Au moins 26 sécessionnistes ont été tués lors d’une opération menée le 22 novembre par l’armée camerounaise dans la région du Nord-Ouest. Un important stock d’armes et de munitions a également été saisi dans un camp démantelé.
Huit civils ont été tués dans la nuit du 21 au 22 novembre au cours d’une attaque attribuée au groupe islamiste Boko Haram contre le camp de Foraco, société française de forage, dans le sud-est du Niger, près de la frontière avec le Nigeria.
Depuis le début de la semaine un affrontement entre l’armée et des chasseurs et des violences inter-communautaires ont fait une dizaine de morts dans le cercle de Koro, dans le centre du Mali, fragilisant l’accord de paix signé entre les communautés peules et dogons.
Un policier burkinabè a été blessé dans l’attaque d’un commissariat de police, mercredi 21 novembre à Tongomayel, une localité de la province du Soum, dans le nord du Burkina Faso, a-t-on appris de sources sécuritaires.
L’Afrique est un continent de contrebandiers. Un récent rapport d’Interpol le montre à sa manière. Son Atlas mondial des flux illicites consacre tout un chapitre au Sahara et nous apprend que les conflits armés sont financés à 28 % par les trafics de drogue, à 26 % par l’extorsion et le pillage, à 3 % par les kidnappings et à 1 % par le recel d’antiquités.
Les autorités camerounaises ont annoncé le 21 novembre la libération de 10 élèves et de leur principal enlevés la veille dans la ville de Kumba (Sud-Ouest). Deux des preneurs d’otages auraient également été neutralisés.
Depuis la révolution, la Tunisie tente de restructurer et d’équiper ses services de la Défense et de l’Intérieur, à grands renforts de partenariats internationaux. Une coopération dont se félicite l’ambassadeur de l’Union européenne à Tunis, Patrice Bergamini, pour qui le tout-sécuritaire ne doit toutefois pas être la seule réponse.
Des jihadistes du groupe Boko Haram ont tué 44 soldats dans des attaques de bases militaires et neuf agriculteurs dans le nord-est du Nigeria depuis ce week-end, dans une nouvelle démonstration de force à trois mois de l’élection présidentielle.
Dans un rapport publié jeudi 20 novembre, la FIDH et l’AMDH dénoncent des violations des droits humains contre les populations dans le centre du Mali, pouvant être qualifiées de crimes de guerre. Ces régions en proie à des attaques jihadistes font également les frais de la lutte anti-terroriste dans un contexte de tensions intercommunautaires notamment pour l’accès aux ressources du fleuve Niger.
La vague d’arrestations au sein des services de sécurité et de renseignement annoncée le 12 novembre marque une nouvelle étape dans les réformes entreprises depuis l’arrivée au pouvoir d’Abiy Ahmed. C’est aussi l’une des des plus délicates, analyse Hallelujah Lulie, politologue éthiopien.
La kamikaze ayant perpétré fin octobre un attentat à Tunis avait prêté allégeance au groupe jihadiste État islamique (EI), a affirmé lundi le ministre de l’Intérieur.
Un professeur de l’université de Buea, la capitale de la région du Sud-Ouest anglophone en conflit, et un employé de l’établissement ont été enlevés, a annoncé l’Université dans un communiqué reçu dimanche par l’AFP.
La Centrafrique est le théâtre d’une résurgence de violences meurtrières ces derniers jours, dans le centre du pays où des combats entre groupes armés ont fait au moins 37 morts jeudi, et dans l’ouest où un Casque bleu a été tué vendredi.
L’ancien leader anti-balaka Alfred Yekatom, dit « Rambo », a décollé samedi 17 novembre de Bangui, dans un avion affrété par la Cour pénale internationale, à destination de La Haye. Ce député, ex-chef de guerre visé par des sanctions de l’ONU, avait été arrêté le 29 octobre après avoir tiré deux coups de feu en pleine Assemblée nationale.
Sept jihadistes identifiés comme des membres de la katiba du Gourma, ont été tués dans la nuit de dimanche à lundi dans le nord du Mali, lors d’un raid mené par des soldats français de l’opération Barkhane, a indiqué jeudi 15 novembre l’état-major français des armées.
Alors que la Centrafrique est engluée dans des crises politique et sécuritaire, l’ancien Premier ministre Martin Ziguélé appelle les puissances étrangères à venir en aide à son pays.
L’armée congolaise et la force des Nations unies au Congo mènent depuis deux jours une opération militaire conjointe, avec des frappes aériennes, contre les rebelles ougandais du groupe armé ADF qui sème la terreur dans l’est de la République démocratique du Congo à l’approche des élections du 23 décembre.
Pour renforcer la lutte contre la piraterie dans le golfe de Guinée, où les actes illicites sont fréquents, la France a organisé une série d’exercices maritimes avec 14 pays côtiers africains. La zone reste un partenaire essentiel pour l’Europe.
Au moins 25 combattants séparatistes ont été tués le 13 novembre dans des affrontements avec l’armée dans la région anglophone du Nord-Ouest du Cameroun, ont annoncé des sources sécuritaires.
Le Niger a récemment déployé sur la zone frontalière avec le Burkina Faso un nouveau bataillon tactique contre le banditisme, qui vient compléter le dispositif mis en place dans le cadre du G5 Sahel.
La ministre française des Armées, Florence Parly, et son homologue allemande de la Défense, Ursula von der Leyen, se sont retrouvées lundi à Bamako pour discuter de l’application de l’accord de paix au Mali et de la force anti-jihadiste du G5 Sahel.
Six civils ont été tués dans deux attaques nocturnes attribuées aux rebelles ougandais des Forces démocratiques alliées (ADF) à Benij, dans l’est de la République démocratique du Congo, selon les autorités locales et des témoins.
Au lendemain de la diffusion d’une video où apparaissent trois chefs jihadistes opérant au Mali, le patron de la Minusma estime que ces groupes sont affaiblis.
Abubakar Shekau, chef de l’une des factions des islamistes de Boko Haram, a revendiqué une série d’attaques dans le nord-est du Nigeria dans un nouveau message vidéo reçu vendredi par l’AFP.
Au moins 41 personnes ont été tuées et plus de 106 blessées vendredi dans l’explosion de deux voitures piégées placées par les islamistes Shebab et d’un kamikaze près d’un hôtel très fréquenté de Mogadiscio, la capitale de la Somalie.
Dix-sept membres d’un groupe armé ont été tués au Kasaï, dans le centre de la République démocratique du Congo, lors d’une opération militaire mercredi 7 novembre contre des milices se réclamant du chef rebelle Kamwina Nsapu tué en 2016.
Pour la première fois en Tunisie, une femme a commis un attentat suicide lundi 29 octobre, sur l’avenue Habib Bourguiba à Tunis. Est-ce un acte isolé, ou faut-il l’analyser comme un revirement de stratégie des organisations terroristes ?
Alors que le désarmement des ex-rebelles a officiellement été lancé dans le nord du Mali, via le programme DDR, les anciens combattants ont refusé de rendre leurs armes sans obtenir au préalable des garanties.