Plus de 2000 membres de la très contestée ligue des jeunes du parti au pouvoir au Burundi, les Imbonerakure, ont convergé vers le chef-lieu de la province de Muyinga (nord-est), dans la nuit de vendredi à samedi, pour une démonstration de force, ont rapporté plusieurs habitants.
Quinze « terroristes » ont été neutralisés vendredi dans le centre du Mali lors d’une opération contre les groupes jihadistes, au cours de laquelle un soldat a été tué et deux blessés, a annoncé samedi l’armée malienne.
Le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans, la principale alliance jihadiste du Sahel, liée à Al-Qaïda, a revendiqué l’attaque du 14 avril à Tombouctou contre le camp de la force française Barkhane et de la Mission de l’ONU.
L’exploitation industrielle de l’or dans l’est du Cameroun provoque de fortes tensions entre populations locales et exploitants chinois, accusés d’assassinat, d’accaparement des terres et de corruption dans un pays où l’industrie aurifère n’est pas encadrée légalement.
La Mission de l’ONU au Congo (Monusco) a annoncé vendredi apporter depuis plusieurs jours un appui aérien aux offensives de l’armée contre les rebelles ougandais musulmans de l’Allied defense force (ADF) au Nord-Kivu dans l’est de la République démocratique du Congo.
Près de trois mois après son extradition en RDC, l’ex-colonel John Tshibangu n’a toujours pas droit de voir ni ses avocats ni sa famille. Une situation assumée par le général Delphin Kahimbi, chef du service de renseignement militaire congolais, qui s’est confié vendredi en exclusivité à Jeune Afrique. Dans son viseur : l’opposant Moïse Katumbi et des prêtres catholiques.
Pour sécuriser le territoire et les 5 000 km de frontières, l’état-major a méthodiquement développé une armée de l’air aux moyens réduits mais efficaces. Reportage.
Le chef du Mouvement pour le salut de l’Azawad (MSA), Moussa Ag Acharatoumane, revient pour Jeune Afrique sur la « guerre » engagée contre l’État islamique dans le Grand Sahara (EIGS) dans la zone du Mali frontalière avec le Niger.
Selon un communiqué de l’Armée nationale libyenne (ANL), un proche du maréchal Khalifa Haftar, le général Abdelrazak al-Nadhouri, a échappé à un attentat à la voiture piégée mercredi, à Benghazi. Un civil a été tué dans l’attentat.
Un maître d’école a été enlevé la semaine dernière dans le nord du Burkina, a-t-on appris mardi. Le rapt a été revendiqué par le groupe État islamique dans le grand Sahara (EIGS).
Les autorités congolaises ont arrêté deux militaires rwandais dans la nuit de dimanche à lundi. Les deux hommes s’étaient aventurés près de l’aéroport de Goma, dans la province du Nord-Kivu.
L’ambassade de France en Centrafrique a publié lundi un communiqué, pour dénoncer « des tentatives d’instrumentalisation » après que certains groupes armés du quartier musulman de Bangui se soient réclamés du soutien de Paris.
Alors que plusieurs hypothèses sont avancées pour expliquer les raisons du crash de l’avion militaire qui a coûté la vie à 257 personnes le 11 avril dernier en Algérie, la cause de l’accident ne serait pas due à une erreur humaine, selon l’expert algérien en sécurité Akram Kharief, qui met davantage en avant la thèse d’un problème technique. Explications.
Repérés fin mars par une patrouille de l’armée burkinabè, des jihadistes présumés ont été chassés avant de pouvoir s’implanter dans une forêt de l’est du pays. Craignant la constitution d’un nouveau « front » jihadiste dans cette zone stratégique, les services de sécurité sont en alerte depuis plusieurs semaines.
Une quarantaine d’éléments des forces spéciales russes ont été affectés à la garde rapprochée du président Faustin-Archange Touadéra. Ils font partie des militaires russes déployés en Centrafrique pour une « mission de formation et de sécurisation » dans le cadre d’une livraison d’armes en janvier 2018.
En faisant 257 victimes, l’avion militaire qui s’est écrasé le 11 avril dernier à Boufarik, près de Blida, a engendré l’une des plus grandes catastrophes aériennes. Parmi les victimes, pour la plupart des militaires, figurent également trente Sahraouis, des diplomates, des patients ou des enfants.
Sept soldats français ont été blessés dans l’attaque qui a visé samedi les camps de la Minusma et de la force française Barkhane à Tombouctou, dans le nord du Mali, au cours de laquelle « une quinzaine » d’assaillants ont été tués, a annoncé dimanche à l’AFP l’état-major français.
La mission de l’ONU en Centrafrique (Minusca) a ouvert une enquête après l’arrestation vendredi d’un Casque bleu soupçonné de s’être livré à un trafic des munitions, a annoncé samedi la mission de l’ONU.
Des tirs de roquettes, des assaillants déguisés en Casques bleus montés à bord de véhicules piégés, des échanges de coups de feu : les camps de la Minusma et de la force Barkhane à Tombouctou ont été la cible samedi d’une attaque « sans précédent » qui a fait au moins un mort et une vingtaine de blessés.
Les parents des lycéennes enlevées par Boko Haram à Chibok, dans le nord-est du Nigeria, et toujours portées disparues, ont lancé de nouveaux appels samedi pour leur libération et celle des milliers d’autres personnes encore retenues, à l’occasion du quatrième anniversaire de cet événement qui avait suscité l’indignation mondiale.
Un gouverneur du sud du Burundi a adressé un rappel à l’ordre inédit à la très redoutée ligue des jeunes du parti au pouvoir, les Imbonerakure, qualifiée de milice par l’ONU, a-t-on appris samedi de sources administratives.
Un humanitaire allemand de l’ONG Help a été enlevé mercredi par des individus armés près d’Ayorou, région frontalière du Mali, lorsqu’il rentrait de mission au nord du pays.
Des affrontements entre des milices du quartier musulman PK5 à Bangui et une patrouille composée de Casques bleus et de soldats centrafricains ont fait au moins 19 morts et une centaine de blessés mercredi.
Lors de la troisième journée d’audience du procès de 29 prévenus pour « actes de terrorisme » de 29 prévenus, d’une ampleur inédite au Sénégal, l’une des épouses de l’un des principaux accusés a affirmé être au centre de mouvements de fonds pour le compte du réseau jihadiste présumé, en lien avec Boko Haram au Nigeria.
Les Nations unies ont annoncé leur intention d’identifier les Maliens » ceux qui font obstruction à la mise en oeuvre de l’accord de paix », en vue de leur imposer des sanctions, ont annoncé mercredi la France et les États-Unis.
L’ONU et des ONG tirent la sonnette d’alarme sur la situation humanitaire dans les régions anglophones du Cameroun, touchées par un conflit de basse intensité entre indépendantistes et autorités gouvernementales, tandis que les réfugiés affluent au Nigeria voisin.
Le crash de l’avion militaire, mercredi matin après son décollage de la base militaire de Boufarik, près de Blida, a fait 257 morts. C’est la pire catastrophe aérienne qui a touché le pays, et la 4e la plus meurtrière au monde. Le président algérien Abdelaziz Bouteflika a décrété un deuil national de trois jours à compter de mercredi.
Six gardes du parc national des Virunga, joyau naturel de la République démocratique du Congo, ont été tués lundi dans une embuscade dans la province du Nord-Kivu en proie à un regain de violences, a annoncé un porte-parole du parc.