Les forces irakiennes sont désormais en passe de reconquérir la ville de Tal Afar, l’un des derniers bastions jihadistes en Irak pilonné depuis des semaines par les avions irakiens et de la coalition internationale anti-EI emmenée par les Etats-Unis.
Un homme a agressé des soldats au couteau vendredi à Bruxelles en criant « Allah Akbar » avant d’être abattu, une attaque qualifiée de « terroriste » par le parquet, et un autre a été arrêté à Londres après avoir blessé des policiers devant le palais de Buckingham.
Selon des sources locales, cinq personnes ont été tuées dans une embuscade tendue par le groupe jihadiste Boko Haram dans le nord-est du Nigeria dans la nuit de jeudi 24 à vendredi 25 août, quelques jours après des attentats-suicides perpétrés non loin de là par trois femmes kamikazes à l’entrée d’un camp de déplacés, faisant 28 morts.
Après Mossoul, l’hydre jihadiste est sur le point de perdre Raqqa, sa dernière tête. Mais, en Irak comme en Syrie, les territoires libérés risquent de basculer dans un autre cauchemar, celui des milices.
Nommé en juin par l’État malien pour la région de Kidal, au nord-est du pays, le gouverneur Ag Icharach, a annoncé mercredi avoir rejoint son poste. Il s’était vu interdire l’accès de la ville par la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA)
Alors que les mutineries n’ont pas toutes cessé, le pays fait face à une nouvelle forme de menace : celle de commandos d’hommes armés qui multiplient leurs attaques. Si les méthodes convergent, leurs objectifs, eux, semblent différents.
Après que le leader anti-balaka Maxime Mokom a appelé lundi la Minusca à agir contre les mercenaires étrangers, celle-ci lui a répondu ce mercredi 23 août.
Les proches de l’ancien Premier ministre libyen Ali Zeidan ont confirmé sa libération mercredi. L’ex-chef du gouvernement avait été enlevé il y a dix jours par un groupe armé à Tripoli, la capitale libyenne.
Quatre personnes ont trouvé la mort mardi soir dans un attentat-suicide dans une localité de l’extrême-nord du Cameroun. Les quatre victimes sont membres d’un « comité de vigilance » qui collabore avec le gouvernement pour lutter contre Boko Haram.
Stephen O’Brien, secrétaire général adjoint de l’ONU pour les Affaires humanitaires, a confirmé mardi devant le Conseil de sécurité l’existence de « signes avant-coureurs de génocide » en Centrafrique.
Ali Zeidan a été enlevé le 13 août dans la capitale libyenne par des hommes armés, qui le retiennent captif depuis maintenant neuf jours, a-t-on appris mardi 22 août.
Alors que le bilan des attentats de Barcelone et de Cambrils s’élève désormais à 15 victimes, l’enquête a mis au jour une filière terroriste marocaine d’une douzaine de personnes. Parmi elles, quatre fratries originaires du royaume chérifien.
Younès Abouyaaqoub, auteur présumé de l’attentat de Barcelone, a été abattu lundi à Subirats. Le Marocain portait une ceinture d’explosifs factice lors de sa localisation par la police, qui a confirmé l’information en fin de journée.
Le week-end du 19 au 20 août a été particulièrement tendu au Togo. Des manifestations simultanées organisées par un parti de l’opposition dans plusieurs villes du pays ont tourné à un affrontement avec les forces de l’ordre. Bilan officiel : deux morts et des dizaines de blessés. Décryptage.
La police catalane a annoncé lundi sur Twitter avoir identifié le conducteur de la camionnette blanche qui a fauché jeudi des dizaines de passants, en tuant 13 personnes sur les Ramblas, l’avenue la plus touristique de Barcelone.
Dans la bourgade sans histoire de Melouiya au Maroc, le père de Driss et Moussa Oukabir se dit « effondré » depuis l’annonce de l’implication présumée de ses fils dans les attentats en Espagne. « Ils n’avaient montré aucun signe de radicalisation », dit-il à l’AFP.
Les auteurs du double attentat meurtrier avec des véhicules-bélier commis en Catalogne pourraient avoir créé une cellule en partie formée dans un village proche des Pyrénées, et qui semblait décidée à mener des attaques très meurtrières, selon les premiers éléments de l’enquête.
L’État islamique a revendiqué jeudi dans la soirée l’attaque à la voiture-bélier qui a fait 13 morts et une centaine de blessés à Barcelone dans l’après-midi. Quelques heures plus tard, juste après minuit, vendredi, cinq terroristes présumés ont été abattus dans la station balnéaire de Cambrils, à 120 kilomètres de la capitale catalane, dans le nord-est de l’Espagne.
L’armée burkinabè a annoncé jeudi dans un communiqué avoir perdu trois soldats. Leur véhicule, qui faisait partie d’un convoi logistique, a sauté sur un engin explosif dans le nord du pays, non loin de la frontière avec le Mali.
Une camionnette a foncé jeudi dans la foule sur l’avenue la plus touristique de Barcelone, faisant au moins 1 mort et une trentaine de blessés, dont 10 graves, dans un attentat que la police a qualifié de terroriste.
L’industrie française de l’armement ne s’est jamais aussi bien portée. Et le continent africain y est pour quelque chose. Voici ce qu’il faut savoir, en infographie, sur les meilleurs clients de la France en Afrique.
Après les coulées de boue provoquées lundi 14 août par de violentes inondations qui ont fait près de 400 morts dans la capitale Freetown, les autorités sierra-léonaises ont décrété une semaine de deuil. Depuis mercredi les drapeaux sont en berne sur les bâtiments publics.
Dans la nuit du dimanche 13 au lundi 14 août, un commando a visé le café-restaurant Aziz Istanbul, très fréquenté, à Ouagadougou, faisant 18 morts. Séraphin Effon, est l’un des employés du café visé.
Le président malien Ibrahim Boubacar Keïta (IBK), en visite mardi au Burkina Faso pour présenter ses condoléances à son homologue burkinabè Roch Marc Christian Kaboré et au peuple du Burkina Faso après l’attaque terroriste de la nuit du dimanche 13 au lundi 14 août à Ouagadougou, a réaffirmé la nécessité d’unir les forces régionales contre le terrorisme.
Jeune Afrique a rencontré le docteur Georges Ouedraogo, qui a participé dans la nuit du dimanche 13 au lundi 14 août à la prise en charge des blessés de l’attaque du café Aziz Istanbul, à l’hôpital Yalgado Ouedraogo de Ouagadougou. Bien que régulièrement confronté à la mort, il reconnaît que les heures qui ont suivi l’attentat on été particulièrement éprouvantes : « C’était affreux, même pour nous ».
Selon des sources locales 28 personnes ont trouvé la mort et plus de 80 ont été blessées dans un attentat-suicide à 25 kilomètres de Maiduguri, la capitale de l’État du Borno, dans le nord-est du Nigeria. Trois femmes kamikazes se sont fait exploser mardi dans le district de Konduga, l’un des épicentres des violences commises par le groupe jihadiste Boko Haram depuis que l’armée a forcé les combattants islamistes à décrocher de leur base de la forêt de Sambisa, en décembre dernier.
Dimanche soir, deux assaillants à moto ont ouvert le feu sur la terrasse du café-restaurant Aziz Istanbul, tuant 16 personnes. Ils ont été abattus au petit matin par les forces spéciales burkinabè. Récit de cette nuit d’horreur.
Peut-on encore tenir le discours de la résilience, lorsque les attaques terroristes se suivent et se ressemblent ? Comment Ouagadougou digèrera-t-elle le nouveau choc de l’avenue Kwame Nkrumah ?