Au moins dix civils ont été tués mardi soir dans un attentat suicide et une attaque du groupe jihadiste nigérian Boko Haram à N’Guigmi, dans la région de Diffa, dans le sud-est du Niger, a déclaré le maire de la ville.
Un ancien agent de la DGSE (les services de renseignements français), soupçonné depuis l’automne d’avoir projeté l’assassinat de l’opposant congolais Ferdinand Mbaou, a été identifié comme l’homme tué par balles la semaine dernière en Haute-Savoie, dans le sud de la France.
Six habitants de villages dogons du centre du Mali ont été tués lors d’attaques distinctes, a-t-on appris mardi auprès d’élus locaux, d’une source de sécurité, et de la Mission de l’ONU (Minusma).
Alors que le petit village d’Ogossagou est encore sous le choc après le massacre de plus de 150 Peuls dans le centre du pays, le président malien a pris des sanctions en limogeant des hauts gradés de l’armée et annonçant la dissolution de la coalition des chasseurs Dan Na Ambassagou, des décisions qui ne semblent combler qu’à moitié les Maliens.
À la suite d’une attaque de Boko Haram dans le sud-ouest du Tchad, le président Idriss Deby Itno a procédé à plusieurs changements au sein de l’appareil sécuritaire. Le chef d’état-major des armées a notamment été suspendu.
Au moins 134 personnes, dont des femmes et des enfants, ont été massacrées dans un village peul, dans le centre du pays. Le gouvernement a décidé de limoger plusieurs haut-gradés de l’armée et de dissoudre la milice dogon Dan Na Ambassagou, accusée d’avoir mené cette attaque, la plus meurtrière depuis le début de la crise au Mali, en 2012.
Des individus armés ont attaqué le village d’Ogossagou, dans le centre du pays, massacrant plus de 100 civils dans ce village peul situé à proximité de la frontière avec le Burkina Faso.
Cinq personnes au moins, dont un vice-ministre du gouvernement somalien, ont été tuées dans une attaque lancée samedi par les insurgés islamistes shebab contre un complexe administratif de la capitale Mogadiscio.
La principale alliance jihadiste du Sahel liée à Al-Qaïda a revendiqué l’attaque du 17 mars contre un camp militaire malien à Dioura (centre), qui a fait près de 30 morts, dans un communiqué diffusé vendredi par l’agence mauritanienne Al-Akhbar et le centre américain SITE.
Ces membres de l’équipe de football de l’université de Buea kidnappés mercredi ont été rendus à leur famille le 21 mars. Quatre millions de francs CFA auraient été réclamés pour leur remise en liberté.
L’offensive des groupes islamistes dans le nord du Burkina depuis 2016 s’est soldée par des « dizaines de civils tués » et des « dizaines de milliers » de personnes chassées de leurs foyers, indique un rapport de l’organisation Human Rights Watch publié le vendredi 22 mars.
En suspendant leur participation au cadre de concertation avec le gouvernement malien, les ex-rebelles de la Coordination des mouvements de l’Azawad veulent faire pression sur Bamako pour accélérer l’intégration de combattants au sein des forces armées.
Emmanuel Ngafeson, ancien secrétaire d’État en charge de l’Administration pénitentiaire, a été enlevé dans la nuit du 19 mars par des individus encore non identifiés. Un kidnapping qui s’ajoute aux autres opérés ces derniers jours dans les zones anglophones, où un répit semblait avoir été observé depuis plusieurs semaines.
Dans le bastion de la rébellion, les symboles de l’État sont désormais bien présents. Mais l’administration ne fonctionne toujours pas, et les groupes armés font la loi.
Nommé administrateur général de l’Agence nationale de renseignement (ANR), Justin Inzun Kakiak, l’ancien n°2 de Kalev Mutond, notamment sous sanctions de l’UE, est connu pour sa discrétion et sa longue carrière dans ce service. S’il aura la lourde tâche de redorer l’image de la très critiquée Agence, sa nomination ne fait pas l’unanimité auprès de la société civile.
