La coalition jihadiste Nusrat al-Islam Wal Muslimin (« Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans »), dirigée par Iyad Ag Ghaly a revendiqué la double attaque de vendredi qui a fait huit morts parmi les militaires et 80 blessés. Une source proche de l’enquête ouverte par le procureur du Faso évoque quant à elle un « acte commandé et payé ».
Le juge d’instruction chargé de l’enquête sur le meurtre de nos deux confrères, le 2 novembre 2013 à Kidal, s’est rendu à Bamako en février. Me Christophe Deltombe, ex-avocat de Ghislaine Dupont, et membre de l’association des Amis de Ghislaine Dupont et Claude Verlon, fait le point sur l’enquête pour Jeune Afrique. Interview.
Le Premier ministre burkinabè, Paul Kaba Thiéba a décrit samedi des « scènes apocalyptiques », au lendemain de la double attaque menée contre l’état-major des forces armées du Burkina Faso et l’ambassade de France à Ouagadougou qui ont fait 8 morts parmi les militaires.
L’insécurité au Mali « continue à se développer et gagne de façon progressive le centre du pays », affirme un rapport intermédiaire de l’ONU, en précisant que plusieurs signataires de l’accord politique de 2015 reconnaissent perdre de leurs pouvoirs.
Des attaques en 2017 contre des Casques bleus en République démocratique du Congo, ayant fait notamment 15 morts tanzaniens le 7 décembre, ont mis en lumière plusieurs « failles » dans l’entraînement et le dispositif onusien, ont affirmé vendredi les Nations unies.
La capitale burkinabè a été la cible d’une double attaque meurtrière, ce vendredi 2 mars au matin. L’état-major des armées et l’ambassade de France ont été visées par deux groupes d’hommes armés. Les autorités évoquent une attaque « terroriste ». Le point sur ce que l’on sait, ce vendredi soir.
Les violences communautaires se poursuivent en Ituri, dans le nord-est de la République démocratique du Congo, où au moins 49 personnes ont été tuées dans la nuit de jeudi à vendredi.
Longtemps préservé de la menace terroriste, le Burkina Faso est depuis janvier 2016 la cible de groupes jihadistes opérant au Sahel. Avant l’attaque vendredi 2 mars de l’état-major des armées et de l’ambassade de France à Ouagadougou, deux autres attentats d’envergure ont endeuillé la capitale burkinabè en janvier 2016 et en août 2017, se soldant par la mort de 49 personnes.
La capitale burkinabè a été visée ce vendredi 2 mars au matin par deux attaques simultanées visant l’ambassade de France et l’état-major des armées. La situation est désormais « sous contrôle », mais l’identité des assaillants demeure inconnue, tout comme le bilan global. Retour sur cette journée, heure par heure.
Six travailleurs humanitaires, dont un de l’Unicef, ont été tués dimanche dans le nord-ouest de la Centrafrique, selon un communiqué publié mercredi par la Minusca. Les agresseurs n’ont pas encore été formellement identifiés.
Six soldats maliens ont péri mercredi dans l’explosion de leur véhicule sur une mine artisanale, près de Dioura, à l’ouest de Mopti. L’information a été confirmée à JA par l’armée malienne.
Engagé au sein du G5 Sahel et de la Force multinationale mixte, impliqué dans les questions migratoires entre l’Union africaine et le continent africain, le Niger est au centre de tous les regards au Sahel. Ibrahim Yacouba, son ministre des Affaires étrangères, répond aux questions de Jeune Afrique.
Une semaine après l’attaque par Boko Haram d’une école à Datchi, dans le nord-est du Nigeria, des dizaines de jeunes filles sont toujours portées disparues. Le président nigérian Muhammadu Buhari a reconnu lundi 26 février qu’elles avaient été « enlevées ».
Ce lundi a été décrété « journée ville morte » à Conakry et dans ses environs par l’opposition guinéenne, qui conteste les résultats des élections communales donnant la victoire au RPG, le parti au pouvoir, et exige un nouveau scrutin. Des manifestations ont démarré dans plusieurs quartiers.
