Six militaires maliens ont été tués mardi lorsque leurs véhicules ont sauté sur une mine au cours de deux patrouilles distinctes dans le centre du Mali, ont annoncé les forces armées maliennes, alors que des sources sécuritaires évoquaient un bilan de sept morts.
Le général Moussa Diawara, directeur général de la Sécurité d’État, a fêté ses cinquante ans en grande pompe le samedi 9 mars à Bamako. Une soirée luxueuse qui suscite l’indignation de certains depuis que des images ont commencé à fuiter sur les réseaux sociaux.
Le massacre de centaines de personnes dans des violences communautaires qui ont embrasé mi-décembre des villages de l’ouest de la RDC « pourraient constituer des crimes contre l’humanité », a estimé l’ONU, dénonçant des tueries « planifiées » et une violence « facilitée par l’absence de l’État ».
Deux soldats français de la force Barkhane ont été sérieusement blessés dimanche dans l’attaque de leur campement temporaire dans le centre-est du Mali, près de la frontière avec le Niger, a annoncé lundi l’état-major français.
Il est « vraisemblable » que le prédicateur radical peul Amadou Koufa, un important chef jihadiste, soit encore en vie, alors que Bamako et Paris le donnaient pour mort depuis fin novembre, a indiqué lundi l’état-major français.
Il s’affiche comme le successeur de son père à la tête d’Al-Qaïda. Résultat : il vient d’être déchu de sa nationalité saoudienne, et les États-Unis offrent 1 million de dollars à quiconque aidera à le localiser.
Démentant sa propre mort dans une vidéo de propagande, Amadou Koufa aurait réussi à fuir après le raid des militaires de la force Barkhane, selon une source au sein des renseignements maliens. L’agent infiltré qui avait permis de le localiser a été exécuté par les hommes du chef jihadiste.
Environ 400 combattants de l’Union des forces pour la démocratie et le développement (UFDD), un groupe rebelle tchadien basé en Libye, ont déposé les armes la semaine dernière, a déclaré le ministre tchadien de la Défense. Le groupe a démenti un nombre aussi élevé de défections.
L’assaut décisif contre l’ultime poche du groupe État islamique (EI) en Syrie a repris, le délai donné à l’organisation pour la « reddition » de ses combattants ayant expiré, ont annoncé dimanche les forces antijihadistes soutenues par une coalition internationale emmenée par Washington.
La Force multinationale mixte (FMM), engagée dans la lutte contre Boko Haram dans le bassin du lac Tchad, a indiqué avoir tué depuis vendredi quarante « terroristes » au cours de deux affrontements au Niger et au Nigeria.
L’un des quatre réacteurs d’un Airbus A380 d’Air France, qui effectuait la liaison Abidjan-Paris cette nuit avec 501 passagers, est tombé en panne, contraignant l’appareil à faire demi-tour. L’avion s’est posé sans dommage, selon la compagnie et un passager.
Les 157 personnes à bord de l’avion d’Ethiopian Airlines qui s’est écrasé dimanche matin au sud de la capitale éthiopienne ont péri dans l’accident, a rapporté le média d’État Fana Broadcasting Corporate (BC), citant la compagnie aérienne.
Le président soudanais Omar el-Béchir, confronté depuis plus de deux mois à un vaste mouvement de contestation réclamant sa démission, a ordonné vendredi la libération de toutes les femmes détenues pour avoir participé aux protestations contre son régime.
En visite dans la région du Tibesti, le ministre tchadien de la Sécurité Mahamat Abali Salah a annoncé la fermeture de la frontière entre son pays et la Libye, théâtre de conflits avec des groupes rebelles armés et de divers trafics. Son efficacité « sera à prouver », selon Roland Marchal, chercheur au CNRS.
Alassane Ouattara a nommé différents ex-chefs de la rébellion de 2002 à des commandements des forces armées ivoiriennes. Le colonel Issiaka Ouattara, dit « Wattao », a notamment été affecté au commandement des unités rattachées à l’état-major général des armées.
