C’est un exercice facile que de se porter au secours des musulmans, en France. De les désigner comme victimes, quels que soient leurs torts ou leurs mérites.
L’onde de choc continue de se propager dans le monde musulman, après la reconnaissance américaine de Jérusalem comme capitale de l’État hébreu. Des milliers de personnes ont défilé dans les rues en Égypte, en Iran ou en Turquie. Dans la bande de Gaza, un Palestinien a été tué par des tirs de l’armée israélienne.
Au moins dix personnes ont été tuées depuis dimanche à Ippy, dans le centre du pays, où le FPRC de Nourredine Adam allié à l’UPC d’Ali Darass affrontent le RDR, un groupe armé issu d’une dissidence du FPRC.
Au lendemain de la publication d’une tribune critique sur le site de Jeune Afrique, l’écrivain camerounais Patrice Nganang a « disparu » mercredi soir à l’aéroport de Douala, alors qu’il s’apprêtait à embarquer.
Le président mauritanien, Mohamed Ould Abdel Aziz, est à la tête d’un colloque organisé en France, le 12 décembre prochain, sur le thème « G5 Sahel : une initiative régionale pour une nouvelle architecture de paix ? ».
Face à la crise qui secoue depuis plusieurs mois les régions anglophones, Paul Biya enjoint l’armée de combattre « sans états d’âme » ceux qu’il qualifie de « terroristes ». Dans une tribune écrite à Buéa, au pied du Mont Cameroun, l’écrivain camerounais Patrice Nganang propose une autre voie.
Au moins cinq personnes ont été blessées lundi lors d’une attaque à la grenade à un arrêt de bus du centre de la capitale du Burundi. Un suspect a été interpellé par la police.
Cinq personnes ont été tuées et plusieurs dizaines d’autres blessées, dont des civils, dans de violents combats qui ont opposé, le 3 décembre à Ippy, deux factions rivales du Front populaire pour la renaissance de la Centrafrique (FPRC).
S’il n’en parle pas à tout bout de champ, Emmanuel Macron a une préoccupation constante : donner au G5 Sahel les moyens de lutter contre les jihadistes.
L’armée camerounaise mettra en oeuvre « sans état d’âme » les instructions du président Paul Biya pour mettre « hors d’état de nuire » les séparatistes anglophones violents, a assuré samedi le ministre de la Défense, Joseph Beti Assomo.
L’arrestation du puissant chef de milice Moussa Hilal a permis à Khartoum de renforcer son contrôle sur la région du Darfour, mais elle pourrait donner lieu à de nouvelles violences dans une région déchirée par les conflits depuis plus d’une décennie, estiment experts et diplomates.
L’attentat le plus meurtrier de l’histoire de la Somalie a fait jusqu’à 512 morts, le 14 octobre dernier, lorsqu’un camion piégé a explosé à Mogadiscio, a annoncé samedi un comité travaillant sur les victimes de cette attaque.
Une foule considérable de fidèles musulmans, dont des figures religieuses et officiers de l’armée égyptienne, ont assisté vendredi à la prière hebdomadaire dans une mosquée où une attaque imputée au groupe Etat islamique (EI) a fait 305 morts il y a une semaine.
Le président camerounais Paul Biya s’est exprimé jeudi soir sur la mort de six militaires tués par des séparatistes présumés en zone anglophone. Un an après le début de la crise, le gouvernement peine toujours à apaiser les tensions et les revendications séparatistes.
L’opposition ainsi que plusieurs mouvements citoyens avaient appelé jeudi à une journée de mobilisation contre le maintien au pouvoir du président Joseph Kabila. Les rassemblements – interdits par les autorités – ont été systématiquement dispersés et plusieurs membres du Rassemblement de l’opposition (Rassop) ont été arrêtés.
L’attaque, qui a eu lieu dans le sud-ouest anglophone du Cameroun dans la nuit de mercredi à jeudi, est attribuée par le gouvernement à des militants séparatistes radicaux.
Au moins six personnes, dont quatre gendarmes maliens, ont été tuées et de nombreuses autres blessées lors d’affrontements entre orpailleurs à la frontière entre le Mali et la Guinée, lundi 27 novembre.
Quatre militaires camerounais ont été tués dans la nuit du 28 au 29 novembre dans le Sud-Ouest anglophone lors d’une attaque attribuée à des séparatistes présumés.
C’est une première à Abidjan. Au premier semestre de 2018, un bâtiment ultrasécurisé de 10 000 m2 abritera sur trois étages tous les services d’espionnage et de contre-espionnage de la police. Par ailleurs, le chef de l’État a renforcé les prérogatives d’Hamed Bakayoko, son ministre de la Défense.
Un procureur canadien est arrivé le 28 novembre dans le centre de la République démocratique du Congo (RDC) à la demande du secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, pour appuyer l’enquête sur le meurtre de deux experts onusiens en mars.
Installé en février 2017, le procureur de la Cour pénale spéciale (CPS) pour la Centrafrique, Toussaint Muntazini Mukimapa, revient dans le détail sur la mise en place de la CPS. Dans cette interview à Jeune Afrique, il décrypte les enjeux, les moyens et les objectifs de la Cour, sans minorer ses difficultés. Tout en regrettant l’insécurité qui sévit dans l’arrière-pays, ainsi que le manque de structures carcérales en Centrafrique, Toussaint Muntazini Mukimapa se dit pourtant confiant : la justice finira par triompher.
Peu avant l’arrivée du président français Emmanuel Macron dans la capitale burkinabè, des individus encagoulés ont lancé une grenade contre un véhicule de l’armée française dans un quartier nord de Ouagadougou, blessant trois civils dont un grièvement.
Des agents de la Minusca, la mission de l’ONU en Centrafrique, ont été visés vendredi, à Bangui, lors de plusieurs manifestations qui faisaient suite à deux accidents de la circulation, dont l’un a coûté la vie à un élève du lycée technique.
Déguerpissement des vendeurs ambulants, embellissement des abords de la lagune Ébrié, réhabilitation des infrastructures aéroportuaires, routières et hôtelières, cordon de sécurité des plus serrés…
À quelques kilomètres de la frontière avec le Nigeria, le camp de réfugiés de Minawao, au Cameroun, accueille de nombreuses victimes des exactions commises par la secte islamiste Boko Haram. Si le pire est derrière eux, leurs souvenirs continuent de les hanter. Reportage.
Des hommes armés ont attaqué la mosquée d’un village proche d’El-Arish, capitale du Nord-Sinaï, au moment de la prière. Au moins 235 personnes ont été tuées et plus d’une centaine d’autres blessées.
L’opération menée par Barkhane près d’Abeïbara, dans la nuit du 23 au 24 octobre dernier, n’aurait pas été au menu des discussions entre le président malien et la ministre française des Armées, lors du Forum de Dakar, mi-novembre. C’est ce qu’affirment leur entourage.
Revendeurs de drogue, groupes armés et passeurs de migrants se livrent à un intense trafic de passeports maliens, qu’ils utilisent pour entrer en Algérie.