Une nouvelle fois, les marches pacifiques organisées par le comité laïc de coordination contre le maintien au pouvoir de Joseph Kabila se sont achevées dans le sang. Deux personnes ont été tuées lors des manifestations de dimanche, selon un communiqué de l’ONU, qui appelle les autorités congolaises à mener une enquête sur ces nouveaux incidents.
Le gouvernement centrafricain et la mission des Nations unies en Centrafrique (Minusca) ont déployé samedi des forces de sécurité pour « ramener la paix » dans le quartier musulman de Bangui, le PK5, où trois personnes ont récemment été tuées dans des affrontements.
Le palais présidentiel et un hôtel de Mogadiscio, en Somalie, ont été la cible de deux attentats à la voiture piégée, dans la soirée du 23 février. Le bilan fait état d’au moins 38 morts.
L’union européenne a annoncé ce vendredi le doublement de sa participation au financement de la force conjointe du G5 Sahel, portant le total des fonds rassemblés à 414 millions d’euros. Il faut « 480 millions », selon le président du Niger, Mahamadou Issoufou, qui s’inquiète de la pérennité des financements.
Annoncé en décembre 2017, le plan de départs volontaires des militaires ivoiriens se poursuit, avec pour objectif 4 000 départs volontaires d’ici à 2020. La France devrait apporter une partie des financements nécessaires au paiement des pensions.
Des affrontements entre les forces de l’ordre et les habitants ont éclaté ce jeudi 22 février 2018, à Dapchi, dans le nord-est du Nigeria. Les habitants réclament des nouvelles des dizaines des 111 jeunes filles toujours portées disparues, trois jours après une attaque de Boko Haram.
Ekok pourrait être un poste-frontière parmi tant d’autres entre le Nigeria et le Cameroun. Pourtant, la ville est au centre des combats entre les sécessionnistes et l’armée camerounaise, qui veut à tout prix éviter qu’elle ne devienne une base sécessionniste.
Le département d’État américain a placé mardi 20 février le groupe jihadiste burkinabè sur sa liste noire des organisations terroristes. Une mesure symbolique qui vise à réduire ses capacités, à l’heure où le G5 Sahel entend accélérer le déploiement de sa force conjointe aux frontières du Mali, du Burkina Faso et du Niger.
Les deux soldats français ont été tués dans l’explosion d’une mine artisanale au passage de leur convoi, près d’Indelimane, dans le nord-est du Mali. Cela porte à douze mort le bilan au sein des forces française engagées au Mali dans le cadre de l’opération Barkhane, qui compte quelques 4 000 hommes.
Deux humanitaires ont été assassinés samedi 17 février dans le Nord-Kivu, où ils travaillaient pour l’ONG Hydraulique sans Frontières. Les auteurs du double meurtre n’ont pas encore été identifiés.
Un grand centre de formation ouvrira ses portes cette année au Cap-Vert, pour former les forces de défense et de sécurité. Près de 150 stagiaires sont attendus chaque année.
Comme Nicolas Sarkozy et François Hollande avant lui, Emmanuel Macron apprécie le Maroc et a noué des liens avec Mohammed VI et la famille royale. De quoi favoriser de bonnes relations avec le royaume, précieux allié pour les projets de Macron au niveau africain.
Au moins cinq personnes ont été tuées samedi dans une embuscade tendue par de présumés rebelles ougandais musulmans des Forces démocratiques alliées (ADF) à Beni dans l’est de la République démocratique du Congo théâtre des massacres réguliers de civils, ont déclaré des responsables locaux.
Trois kamikazes se sont fait exploser sur un marché aux poissons de Konduga, dans le nord-est du Nigeria, tuant 19 personnes dans un attentat imputé à Boko Haram, ont déclaré samedi des miliciens luttant contre le groupe islamiste.
Directement visés par la lente montée en puissance de la force du G5 Sahel aux confins du Mali, du Burkina Faso et du Niger, les groupes jihadistes tentent de la contrecarrer par des attaques de plus en plus meurtrières, selon des experts.