Depuis le double attentat de Ouagadougou, Iyad Ag Ghaly est le chef jihadiste le plus recherché de la région. À moins que cet ancien interlocuteur privilégié d’Alger et de Bamako ne bénéficie toujours d’une protection…
Quelles sont les organisations jihadistes implantées au Mali ? Qui sont leurs chefs ? Quelles sont leurs zones d’influence, au Mali et dans les pays voisins ? Découvrez les réponses en une infographie interactive.
Pour le chercheur et politologue français Jean-François Bayart, la dimension religieuse est secondaire dans le développement des mouvements jihadistes en Afrique. Les racines du mal seraient surtout sociales.
Week-end sous haute tension dans la région minière de Gafsa en Tunisie : après un conseil ministériel dont les annonces ont été jugées insuffisantes, plusieurs personnes ont manifesté et bloqué les routes en signe de protestation. Des actions qui ont suscité l’intervention musclée des forces policières.
Après le défilé d’un groupe se présentant comme des « donzos » en marge d’une rencontre du parti au pouvoir, dimanche à Conakry, de nombreuses voix s’élèvent au sein de la classe politique et de la société civile pour s’inquiéter de l’instrumentalisation de ces chasseurs traditionnels.
Deux ans après la signature de l’accord de paix entre les mouvements armés et le gouvernement, les tensions s’enveniment entre les différentes communautés vivant à Gao. Le sentiment d’insécurité, la crise économique et les rivalités avec les autorités intérimaires en sont les raisons principales, analyse Ibrahim Maïga, chercheur à l’Institut d’études en sécurité (ISS).
Serdar Belentepe, consul général de la République de Turquie à Alexandrie, a souhaité répondre à l’édito de Béchir Ben Yahmed intitulé « Turquie-Égypte : les graves reculs de la démocratie », paru dans Jeune Afrique le 4 février. Voici son texte.
À 78 ans, cet ancien maquisard de la guerre de libération détient le record de longévité à la tête de l’état-major de l’armée algérienne, dont le budget annuel dépasse 10 milliards de dollars.
« Rien n’est si contagieux que l’exemple – dit La Rochefoucauld – et nous ne faisons jamais de grands biens ni de grands maux qui n’en produisent de semblables ».
Plusieurs ONG ont appelé mardi le gouvernement tunisien à se dresser contre les pratiques policières portant atteinte aux droits de l’homme. Alors que des plaintes pour torture sont toujours enregistrées dans le pays, depuis la révolution, une seule condamnation a été prononcée, le 25 mars 2011, à l’encontre de quatre agents.
L’Ituri a été le théâtre d’une nouvelle tuerie, dans la nuit de lundi à mardi, dans des villages du territoire de Djugu, au nord du chef-lieu Bunia. Selon les bilans, entre 30 et 40 personnes ont été tuées.
Trois gendarmes nigériens ont été tués « par des éléments terroristes » à Goubé, près de Nyamey. L’attaque s’est déroulée lundi soir dans cette zone proche du Mali.
Les proches du chef des miliciens Ninjas Nsiloulous espèrent que le mandat d’arrêt délivré à son encontre sera levé dans le cadre de la mise en œuvre des accords de paix signés avec le gouvernement, le 23 décembre dernier. La demande doit être examinée le 15 mars par le tribunal de grande instance de Brazzaville.
Les services burkinabè ont identifié celui qu’ils considèrent comme le coordonnateur des attentats du vendredi 2 mars : il s’agit d’un combattant d’Al-Mourabitoune, déjà soupçonné d’être impliqué dans l’attaque contre le café Cappuccino, en janvier 2016.
Les avocats du général à la retraite poursuivi pour « outrage à corps constitués », après des critiques envers la famille du président Bouteflika et l’armée, dénoncent un dossier vide et entaché de vices de procédures. Pour eux, les juges ne peuvent que le relaxer.
Une suspension de l’aide humanitaire a été prolongée dans une localité du nord-est du Nigeria où trois employés nigérians de l’ONU ont été tués au début du mois lors d’un raid des islamistes du groupe Boko Haram, a rapporté samedi l’ONG Médecins sans frontières (MSF).
La présidence de la Tunisie a annoncé mardi la prolongation de l’état d’urgence pour sept mois supplémentaires. Certains parlementaires, qui se sentent exclus des débats relatifs à ce sujet, redoutent sa banalisation et appellent à un meilleur encadrement politique.
La double attaque qui a frappé la capitale burkinabè, vendredi dernier, a ravivé les soupçons de collusion entre le régime du président déchu Blaise Compaoré et les réseaux jihadistes. L’ancien président s’en est toujours défendu. Mais la question est sur toutes les lèvres à Ouaga.
Une trentaine de jihadistes présumés ont attaqué jeudi 8 mars un chantier de construction d’un barrage à une dizaine de kilomètres de Djenné, dans le centre du Mali.
Le limogeage du directeur de la sûreté publique par le Premier ministre est le dernier signe en date des tensions qui montent entre le Premier ministre et son ministre de l’Intérieur. Une crispation qui intervient alors que le gouvernement de Youssef Chahed traverse une zone de turbulences.
Le président ivoirien est apparu mercredi soirs sur la télévision nationale pour réagir aux cas de disparition et d’enlèvement d’enfants qui se sont multipliés ces dernières semaines, provoquant la colère des populations dans plusieurs villes. Il a assuré que « les coupables sévèrement punis » mais s’est également montré ferme face aux « actes de violence et de défiance de l’autorité de l’État ».
L’enquête sur la double attaque meurtrière qui a visé l’état-major général des armées et l’ambassade de France vendredi 2 mars avance. Huit personnes ont été interpellées pour leur implication présumée dans l’attentat, a déclaré mardi la procureure du Faso, Maiza Sérémé, qui a précisé le scénario des événements.
De nombreuses informations, pas toujours vérifiées, voire carrément fausses, ont circulé sur les réseaux sociaux et dans les médias pendant la double attaque du vendredi 2 mars à Ouagadougou. Décryptage.
La circulation est redevenue normale lundi après-midi dans la capitale burkinabè, avec la levée des barrages aux abords de l’état-major général des armées et de l’ambassade de France. L’enquête sur les attentats se dirige vers de possibles complicités au sein de l’armée.
En déplacement ce lundi 5 mars à Ouagadougou au lendemain du double attentat qui a frappé l’état-major général des armées et l’ambassade de France, le président nigérien Mahamadou Issoufou, qui préside également le G5 Sahel, est venu réaffirmer la « volonté commune de continuer sans répit le combat contre le terrorisme ».
Une opération de l’armée sénégalaise, visant « à mettre fin aux activités criminelles » des rebelles en Casamance, s’est soldée ce week-end par la mort d’un soldat.
Un individu qui a tenté de forcer un check-point a été appréhendé par la garde présidentielle, a affirmé un responsable sécuritaire. L’homme a ensuite été atteint d’une balle alors qu’il tentait d’arracher l’arme d’un soldat.
L’enquête sur la double attaque de Ouagadougou le vendredi 2 mars progresse. Dimanche, deux jihadistes présumés dont un soupçonné d’avoir joué un rôle clé était entendu par la justice du Burkina Faso qui soupçonne des complicités dans l’armée.
Sept personnes ont été tuées dans un nouveau raid des rebelles ougandais musulmans de Forces démocratiques alliées (ADF) sur un village de la région de Beni (Nord-Kivu) dans l’est de la République démocratique du Congo, ont déclaré dimanche des responsables locaux.