Depuis plusieurs années, le royaume est la cible des cartels sud-américains qui veulent en faire un hub de transit de « la blanche » vers le marché européen. Une offensive que les services antidrogues s’emploient à contrecarrer.
Le nouveau président de la République démocratique du Congo, Félix Tshisekedi, a annoncé mardi soir des changements à la tête de la très redoutée et très critiquée Agence nationale de renseignements (ANR) avec le départ de son patron, sous sanctions de l’Union européenne.
Un prêtre burkinabè a été enlevé dimanche près de Djibo, chef-lieu de la province du Soum, dans la région frontalière du Mali, en proie à de nombreuses attaques jihadistes.
Selon un bilan provisoire, au moins 32 personnes sont mortes dans le déraillement d’un train de marchandises à bord duquel avaient pris place des passagers clandestins, ont indiqué la police et les secours.
Cinq membres des forces de sécurité du Burkina ont été tués entre samedi et dimanche 17 mars à Kompienga, dans l’est du pays, dans l’explosion d’engins artisanaux au passage de leurs véhicules, ont indiqué des sources sécuritaires.
23 militaires maliens ont été tués dimanche dans une attaque contre leur camp à Dioura, dans le Centre. Une opération menée, selon Bamako, par un « groupe terroriste » dirigé par un déserteur passé dans les rangs jihadistes.
Alors que le processus du DDR (Désarmement, démobilisation et réinsertion) tarde à être lancé dans la région de Mopti, Sékou Allaye Bolly s’emploie à extraire les jeunes Peuls des griffes des groupes armés jihadistes. Portrait.
Plusieurs militaires maliens ont été tués dimanche à l’aube lors d’une attaque de présumés jihadistes contre un camp de l’armée dans le centre du Mali, ont annoncé les Forces armées maliennes, alors que des sources sécuritaires et militaires évoquent un « lourd » bilan privosire d’au moins huit morts.
L’Égypte a indiqué le samedi 16 mars que quatre de ses ressortissants figuraient parmi les personnes tuées dans un attentat contre deux mosquées en Nouvelle-Zélande.
Selon les autorités, 49 personnes ont été tuées pendant la prière du vendredi, dans des attaques contre deux mosquées de la ville néo-zélandaise de Christchurch. Parmi les trois suspects arrêtés, un tireur a été identifié comme un extrémiste de droite australien.
L’opération avait été présentée comme une « riposte » de l’armée burkinabè qui annonçait début février avoir « neutralisé 146 terroristes » lors d’une vaste opération à Kain et Bahn dans le Nord. Un mois plus tard, le 13 mars, le Mouvement burkinabè des droits de l’homme et des peuples (MBDHP) attribue « l’exécution sommaire de soixante personnes » à l’armée pour la seule ville de Kain.
Le ministre de la Défense Hamed Bakayoko a régularisé les grades de plusieurs centaines de militaires, nommant notamment des mutins du contingent 8400 sergents-chefs.
Trois ans après l’attentat de Grand-Bassam, ville balnéaire au sud de la Côte d’Ivoire, qui a fait 19 morts le 13 mars 2016, l’enquête a permis d’interpeller plusieurs acteurs directs et indirects. Mais le cerveau présumé de l’attaque est toujours en fuite.
L’armée du Niger a tué « 33 terroristes » membres du groupe jihadiste nigérian Boko Haram lors d’une « vaste opération de ratissage » dans la zone du Lac Tchad, dans le sud-est du pays, a indiqué le ministère de la Défense.
Le Soudan et l’Éthiopie ont signé un protocole portant sur le déploiement de forces conjointes le long de leur frontière commune. Objectif : empêcher le trafic d’armes et l’immigration clandestine dans cette zone, a indiqué l’agence de presse officielle soudanaise Suna.