de paix en Centrafrique ont déposé leurs armes dans le village de Beloko, situé dans l’ouest du pays, non loin de la frontière avec le Cameroun, a annoncé le 5 juillet le ministre délégué au Désarmement, Noël Bienvenu Selesson.
Un manifestant a bien succombé à ses blessures après avoir été touché par balle dans la dispersion des marches de l’opposition interdites par les autorités en RDC le 30 juin, ont indiqué le 5 juillet l’ONG Human Rights Watch et des proches de la victime.
Une semaine après un double attentat suicide meurtrier perpétré à Tunis, le gouvernement tunisien a décidé le 5 juillet d’interdire « pour des raisons de sécurité » le port du niqab dans les institutions publiques.
L’Armée nationale libyenne du maréchal Khalifa Haftar et le Gouvernement d’entente nationale de Fayez al-Sarraj se rejettent la responsabilité de la mort, mardi soir en banlieue de Tripoli, de 53 migrants dans la frappe aérienne d’un camp de détention. Un nouvel épisode qui illustre l’instrumentalisation de la question migratoire par les deux camps.
Un civil a succombé à ses blessures, portant à deux le nombre de personnes tuées dans le double attentat suicide perpétré à Tunis le 27 juin, a annoncé jeudi le ministère de l’Intérieur.
Cette revendication survient alors que s’ouvre le 4 juillet à Niamey un sommet de l’Union africaine qui doit réunir une cinquantaine de chefs d’État. « Plusieurs milliers d’hommes » ont été mobilisés dans la capitale, a annoncé Mohamed Bazoum, le ministre de l’Intérieur.
La fête nationale américaine ne sera pas célébrée ce 4 juillet à Tunis. L’ambassade, qui évoque « des raisons sécuritaires », a repoussé la célébration à septembre, alors qu’un double attentat-suicide a fait un mort et huit blessés le 27 juin.
Afin de protéger le parc de la Pendjari des incursions jihadistes, le Bénin envisage de construire une clôture électrifiée. Un projet qui suscite la réticence d’organisations et pays voisins.
Recherché en Tunisie depuis deux jours, Aymen Smiri est mort mardi soir dans la Cité Intilaka, à l’ouest de la capitale Tunis, lors d’une traque des forces de l’ordre, a annoncé le ministère de l’Intérieur. Ce dernier précise qu’il s’agissait du « cerveau » du double attentat perpétré jeudi dernier.
Près de 40 migrants ont été tués mardi 2 juillet dans une frappe aérienne contre leur centre de détention dans la banlieue de Tripoli, attribuée aux forces du maréchal Khalifa Haftar. Le bilan pourrait s’alourdir.
Au terme d’une visite de trois jours en Ituri, le président de la RDC, Félix Tshisekedi, a affirmé le 2 juillet que les récents massacres de civils dans cette province du nord-est ressemblaient à « une tentative de génocide » et à un « complot ».
Pas une semaine ne passe sans que le centre du Mali ne soit le théâtre d’un nouveau massacre de civils. À chaque fois, les témoins dressent le même constat : l’armée censée repousser les assaillants n’arrive qu’après le départ de ces derniers.
Des hommes armés ont lancé lundi une importante attaque à l’aide de «véhicules kamikazes» contre un camp de l’armée nigérienne dans la zone d’Inates (ouest), près de la frontière du Mali, a annoncé une source militaire.
Le président de la République démocratique du Congo, Félix Tshisekedi, s’est rendu lundi à la rencontre des déplacés de l’Ituri, au deuxième jour de sa visite dans cette province du nord-est traumatisée par des massacres de civils début juin.
Le porte-parole du gouvernement camerounais a condamné le mouvement de protestation organisé samedi à Genève par les opposants de Paul Biya. Les manifestants avaient été violemment réprimés par la police locale.
Alors que le Cameroun s’enfonce dans une spirale de violences, l’Union africaine (UA) et les membres africains du Conseil de sécurité des Nations unies – la Côte d’Ivoire, l’Afrique du Sud et la Guinée équatoriale – doivent avoir le courage et la conviction de faire face aux crises urgentes sur le continent.
Le groupe État islamique a revendiqué le double attentat suicide perpétré hier dans la capitale tunisienne, selon l’organisme américain de surveillance des mouvements extrémistes SITE.
Alors que deux attaques terroristes ont touché la Tunisie dans la matinée du jeudi 27 juin, la députée tuniso-française Sonia Krimi a lancé un appel à destination des touristes du monde entier pour qu’ils n’annulent pas leurs vacances dans le pays. Interview.
Des tirs de gaz lacrymogènes ont été employés pour ramener le calme à Bonanjo, le centre névralgique de Douala, où une rixe entre des forces de sécurité a créé un mouvement de panique au sein de la population, faisant resurgir le conflit persistant entre les communautés urbaines et les mairies d’arrondissement.
Un homme s’est fait exploser jeudi matin à l’angle de l’avenue de France et de la rue Charles de Gaulle à Tunis, tuant un policier et causant plusieurs blessés. Une deuxième explosion s’est également produite non loin de la Primature. Le ministère de l’Intérieur a confirmé la piste terroriste.
Au moins seize personnes sont mortes et des dizaines d’autres ont été blessées mercredi dans la capitale Antananarivo, au cours d’une bousculade survenue lors d’un concert donné à l’occasion de la fête nationale au stade de Mahamasina.
Plus de deux jours après l’assassinat du président de la région Amhara et du chef de l’armée éthiopienne, les circonstances et les motivations de ces deux attaques restent floues. William Davison, analyste pour l’International Crisis Group (ICG) et spécialiste de l’Éthiopie, livre à Jeune Afrique quelques éléments de réponse.
Sept militaires camerounais, soupçonnés d’avoir exécuté sommairement deux femmes et leurs deux enfants dans le nord du Cameroun, seront jugés devant un tribunal militaire pour « assassinat », a annoncé lundi le ministère de la Défense camerounais.
La Minusma a renforcé lundi sa présence dans le centre du Mali, région qui connaît depuis plusieurs mois une escalade des attaques jihadistes et des violences intercommunautaires, en inaugurant un nouveau « secteur centre », notamment afin de « mieux protéger les civils ».