Un sommet extraordinaire des chefs d’État et de gouvernement des pays membres de la Communauté des États sahelo-sahariens (Cen-Sad) se tiendra samedi à N’Djamena, dans un contexte marqué par des défis sécuritaires.
L’Irak a proposé aux pays membres de la coalition internationale antijihadistes de juger leurs ressortissants soupçonnés d’avoir rejoint le groupe État islamique (EI), en échange d’au moins deux milliards de dollars.
Une trentaine de jihadistes ont été capturés ou tués la semaine dernière au Mali près de la frontière burkinabè lors d’une vaste opération menée par les soldats français et maliens, la première depuis l’implantation de la force Barkhane sous la boucle du fleuve Niger.
Ancien Premier ministre du Mali, Moussa Mara plaide pour que les dirigeants politiques n’éludent plus les causes profondes de la crise dans lequel le pays est plongé depuis sept ans. Et à prendre leur part de responsabilité.
La situation reste tendue dans l’ouest libyen, après que les deux parties ont ignoré l’appel de l’ONU à une trêve humanitaire. Beshir Alzawawi, chercheur et spécialiste de la Libye basé au Royaume-Uni, analyse la différence entre la situation sur le terrain et la « propagande » du maréchal Haftar, dont l’alliance avec les salafistes makhdalistes interroge.
Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a fermement condamné lundi l’escalade de la violence autour de la capitale libyenne Tripoli et appelé à un arrêt immédiat des combats. L’Union européenne a également appelé le maréchal Khalifa Haftar à arrêter son offensive contre Tripoli.
L’armée malienne et la force française Barkhane ont « neutralisé » 15 jihadistes présumés dimanche dans le centre du Mali, près de la frontière avec le Burkina Faso, a-t-on appris lundi de sources militaires.
Au moins deux personnes ont perdu la vie à Buea lors d’échanges de tirs entre les forces de défense et les milices sécessionnistes. Ces derniers cherchaient à imposer dix jours de « villes mortes » en zone anglophone, dans le but de boycotter un important festival culturel à Limbe.
Comment expliquer l’assimilation des milices peules aux groupes jihadistes, au sein d’une partie de la société civile comme parmi les responsables politiques et sécuritaires ? Aux lendemains du massacre de plus de 160 civils peuls à Ogossagou, Boubacar Haidara, géographe spécialiste de l’islam politique, livre son analyse et propose quelques pistes pour sortir de cet amalgame mortifère.
Le chef du Gouvernement d’union nationale (GNA) libyen Fayez al-Sarraj a mis en garde samedi contre la perspective d’une « guerre sans gagnant » en Libye, où les forces de son rival, le maréchal Khalifa Haftar, poursuivent leur offensive sur la capitale Tripoli.
L’émissaire de l’ONU pour la Libye, Ghassan Salamé, a déclaré samedi que la conférence nationale prévue en avril en Libye serait maintenue, malgré l’assaut lancé par le maréchal Khalifa Haftar pour s’emparer de la capitale Tripoli.
Deux mois après l’entrée au Tchad d’une colonne rebelle, le président Idriss Déby Itno continue à afficher sa volonté de reprendre la main sur le Tibesti, province du nord du pays frontalière avec la Libye, où opèrent trafiquants, orpailleurs mais surtout rebelles.
Plusieurs milliers d’habitants du « pays dogon », dans les cercles de Bandiagara, Koro et Bankass, ont manifesté jeudi pour réclamer que l’État assume ses responsabilités en matière de sécurité, alors que l’armée annonçait avoir repoussé une nouvelle attaque.
Soixante-deux personnes ont été tuées entre dimanche et mardi lors d’affrontements intercommunautaires dans la commune d’Arbinda, frontalière du Mali, selon un nouveau bilan annoncé mercredi soir par le ministre de l’Administration territoriale qui affirme qu’une attaque « jihadiste » serait à l’origine de « représailles ».
Arrêté dans le cadre de l’opération Otapuanu, le chef jihadiste Oumarou Diallo, alias Diawo Oumarou, est depuis interrogé par les services de renseignements. Il avait été l’un des premiers à s’implanter dans l’est du Burkina.
Le rapport préliminaire sur le crash du Boeing 737 MAX d’Ethiopian Airlines, qui a fait 157 morts le 10 mars au sud-est d’Addis Abeba, est attendu « probablement » cette semaine, a-t-on appris lundi auprès du ministère du Transport.
Selon nos sources, Moncef Kartas, membre du panel d’experts des Nations unies pour la Libye arrêté le 26 mars à Tunis, devait présenter, en marge du sommet de la Ligue arabe, les conclusions de son enquête sur les livraisons d’armes à des milices libyennes entre 2012 et 2013.
Emmanuel Ngafeson, l’ancien haut cadre de l’administration camerounaise qui avait été kidnappé dans la nuit du 19 mars, a été rendu à sa famille le 30 mars. Les circonstances de sa libération n’ont pas été communiquées et l’identité des assaillants demeure floue.
En marge du 30ème sommet de la Ligue arabe à Tunis samedi, les Nations unies, l’Union européenne, l’Union africaine et la Ligue arabe ont planché sur le conflit libyen.
« Lorsque les premiers rayons de soleil apparaissent sans attaque nocturne, on dit Dieu merci », soupire un soldat posté à Zeleved, village de la région de l’Extrême-Nord du Cameroun régulièrement attaqué par les jihadistes du Nigeria proche.
Le Conseil de sécurité a prolongé à l’unanimité jusqu’au 20 décembre le mandat de sa force de paix Monusco en République démocratique du Congo, sans modifier ses effectifs et en réclamant au secrétaire général de l’ONU de travailler dans les mois à venir sur une stratégie de sortie du pays.
Au moins 170 civils ont été tués depuis octobre dans les régions anglophones du Cameroun, en proie à un conflit armé entre des séparatistes et l’armée, selon un rapport de l’organisation Human Rights Watch (HRW) publié vendredi 29 mars.
Le gouvernement kényan a une nouvelle fois annoncé son intention de fermer le tentaculaire camp de réfugiés de Dadaab, un des plus grand du monde, à la frontière avec la Somalie. Une demande qui s’inscrit dans un contexte diplomatique tendu avec Mogadiscio, et présage d’un nouveau bras de fer avec les ONG présentes dans le camp.
Le Conseil de sécurité est appelé vendredi à voter une résolution prolongeant le mandat des Casques bleus en République démocratique du Congo (Monusco) jusqu’au 20 décembre avec des effectifs inchangés, selon le projet de texte diffusé jeudi.
Deux enquêtes sont actuellement en cours sur le massacre de civils peuls à Ogossagou, qui a fait au moins 160 victimes samedi 23 mars. L’une initiée par le gouvernement malien, l’autre diligentée par la Minusma. Le point sur les premiers éléments connus.
Un tribunal américain a tranché : Alexis Thambwe Mwamba, ministre congolais de la Justice, et Kalev Mutond, ancien patron de l’Agence nationale de renseignement (ANR), ne bénéficient pas de l’immunité dans l’affaire qui les opposent à l’ancien militaire américain Darryl Lewis, qui assurait la sécurité de Moïse Katumbi.
Plus de 160 morts, dont des femmes et des enfants. Le massacre de civils peuls dans le village d’Ogossagou, samedi 23 mars, est « un acte de nettoyage ethnique », selon Ali Nouhoum Diallo. Interview avec l’ancien président de l’Assemblée nationale, figure de la communauté peule malienne.