Avocate de victimes du terrorisme, Samia Maktouf dit entendre la volonté de ses clients de voir les jihadistes répondre de leurs actes, qui ne constituent pas de simples associations de malfaiteurs terroristes, même criminelles, mais qui doivent être qualifiés de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité.
La présidence de la République tunisienne a prolongé jusqu’au 5 avril l’état d’urgence, en vigueur dans le pays depuis une série d’attaques jihadistes sanglantes en 2015.
Des déserteurs de l’Union des forces pour la démocratie et le développement (UFDD), groupe rebelle tchadien basé en Libye, qui s’apprêtaient à se rendre à l’armée tchadienne et déposer les armes, ont été victimes samedi à la frontière tchado-libyenne d’une « embuscade » qui a fait sept morts, a affirmé lundi leur groupe.
Au moins 20 personnes sont mortes dans l’attaque de Mogadiscio qui s’est terminée vendredi soir après un siège d’environ 22 heures, selon les secours à l’AFP, et le gouvernement a appelé la population à l’aider dans sa lutte contre les islamistes radicaux shebab.
Alors que les militaires français et maliens ont annoncé sa mort, fin novembre, Amadou Koufa, chef jihadiste de la katiba Macina dans le centre du Mali, est apparu dans une nouvelle vidéo de propagande. Il y livre notamment des détails sur l’opération militaire à laquelle il a échappé.
Des affrontements ont éclaté le vendredi 1 mars à Mogadiscio entre les forces de sécurité et un commando islamiste shebab qui s’est retranché dans un restaurant, quelques heures après un attentat-suicide qui a fait au moins 5 morts.
Une quinzaine de jihadistes du Front de libération du Macina ont été « mis hors de combat » samedi au centre du Mali au cours d’une frappe aérienne de l’armée française menée en coordination avec les forces maliennes, a révélé l’état-major des armées françaises.
Entre processus individuels de radicalisation et choix tactiques dans une logique d’insurrection armée, il existe une dimension sous-étudiée de la diffusion du jihadisme armé au Sahel : l’interaction collective entre les mouvements armés et leur environnement social immédiat.
« J’ai été enlevé par des séparatistes », raconte encore choqué à l’AFP Macmillan Ambe Awa, un journaliste camerounais kidnappé par des séparatistes anglophones jeudi et libéré vingt-quatre heures plus tard.
Trois Casques bleus de l’ONU au Mali en permission ont été tués vendredi soir par des bandits présumés sur une route menant de la capitale Bamako en Guinée voisine, a-t-on appris samedi de sources concordantes.
Les militaires français de l’opération Barkhane ont tué au Mali onze terroristes dont l’un des principaux chefs jihadistes au Sahel, l’Algérien Djamel Okacha, nommé Yahya Abou El Hamame, a annoncé vendredi la ministre française des Armées Florence Parly.
Surnommé « le Sissi libyen » par ses opposants, le maréchal Khalifa Haftar est épaulé par le président égyptien depuis des années. Si les deux partagent la même conception du pouvoir militaire et leur opposition aux Frères musulmans, Abdel Fattah al-Sissi prône la stabilisation du pays voisin en vue d’une coopération plus étroite.
La défaite annoncée de l’organisation État islamique (EI) pose la question du retour de ses combattants, mais aussi des membres de leurs familles. Au total, 2 000 enfants et 1 000 femmes sont actuellement détenus dans les camps du nord-est de la Syrie et dans les prisons libyennes. Parmi eux, un sur dix est Tunisien, mais seuls trois jeunes ont pour le moment été rapatriés.
À une semaine du retrait annoncé de 1 000 soldats burundais de la mission de l’Union Africaine en Somalie (AMISOM), Pierre Nkurunziza a accueilli son homologue somalien Mohamed Abdullahi Mohamed, les 18 et 19 février, pour tenter de réexaminer la question du départ de son contingent.