Le président burundais, Évariste Ndayishimiye, a dit redouter que le conflit en RDC puisse déclencher une guerre régionale. Il a aussi accusé le Rwanda de « préparer quelque chose » contre son pays.
Enlevé en avril 2021 par la branche locale d’Al-Qaïda, relâché en mars 2023, le journaliste français Olivier Dubois publie le récit de son enlèvement et de sa captivité. Il y évoque également l’évolution du phénomène jihadiste dans le Sahel.
La rétrocession, par la France ce 30 janvier, de la base Sergent-Adji-Kossei aux autorités tchadiennes solde définitivement une présence militaire de plusieurs décennies au Tchad. Place à une nouvelle coopération entre les deux pays.
Cinq jours après l’entrée dans la ville du M23 et de ses soutiens rwandais, Goma compte ses morts et s’interroge sur les intentions des nouveaux maîtres de cette portion du Nord-Kivu.
Ce 30 janvier, le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans avait affirmé avoir pris le « contrôle de plusieurs positions militaires de l’armée dans la ville de Djibo ».
Ces ressortissants marocains ont disparu le 18 janvier sur une route entre le Burkina Faso et le Niger. La région est connue pour abriter des groupes jihadistes qui y lancent des attaques régulières.
Prise d’assaut par le M23 et ses alliés rwandais dès le 26 janvier, la ville de Goma est désormais sous le contrôle des rebelles. Dans la capitale régionale du Nord-Kivu, les habitants pansent leurs plaies.
Le ministère de la Défense rwandais a confirmé mercredi sur X la reddition et l’évacuation des mercenaires roumains de la société militaire privée Congo Protection, alliée de l’armée congolaise depuis fin 2022. Ceux-ci ont quitté la RDC ce 29 janvier.
Alors que des manifestations ont éclaté dans la capitale congolaise le 28 janvier, plusieurs ambassades ont été attaquées, dont celle de la France. La compagnie nationale française a aussitôt réagi en suspendant temporairement ses vols vers Kinshasa.
La ville de Goma est ce mardi soir sous le contrôle des rebelles du M23, soutenus par le Rwanda. Mais ils affirment ne pas vouloir s’en tenir à cette conquête éclair, pourtant hautement symbolique.
Cible de l’offensive du M23 et de ses alliés rwandais depuis le 23 janvier, la capitale du Nord-Kivu a été le théâtre ces derniers jours de combats entre l’armée congolaise et les rebelles. Ces derniers en maîtrisent les points clés au soir de ce 28 janvier.
Alors que les rebelles du M23 et leurs alliés rwandais ont lancé une vaste offensive vers Goma depuis le 23 janvier, l’armée congolaise et ses alliés peinent à contenir leur avancée. Sur le terrain, certains contingents ont déposé les armes et ont quitté la capitale régionale du Nord-Kivu. Jeune Afrique fait le point.
L’explosion s’est produite alors que l’armée nigériane avait lancé une offensive terrestre contre des membres de l’État islamique en Afrique de l’Ouest, dans une zone à cheval entre les États de Borno et de Yobe.
Le gouverneur militaire du Nord-Kivu était un rouage clé de la collaboration entre les FARDC et les groupes armés wazalendo dans la guerre qui les oppose au M23 et à ses soutiens rwandais. Il était réputé proche des FDLR, ennemis jurés de Kigali. Sa mort a été confirmée ce 24 janvier.
L’hôtel de Riu Baobab, situé à Mbour, a été attaqué dans la nuit du 18 au 19 janvier par des hommes armés. Les malfaiteurs ont dérobé environ 12 millions de F CFA avant d’être chassés par les forces de sécurité.
Une réunion du Conseil de sécurité des Nations unies vient de déplorer que « l’Afrique reste l’épicentre du terrorisme mondial », en particulier la zone sahélienne. Une situation qui susciterait trop peu de solidarité internationale.
L’homme avait été kidnappé mi-janvier par des bandits qui espéraient le revendre à des combattants jihadistes. Il a été récupéré par un groupe rebelle actif dans le nord du Mali, et doit être remis aux autorités algériennes ce 21 janvier.
Alors qu’une cellule de crise regroupant les autorités marocaines, burkinabè et nigériennes se mettait en place, une source marocaine a indiqué que les quatre chauffeurs disparus dans la zone frontalière avaient été relâchés. Une information qui a toutefois été remise en cause dans les jours qui ont suivi.
Depuis la trahison d’Evgueni Prigojine, le Kremlin cherche à remplacer le groupe Wagner partout où il se trouve. Au Mali, la structure Africa Corps, censée prendre le relais, peine à convaincre les autorités. Les mercenaires de Wagner résistent à l’absorption, mettant Bamako sous tension. Mais pour combien de temps ?
Le M23 a étendu son emprise sur plusieurs territoires de l’est de la RDC ces derniers mois. Ce week-end, le groupe armé a pris le contrôle de la cité minière de Lumbishi, quelques jours après s’être emparé de Masisi.
D’après le média marocain « le 360 », une cellule de crise a été mise en place par Rabat au sein du ministère des Affaires étrangères, alors que les investigations se poursuivent.
Un convoi de militaires burkinabè a été pris pour cible, samedi 11 janvier, entre Dori et Seytenga, dans le nord-est du Burkina Faso, non loin de la frontière avec le Niger.
Ce cyberactiviste burkinabè a été interpellé tandis qu’il se trouvait en Côte d’Ivoire. De son vrai nom Alain Christophe Traoré, il est connu pour son soutien au régime du capitaine IB.
Le ministère autrichien des Affaires étrangères, a confirmé, dimanche 12 janvier, l’information rapportée, samedi soir, par le média local Air-Info Agadez, de l’enlèvement dans le nord du Niger, d’une ressortissante autrichienne, installée dans la région depuis près de trente ans.
Une cérémonie à Abéché, dans l’est du pays, a marqué la rétrocession de cette emprise française, dans le cadre de la rupture des accords militaires entre N’Djamena et Paris, fin novembre.
L’attaque d’une base militaire le 8 janvier, dans le nord du pays, est inédite tant par son ampleur que par les pertes subies par l’armée béninoise. Elle pourrait marquer un inquiétant changement de stratégie de la part des jihadistes qui, depuis le Burkina Faso et le Niger, cherchent à étendre encore leur zone d’influence.
Deux gardes et dix-huit assaillants ont été tués lors de l’assaut de la présidence, dans la soirée du 8 janvier. Pour le moment, les motivations des assaillants restent inconnues.
En décembre dernier, trois militaires avaient déjà été tués dans le parc de la Pendjari, dans le nord du pays. Depuis plusieurs années, cette région du Bénin est la cible d’attaques répétées, attribuées à des groupes jihadistes.
Un commando armé a brièvement pénétré dans l’enceinte de la présidence, dans la soirée du 8 janvier. Le gouvernement dénonce une « tentative de déstabilisation » menée par une « bande de pieds nickelés ». Une enquête a été ouverte.