Face à leurs opposants qui multiplient les manifestations en marge des déplacements à l’étranger, plusieurs chefs d’État du continent ont dû repenser leur dispositif de sécurité.
L’armée burkinabè a annoncé le 5 octobre que les frappes aériennes de l’opération française Barkhane ont permis de neutraliser au moins sept membres du commando jihadiste ayant fait un mort dans l’attaque de la gendarmerie d’Inata, dans le nord du pays, dans la nuit du 3 au 4 octobre.
Plus de 200 000 Camerounais ont fui les régions anglophones en crise pour se réfugier au Nigeria ou dans d’autres villes du pays. À la veille du scrutin présidentielle du 7 octobre, l’organe en charge des élections maintient qu’aucune disposition ne sera prise pour permettre à ces déplacés de voter.
Deux attaques ont eu lieu dans la soirée du 3 octobre et dans la matinée du 4 octobre au Burkina Faso, tuant respectivement un gendarme dans le nord et six militaires à l’est. L’existence de deux fronts se confirme.
Des affrontements entre groupes de jeunes gumuz et oromo ont causé la mort d’au moins 44 personnes au cours du weekend dans l’ouest de l’Éthiopie, une zone revendiquée par les deux régions Oromia et Benishangul-Gumuz.
Dans la partie orientale du pays, les attaques des groupes jihadistes se multiplient. Comment l’armée, déjà engagée dans le Nord, compte-t-elle y faire face ?
La police marocaine, engagée dans une vaste réforme pour améliorer son image et se rapprocher de citoyens parfois encore méfiants, organise du 26 au 30 septembre à Marrakech ses deuxièmes « Journées portes ouvertes ».
Les opérations de maintien de la paix des Nations unies sont un exemple concret de multilatéralisme en action, affirme le secrétaire général des Nations unies. Elles sont la démonstration que la communauté internationale peut résoudre certains des problèmes les plus complexes en combinant créativité et pragmatisme.
Deux véhicules d’une mission d’escorte ont sauté sur des engins explosifs improvisés sur la route reliant Mopti à Tombouctou, mercredi 26 septembre. Au moins sept soldats des Forces armées maliennes et un chauffeur civil ont été tués.
Longtemps préservé, le Burkina Faso est entré dans un cycle de violences jihadistes qui s’accélère, avec des attaques incessantes et des zones d’insécurité de plus en plus grandes.
Le gouvernement d’union nationale libyen (GNA), reconnu par la communauté internationale, a annoncé le 26 septembre la signature d’un nouvel accord de cessez-le-feu entre milices rivales dans la banlieue sud de la capitale Tripoli.
Au moins huit militaires des Forces de défense et de sécurité burkinabè ont été tués dans l’explosion d’un engin artisanal, près de Baraboulé, dans la province du Soum, dans le nord du pays frontalier avec le Mali.
Au moins douze civils touareg ont été tués mardi 25 septembre dans le nord-est du Mali, près de la frontière nigérienne, par des assaillants armés, a appris l’AFP de sources concordantes.
La ville de Beni, dans la province congolaise du Nord-Kivu, a été le théâtre samedi 22 septembre d’une violente attaque menée par de présumés rebelles ougandais des ADF. Révoltés et excédés, les habitants s’interrogent sur l’efficacité de la réponse militaire et sur le rôle de la Monusco.
L’hôtel Sawa, dans le quartier de Bonajo à Douala, a été le théâtre d’une intervention militaire lundi 24 septembre dans l’après-midi. Des coups de feu ont été entendus. Les autorités assurent que le calme est revenu et que l’intervention était due à une « méprise ».
Un Indien, un Sud-Africain et un Burkinabè, employés de la mine d’or d’Inata dans le nord du Burkina, ont été enlevés le 23 septembre alors qu’ils se rendaient à Djibo.
L’Est du Burkina Faso est en proie à une recrudescence d’attaques depuis le début de l’année. Le gouvernement affirme avoir déployé des moyens supplémentaires face à une nébuleuse dont les motivations restent encore floues.
Les combattants de la faction de Boko Haram de l’État islamique en Afrique de l’Ouest (ISWAP) ont multiplié ces dernières semaines les attaques contre l’armée nigériane et les civils. Une recrudescence qui pourrait s’expliquer par la mort de Mamman Nur, numéro 2 de l’organisation considéré comme « modéré ».
Depuis près d’une semaine, des familles entières affluent dans différentes villes situées en lisière des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Les autorités essaient de calmer la situation, mais peinent à se faire entendre.
Pier Luigi Maccalli, prêtre missionnaire italien de la Société des Missions Africaines, a été enlevé lundi 17 septembre à son domicile de Bamoanga, dans le sud-ouest du Niger. Selon des témoins, les ravisseurs ont fui vers le Burkina Faso tout proche.
Les autorités locales de la province du Kasaï, en République démocratique du Congo, ont annoncé la reddition, samedi 15 septembre, de Ndaye Kalonga Nsabanga, un chef milicien qui dirigeait une coalition de plusieurs groupes armés dans la zone.
Au moins huit civils ont été tués dans la nuit de vendredi à samedi dans une attaque visant deux localités de l’est du Burkina, où des jihadistes agissent depuis quelques mois, a-t-on appris auprès des autorités locales.
Des rebelles burundais installés dans l’est de la République démocratique du Congo ont attaqué vendredi soir un poste frontière entre les deux pays, a rapporté samedi l’armée congolaise qui affirme avoir tué deux assaillants en repoussant leur assaut.
La marine camerounaise a intercepté, dans la nuit du 6 au 7 septembre, trois navires nigérians, dans lesquels des armes ont été saisies. Depuis, l’enquête est en cours et les regards se tournent vers le port de Calabar, au Nigeria.
Des affrontements entre séparatistes anglophones et soldats camerounais ont éclaté mardi 11 septembre à Buea, le chef-lieu de la région du Sud-Ouest. Aucun bilan officiel n’a été rendu public.
Le siège de la Compagnie nationale de pétrole (NOC) a été le théâtre lundi d’une attaque attribuée à des jihadistes, qui a coûté la vie à au moins deux personnes.
La diplomatie marocaine réfute le déménagement contraint de son ambassade à Beyrouth et le durcissement des contrôles pour les Libanais souhaitant se rendre sur son sol. Elle contredit ainsi de récentes rumeurs, quatre mois après les violentes accusations portées contre le Hezbollah lors de la rupture de ses relations avec l’Iran.
Les jihadistes de Boko Haram ont pris une ville du nord-est du Nigeria après avoir occupé et mis à sac une base militaire, ont annoncé samedi des responsables locaux et des sources sécuritaires.
Le compte à rebours pour les élections se poursuit à Beni dans l’est de la République démocratique du Congo, entre des attaques rebelles et Ebola, un condensé des difficultés pour l’organisation en temps et en heure des scrutins du 23 décembre 2018, loin des joutes politiciennes de Kinshasa.