La force antijihadiste du G5 Sahel est « prête » à entrer en action, a affirmé dimanche à Ouagadougou le ministre nigérien de la Défense, Kalla Moutari.
Au moins quatre personnes ont été décapitées par des présumés miliciens au Kasaï, région du centre de la République démocratique du Congo théâtre en 2016-2017 d’un violent conflit entre les forces de sécurité et une milice mystico-religieuse, indiquent des sources concordantes.
Aucune nouvelle ne filtrait samedi matin au sujet des deux touristes britanniques et de leur chauffeur congolais, enlevés la veille par des assaillants armés qui ont tué une garde du parc national des Virunga dans l’est de la République démocratique du Congo.
Un groupe armé a tué 26 personnes dans le nord-ouest du Burundi, a annoncé samedi le ministre de la Sécurité, dénonçant une « attaque terroriste » à quelques jours du référendum constitutionnel qui devrait permettre au président Pierre Nkurunziza de rester au pouvoir jusqu’en 2034.
Une écogarde a trouvé la mort et deux touristes britanniques ont été kidnappés vendredi lors d’une embuscade dans le parc des Virunga, dans la province du Nord-Kivu (nord-est de la République démocratique du Congo).
Le président malien Ibrahim Boubacar Keïta, en visite à Abidjan le 10 mai, et son homologue ivoirien Alassane Ouattara ont conclu un accord facilitant les procédures d’extradition entre les deux pays, en particulier pour les personnes suspectées de terrorisme.
Une enquête du Pentagone a conclu jeudi qu’une succession d’erreurs, notamment un manque de préparation et une supervision insuffisante, était à l’origine de la mort de soldats américains et nigériens tués lors d’une embuscade au Niger en octobre 2017.
Le secrétaire général des Nations unies Antonio Guterres estime dans un récent rapport que le soutien logistique de l’ONU à la force G5 Sahel n’est pas à la hauteur du défi alors que « la situation sécuritaire au Sahel continue de se détériorer ».
Les corps de quatre accompagnateurs congolais de deux experts de l’ONU tués au moment où ils enquêtaient sur des violences au Kasaï, dans le centre de la RDC, ont été retrouvés lundi 7 mai par la justice militaire.
Quatre agents de l’Etat, un militaire et un civil, ont été tués dans une attaque d’un poste de contrôle de l’armée tchadienne sur une île du lac Tchad dans la nuit de samedi à dimanche, a appris l’AFP de source militaire.
A la création d’un syndicat étudiant en 1995 à l’université de Buea, capitale de la région du Sud-Ouest, personne n’aurait pu croire que ses fondateurs deviendraient des leaders de la lutte armée dans les régions anglophones du Cameroun.
La tension a été vive tout au long de la journée de vendredi à l’occasion d’une journée « ville morte » décrétée par la société civile à Bangui, où la mission de l’ONU en Centrafrique (Minusca) a été prise à partie, a constaté un journaliste de l’AFP.
Livraison d’armes aux forces armées, protection rapprochée du président… Moscou gagne du terrain à Bangui, au grand dam des diplomates occidentaux. Et dans la capitale centrafricaine, un homme est perçu comme la cheville ouvrière de ce rapprochement : Firmin Ngrebada, directeur de cabinet du président Faustin Archange Touadéra.
1 700 milliards de dollars. C’est la somme colossale que représentent les dépenses d’armement par les États du monde entier en 2017. Qui a dépensé le plus en Afrique ? Comment les achats d’armes ont-ils évolué sur le continent depuis trente ans ? Les réponses en infographie.
Au lendemain du double attentat qui a endeuillé mardi Mubi, dans le nord-est du Nigeria, des employés du cimetière de la ville ont affirmé à l’AFP avoir enterré 86 personnes. Le bilan avancé par les autorités est bien inférieur.
Trois proches du chef coutumier Kamuina Nsapu, dont la mort avait déclenché en septembre 2016 un cycle de violences meurtrières dans la province du Kasaï, ont été tués lors d’accrochagesdans la nuit de lundi à mardi.
Les mutineries répétées à Bouaké en Côte d’Ivoire depuis fin 2014 sont une question militaire autant que politique. L’État tente de reprendre la main sur les garnisons instables.
Des échanges de tirs ont éclaté, mardi 1er mai, entre les forces de sécurité intérieure et des membres du groupe armé « Force », en plein cœur de Bangui, la capitale centrafricaine. Les affrontements se sont poursuivis pendant plusieurs heures, causant au moins seize morts et 96 blessés.
Le chef de la diplomatie ivoirienne, Marcel Amon-Tanoh, a annoncé jeudi à l’ONU l’envoi de 450 Casques bleus en Centrafrique, sans préciser la date de ce déploiement.
Les avocats de John Tshibangu ont apporté jeudi « le démenti le plus total » aux déclarations dans Jeune Afrique du général Delphin Kahimbi, chef du service de renseignement militaire, qui avait accusé l’ancien colonel de l’armée congolaise d’avoir été financé par l’opposant Moïse Katumbi.
Trop souvent réservée aux seuls cercles universitaires ou spécialisés, Marc-Antoine Pérouse de Montclos propose dans un livre une analyse sérieuse et conséquente sur le jihadisme en Afrique. En multipliant les angles d’attaque, le politiste français et connaisseur du Nigeria dépassionne le sujet et le rend compréhensible dans toute sa subtilité, loin des lieux communs souvent empreints de culturalisme.
La carte des zones à risque publiée par le ministère français des Affaires étrangères condamne des régions entières à l’isolement, ce qui contribue à l’expansion de l’islam radical.
Les États-Unis ont décidé de reporter un vote du Conseil de sécurité de l’ONU, prévu initialement mercredi 25 avril et destiné à renouveler pour un an la mission de la force de paix Minurso au Sahara occidental.
Le président de la République centrafricaine, Faustin-Archange Touadéra, a réclamé mardi devant l’Assemblée générale de l’ONU davantage de Casques bleus et qu’ils agissent de manière plus offensive dans son pays, toujours largement sous la coupe de groupes armés.
Aux lendemains de la répression sanglante de la manifestation de samedi 21 avril, et à la veille des funérailles des victimes tombées sous les balles des forces de l’ordre, l’armée malgache enjoint les responsables politique à « trouver une solution politique » à la crise.
L’ONU a ouvert une enquête suite aux accusations portées par des habitants du quartier PK5, à Bangui, suite à des affrontements entre milices du quartier et une patrouille composée de Casques bleus et de forces armées centrafricaines. Au moins 28 personnes ont été tuées, parmi lesquelles des civils, selon des habitants du PK5.
Le Conseil de sécurité des nations unies doit se pencher, mercredi 25 avril, sur un projet de résolution sur le Sahara occidental porté par l’Espagne, la France, le Royaume-Uni et les États-Unis. Rabat est à l’offensive diplomatique.