Au moins un demi-million de personnes ont fui les combats au cours des deux derniers mois. Analyse, en infographies, de la crise humanitaire provoquée par l’offensive du M23 en RDC.
Selon nos informations, les chefs d’État d’Afrique australe examineront dans les prochains jours une recommandation de retrait des troupes de l’est de la RDC. Explications.
La région des Savanes reste en proie à des attaques de groupes jihadistes actifs dans la sous-région. C’est la troisième fois que l’état d’urgence y est prolongé.
En 2024, quatre attaques jihadistes sur dix dans le monde ont eu lieu au Burkina Faso, au Niger ou au Mali, selon l’indice mondial du terrorisme. Décryptage en infographies.
Lors d’un entretien avec les autorités rwandaises, la diplomatie allemande a de nouveau demandé au Rwanda de cesser son soutien au M23, ainsi que « le retrait des forces armées rwandaises » dans l’est de la RDC.
L’ONU a déclaré être « gravement préoccupée » par l’état de santé des quelque 130 malades et blessés kidnappés par le groupe rebelle dans la nuit du 2 au 3 mars. Elle a exhorté le mouvement à « prendre des mesures rapides et concrètes pour garantir la fin de ces raids arbitraires et abusifs ».
Le 1er mars, le M23 avait affirmé avoir livré une vingtaine de combattants présumés appartenir aux Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR), composée d’anciens responsables du génocide des Tutsi du Rwanda, aux autorités de Kigali. L’armée congolaise dénonce une manipulation.
Onze soldats nigériens ont été tués, vendredi 28 février, dans une attaque revendiquée par un groupe jihadiste lié à Al-Qaïda, près de l’Algérie. Ils ont été inhumés le lendemain à Agadez, selon des sources locales et la radio d’État.
Parmi les combattants hutu remis au Rwanda, figurent notamment un général cité par le Tribunal pénal international pour le Rwanda et un commandant condamné par un tribunal de la RDC.
Alors que les rebelles du M23, soutenus par l’armée rwandaise, ont continué à progresser dans l’est de la RDC, les chefs d’état-major des pays d’Afrique australe et d’Afrique de l’Est se sont rencontrés le 24 février, à Dar es Salaam. Un plan de sortie de crise a été discuté.
Après l’opération de démantèlement d’une cellule liée à Daech menée ce mercredi 19 février dans neuf villes du pays, les enquêteurs ont trouvé une cache d’armes en provenance du Sahel dans le sud-est du royaume, tandis qu’un engin explosif en cours d’assemblage a été saisi près de Rabat.
D’après des témoignages, des soldats de l’armée congolaise ont pris la fuite face à l’avancée du M23, et se seraient livrés à des pillages sur leur chemin.
L’ancien ministre rwandais de la Défense, aujourd’hui en charge du ministère de la Coopération régionale, est accusé par le Trésor américain de jouer un rôle central dans le soutien que Kigali apporte aux rebelles du M23 dans l’est de la RDC.
Conquise avec le soutien militaire du Rwanda, Goma est tombée entre les mains du M23. Profitant de l’impasse diplomatique, celui-ci entend faire de la capitale du Nord-Kivu le laboratoire de ses ambitions. Reportage dans une ville aux lendemains incertains.
Bunia, la capitale de la province de l’Ituri, est régulièrement confrontée à des assauts de groupes armés comme les Forces démocratiques alliées (ADF).
Douze suspects présumés liés au réseau de l’organisation terroriste Daech au Sahel ont été arrêtés dans neuf villes du royaume. La cellule terroriste démantelée visait des cibles stratégiques au Maroc.
Soutirée aux habitants, qu’ils soient agriculteurs, éleveurs ou commerçants, la zakat est devenue un pilier du modèle économique des groupes armés dans la région sahélienne. Cette taxe traditionnelle étant largement détournée, les sommes collectées pourraient atteindre des dizaines de millions d’euros chaque année.
Depuis plusieurs années, les attaques se multiplient dans le nord du pays, à la frontière avec le Niger et le Burkina Faso. Pour faire face à ce défi sécuritaire, les autorités béninoises ont recruté 5 000 hommes supplémentaires au sein de l’armée.
D’après plusieurs sources locales, le convoi, en partance de Gao en direction de la frontière algérienne, transportait notamment des personnes candidates à l’émigration clandestine vers l’Europe.
Depuis l’arrivée au pouvoir des militaires, le Mali, le Burkina Faso et le Niger misent sur une meilleure coopération des armées pour lutter contre la menace jihadiste. La volonté semble bien réelle. Mais les résultats, eux, sont plus difficiles à discerner.
Les rebelles soutenus par le Rwanda ont pénétré vendredi 14 février dans la capitale provinciale du Sud-Kivu, moins de trois semaines après avoir pris le contrôle de Goma et en avoir chassé les FARDC et leurs alliés.
Le drame a eu lieu dans une mine illégale. Les accidents de ce type sont récurrents dans le pays, alors que le Mali représente le premier bassin d’orpaillage artisanal clandestin du continent.
L’ex-défenseur des Éperviers du Togo était à bord du bus qui a été attaqué le 8 janvier 2010 par les Forces de libération de l’enclave du Cabinda, quelques jours avant le début de la CAN en Angola.
Les rebelles, soutenus par le Rwanda, ont pénétré sans rencontrer de résistance dans plusieurs quartiers périphériques de la capitale provinciale du Sud-Kivu. Le président Félix Tshisekedi a annulé sa venue au sommet de l’Union africaine, à Addis-Abeba.
À l’heure où les combats continuent au Kivu entre le M23 et les FARDC, les miliciens de la Coopérative pour le développement du Congo (Codeco) continuent de sévir dans la province de l’Ituri, un conflit – moins médiatisé – sur fond de rivalité entre les communautés des Lendu et des Hema.
Un convoi sous escorte militaire a été réduit en cendres le 7 février, à environ 30 km au sud de Gao. L’attaque a fait 25 morts et 13 blessés selon l’armée malienne, mais le bilan réel pourrait être bien plus lourd.
Pendant près d’un an, cette cité de l’est de la RDC a servi de rempart sur la route du M23 et de ses soutiens rwandais. Mais la ville est tombée le 23 janvier, lorsque ces derniers ont entamé leur offensive vers Goma. Si elle a aujourd’hui changé de maîtres, les déplacés hésitent encore à y revenir. Reportage.
En décembre 2024, la région avait déjà été endeuillée à la suite d’une attaque jihadiste. Vingt-et-un civils, qui se trouvaient à bord d’un convoi de marchandises, avaient été massacrés.
Un bateau de pêche de la société Amerger a été attaqué à la kalachnikov vendredi 31 janvier au soir, et plusieurs membres de son équipage sont toujours portés disparus. Un acte de piraterie qui témoigne de la recrudescence des enlèvements dans le golfe de Guinée depuis 2023.
Après avoir pris le contrôle de Goma, les rebelles du M23, soutenus par le Rwanda, veulent poursuivre leur avancée dans le Sud-Kivu. Mais en se rapprochant du Burundi, la guerre menace de se régionaliser un peu plus.